Chapitre 4

871 93 31
                                    

Heya! 

Vous savez quoi? Je me suis rappelée il y a deux minutes qu'on était mercredi X) (J'ai fait tellement de trucs hier et avant-hier que j'étais persuadée d'être mardi toute la journée...)

Bref, ce message est écrit avant relecture, donc vous aurez ce chapitre un peu plus tard que les deux minutes en question X) Bonne lecture quand même, et à mercredi prochain! (Que j'essaierai de ne pas oublier)


~:~:~


« Hmm... Laisse-moi... dormir » marmonna Dazai dans sa phase de semi-sommeil, avant de se retourner pour coincer sa tête entre l'accoudoir du canapé et les coussins. Malheureusement pour lui, ce mouvement découvrit une de ses jambes, et le froid qu'il ressentit alors finit de le réveiller.

Cependant, il n'en montra rien. Autant parce qu'il souhaitait se rendormir que parce qu'il voulait embêter Chuuya. En plus ils ne commençaient qu'à neuf heures, alors Elise était déjà partie à cette heure-ci, emmenée par Mori, non sans avoir tenté elle aussi de réveiller son cousin au passage, et ils étaient donc seuls dans l'appartement. Ce qui était rare, pour Dazai.

En effet, son oncle travaillait au lycée où il étudiait, mais il était bien connu que les professeurs avaient toujours le meilleur des emplois du temps, alors il était plus souvent chez lui que son neveu, au plus grand désarroi de ce dernier.

Le brun appréciait sincèrement la solitude. Ou du moins la non-présence de son étrange tuteur et de son insupportable fille. Chuuya, ça ne le dérangeait pas. Au contraire, c'était... divertissant.

Enfin, il n'avait pas prévu de se retrouver à dormir sur le canapé. La veille au soir, lorsque Mori était rentré, aux environs de vingt-et-une heures, Dazai avait dû réveiller le rouquin, qui était tombé comme une souche sur son lit dès qu'ils étaient arrivés, pour le repas.

Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était de se faire frapper durant la manœuvre. Trois fois. Désormais, il sentait deux ecchymoses, une sur son avant-bras gauche et une sur son tibia. Le troisième coup avait frappé sa main, car il était parvenu à anticiper le dernier assaut du démon endormi.

Il avait donc décrété mentalement que, la prochaine fois qu'il devrait le réveiller, il utiliserait soit une longue branche, soit un oreiller qu'il lui jetterait à la figure, soit un ingénieux système de poulie pour lui renverser à distance un seau d'eau à la tête. En fonction du temps et des moyens qu'il aurait à disposition.

Après avoir mangé, Chuuya s'était excusé auprès de ses hôtes et était immédiatement parti se recoucher. Il semblait vraiment être à bout, sur le moment, alors Dazai n'avait pas osé lui dire qu'en fait il n'était pas censé dormir ici. Mentalement, il s'était même dit que le rouquin avait probablement remarqué mais ne s'en était pas soucié.

Evidemment, ce n'était pas le cas. Le suicidaire avait donc, aux alentours de vingt-trois heures, été à cinq reprises expulsé de son propre lit. Forcément, il aurait pu tenter une autre approche. Réveiller Chuuya. Mais cela n'aurait pas été drôle. Il s'était par trois fois installé dans le coin du lit non occupé par son correspondant. Puis il s'était par deux fois glissé sous les couvertures, espérant qu'elles le retiendraient.

A force d'acharnement, il était parvenu à une chose : Réveiller son correspondant. En colère. Fatigué. Exaspéré. Sans aucune patience. Le rouquin l'avait traîné par l'arrière de son col de pyjama, l'avait mis dehors et avait verrouillé de l'intérieur la chambre.

Le voyage infernalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant