Chapitre 5

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J'ai l'impression que c'est de plus en plus la décadence cette histoire-

M'enfin j'espère que ça vous plaît quand même, here we go avec un nouveau chapitre X)

(J'en profite pour me faire une petite pub mais après tout ça reste mon histoire : J'ai bientôt les 100 abonnés sur mon compte perso (juste wow c'est beaucoup trop X)) du coup j'ai prévu de commencer la publication de ma première histoire originale quand je les atteindrai >-<)(N'allez pas sauter tout de suite sur mon compte du coup svp parce que c'est clairement pas prêt, mais c'est en cours X))(Et ce sera pas fluff)

Bref, sur ce, bonne lecture~


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« Ahem... Pourquoi est-ce qu'ils ont ouvert un stand de cierges et de cercueils miniatures ? »

Atsushi venait de poser tout haut la question que tous se posaient tout bas sans oser la formuler. Il fallait dire, la visite de l'établissement s'était probablement mieux passée que toutes les activités menées jusqu'à présent dans le cadre de ce jumelage. La présence terrifiante de la professeure Christie n'y était sûrement pas inconnue.

Toujours était-il que cela avait rassuré beaucoup des correspondants. Notamment Atsushi, qui avait eu l'infime espoir de passer enfin une journée normale.

C'était sans compter sur Yosano et Kaiji, toujours là pour faire ce à quoi l'on s'attendait le moins. Evidemment, dans sa journée « normale », le jeune homme ne comptait pas l'explosion d'une salle de classe et l'escapade brutale par la fenêtre voisine qui en résultait, mais comme il n'avait pas directement assisté aux évènements -il était en train de déposer un travail de géographie durant le laps de temps où cela s'était produit- eh bien il estimait qu'il ne s'était rien passé.

Or les deux jeunes scientifiques avaient encore frappé, et il était cette fois-ci bien dur de les ignorer : L'après-midi était dédiée aux sports de combat, aussi étaient-ils tous sur le chemin du gymnase après le repas, lorsqu'ils avaient découvert les deux jeunes gens devant la porte du bâtiment.

« Cierges à moitié prix, trois achetés pour le prix de quatre »

« Cercueil pour les grands et les petits : profitez des fins de stock à petits prix »

« Dépêchez-vous, vous ne pourrez plus vous les procurer une fois six pieds sous le gravier »

« Pour dix cierges achetés, une boîte d'allumette offerte ! »

Etaient entre autres des slogans accrochés un peu partout autour de leur « stand ». Elles étaient aussi traduites en anglais, mais le gris ne pouvait juger de leur exactitude, puisqu'il n'était pas vraiment doué dans cette langue. Il y avait tellement de pancartes que c'était à peine si on voyait les produits de l'étal. Il n'y avait, à vrai dire, pas grand chose à voir non plus.

En réalité, ils n'avaient pas de véritable stand : Ils avaient dû prendre discrètement -illégalement- deux tables dans une salle de cours, les avaient mises bout à bout, et avaient ensuite tout décoré. Si Atsushi ne faisait pas erreur, les cinq panneaux de bois derrière eux provenaient de la salle d'art plastiques et de la salle des professeurs, sûrement, comme la première n'en avait que trois.

Quant aux produits qu'ils y exposaient, le jeune homme préférait ignorer où ils les avaient trouvés, et se fichait bien de savoir si c'était légal ou non. Il était presque persuadé que les scientifiques en herbe avaient été capable d'aller « emprunter » quelques cierges à la chapelle voisine, donc il valait mieux n'être au courant de rien pour ne pas être complice ou forcé de les dénoncer. Quant aux deux cercueils qui prenaient chacun une extrémité du "stand" et tenaient de manière miraculeuse, extrêmement précaire... Non, il ne voulait rien avoir à faire là-dedans.

Le voyage infernalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant