Chapitre 5

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Hey~ Je pense qu'il s'agit de la partie de cet OS que je préfère? (cet ancien OS, à bon entendeur) 

Well, bonne lecture, à samedi! ;3


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Chuuya était assis à côté de Poe, côté fenêtre, et écoutait avec plus ou moins d'attention le cours de japonais de Rimbaud. C'était un professeur qu'il respectait beaucoup, néanmoins il n'avait absolument pas besoin de ces cours.

Il était d'ailleurs plutôt perdu dans ses pensées, ressassant malgré lui la matinée infernale qu'il avait vécue. Evidemment, il avait fallu se lever plus tôt, et Dazai avait refusé. Même un seau d'eau gelée ne l'avait fait qu'à peine entrouvrir les paupières quelques secondes avant de replonger, à croire qu'il y était insensible.

De dépit, Chuuya lui avait alors saisi la jambe et l'avait traîné jusque dans la salle de bain, qui heureusement pour le brun était au même étage que la chambre, et l'avait à moitié noyé sous la douche, sans pitié.

Et, lorsque Dazai avait enfin totalement émergé de son sommeil, il s'était évidemment mis à faire remarque désobligeante sur remarque désobligeante. Les faits étaient qu'on avait estimé qu'il pouvait bien continuer de dormir sans pyjama, et que le Chuuya était également dans la cabine de douche au moment de le réveiller, torse nu car il dormait comme cela en été. mais ce n'était pas une raison pour toutes ces jérémiades.

Puis cela avait tourné à la bataille d'eau, également prise en photo car les frères du rouquin ne s'étaient pas privés, tandis que leur aîné avait désespérément tenté de s'échapper de la cabine de douche. Le professeur Fitzgerald avait sûrement envoyé un mail aux familles pour qu'ils pensent à prendre des souvenirs, eux aussi.

Résultats, les deux jeunes hommes avaient encore été en retard, mais seul Chuuya en avait payé les frais car « c'était à lui de gérer » et qu'en plus le jeu de piste des japonais ne commençait que trente minutes après le début des cours.

Alors qu'il repensait avec rage à cette matinée agitée en se jurant qu'il se vengerait, son regard dériva vers la fenêtre. Soudain, il se leva en repoussant violemment la table, faisant faire au pauvre Poe, qui n'avait strictement rien demandé, une immense rature sur toute sa page, en plus de renverser sa trousse ouverte sur le sol.

-C'est pas vrai... Bon sang je vais le tuer !

Et Chuuya se précipita au-dehors de la salle comme une flèche, sous les regards interloqués de son professeur et de ses camarades, en omettant Poe, qui lui ramassait le contenu de sa trousse s'étant déversé sur le sol lors de la sortie mouvementée de son voisin.

~

Après une heure de chasse, Ranpo sifflotait tranquillement dans les couloirs, fier de lui. Il avait déjà tout trouvé depuis plus d'une trentaine de minutes, et savourait le temps d'avance monumental qu'il avait sur tous ses autres camarades.

Il se dirigea vers les toilettes, où il rencontra un Oda et un Atsushi qui semblaient attendre désespérément quelque chose. Ils le virent arriver et l'interpellèrent donc.

-Ohé, Ranpo, dit le gris. Pourquoi est-ce que tu es seul ?

Une lueur inquiète brillait au fond du regard rosé-jaune du jeune japonais aux cheveux argentés, car il savait qui étaient censés être les deux partenaires de chasse du brun.

-Ils sont tous les deux dans la salle informatique à côté du laboratoire, répondit nonchalamment l'interpellé en haussant les épaules, interprétant la question de son camarade sans qu'il le précise. Ils préparent le voyage du retour, ajouta-t-il en sortant un paquet de gâteau de son sac tandis que ses deux camarades commençaient à esquisser une grimace.

Le voyage infernalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant