chapitre 25

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Pdv Livai

Après le malaise d'Erity je l'ai amené à l'infirmerie, elle était bouillante et elle transpirait énormément. Je suis restée loin d'elle pendant trois jour, c'était beaucoup trop. Je l'ai posé dans un lit et j'ai attendue qu'elle se réveille, mais Hange a fini par me virer.
Du coup j'ai discuté longuement avec Connie dans mon bureau, je me suis senti un peu débile après qu'il nous ai tout avoué. Je me suis excusé et j'ai fais mon boulot de caporal , le rassurer et l'aider. Je m'attendais à tout sauf à ça , franchement je suis resté sans voix. Les pauvres gamins , comme si leur vie était pas assez compliquée. Je me demande comment on peut supporter un truc comme ça, est ce vraiment possible? J'ai mal pour eux. En tout cas je serais avec eux, je suis pas l'homme le plus doux et aimant de la terre, mais je ne suis pas un monstre, je sais épauler mes soldats quand il le faut.
Je viens de sortir de la douche, il est 22h, j'ai demandé à Hange de faire venir Erity quand elle sera réveillée, je pense qu'elle refusera de venir, mais qui ne tente rien n'a rien. Je veux la voir seulement en tant que caporal de toute façon, rien de plus. Je tourne en rond, je fais les cent pas, enfaite je ne tiens pas en place , c'est rare. Au bout de quelques minutes, on toque à ma porte. J'ouvre directement, et je tombe sur elle. Erity est là, elle porte un débardeur blanc et un short noir qui lui arrive au dessus des genoux , ses cheveux sont humides et lâchés sur ses épaules et elle porte ses lunettes. Elle sort de la douche ça se sent et elle est moins pale que tout à l'heure. Pour la première fois depuis qu'elle est rentrée, elle me regarde dans les yeux, et j'ai qu'une envie c'est de l'embrasser.
Je la laisse entrer.

-Assis toi.
Elle s'assoit en face de mon bureau et je fais du thé. Une fois fait je lui pose une tasse en face d'elle, je sors de mon placard plein de gâteaux que je pose sur le bureau, et je m'assoie cette fois à côté et non en face d'elle, j'ai envie d'être proche.

-Voila, manges en autant que tu veux, c'est un ordre.
Bizzarement elle en attrape un , et après quelques secondes d'hésitation elle croque dedans.

-Ils sont bons.

-Je sais, je les ai fait.
Elle me jete un coup d'oeil, encore.

-Bon, Erity. Il faut qu'on parle.
Il faut dire que dans son débardeur et avec ses lunettes, j'ai envie de tout sauf de parler, mais bon. Nos chaises sont proches, mon genoux touche le sien. Je n'arrive pas à être loin d'elle, c'est impossible, elle avait raison , le stade caporal soldat est dépassé depuis très longtemps pour retourner en arrière. Je me rapproche d'elle et je prends délicatement sa main dans la mienne.

-Je suis la. Ne te renferme pas, s'il te plaît.

-J'arrive meme pas à vous regarder en face.
Je prends son menton et je la force à tourner la tête vers moi.

-Je suis ton caporal, je t'ordonne de me regarder. En plus je suis plutôt pas mal non?
Elle rigole, c'est ce son qui m'avait littéralement le plus manqué , je suis si heureux de l'avoir de nouveau avec moi.

-Rity, tu n'es pas une personne horrible. Tu es toujours humaine, tu as survécue et tu le mérites.

-Anne et Loiana le méritaient aussi. Homes et Lia aussi.

-J'en doute pas, et je suis désolé pour toi. Je suis sûr qu'ils n'aimeraient pas vous voir comme ça tous les trois. Tu dois vivre pour eux.

-C'est moi qui l'ai tué.

-C'était de la légitime défense.

-Ça ne change rien, je l'ai tué. C'est de ma faute.. Je n'arrive plus à me regarder, je me déteste.
Elle se met à pleurer d'un seul coup, je refuse de la laisser dans cet état là. Je la prends et je la pose sur mes genoux, sa tête vient se poser d'elle même dans mon cou. Une de mes mains caresse sa cuisse et l'autre ses mèches de cheveux. Je passe en mode Livai doux, c'est rare mais c'est possible. Voir cette femme forte qui ne lâche jamais rien d'habitude , dans une position de fragilité me pousse à l'être.

J'ai vu la vie dans tes yeux. Livai x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant