Chapitre 27

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Je me réveille paisiblement près d’une grosse masse chaude. J’ouvre les yeux et vois la tête de Cinq en face de moi. Il me fixe de ses yeux océans et un sourire prend place sur son joli visage quand il voit que je me suis réveillée.

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? demandé-je en souriant bêtement.

Le brun ne me lâche pas des yeux.

- Parce que tu es belle quand tu dors.

Je prends un air vexé.

- Quand je dors ? Ça veut dire que je suis moche quand je suis réveillée ? Ah bah merci…

Cinq prend un air désolé et m’enlace de ses bras musclés.

(NDA : Dans cette fanfict, Cinq à un corps plus adolescent que dans les films, genre comme un ado normal, même s'il ne grandit plus ;))

- Non, ce n’est pas ce que je voulais dire, j’aime bien te regarder dormir, dit-il en embrassant le haut de mon crâne.

Je pouffe contre son torse et il me décale de lui.

- Pourquoi tu rigoles ? demande-t-il.

- Parce que ça fait un peu psychopathe dit comme ça, tu ne trouves pas ? dis-je en éclatant de rire.

Cinq sourit et rit avec moi.

- Ce n’est pas de ma faute si tu sors avec un psychopathe, dit-il en embrassant ma joue.

Ma joue ? Il joue à quoi lui ?

- Eh ! dis-je en tapant son torse.

Il comprend vite et attrape mon visage de sa droite en caressant ma joue.

- Oups, dit-il en posant délicatement ses lèvres contre les miennes.

J’approfondis le baiser et passe ma main dans ses cheveux.

Il m’attrape la taille et me fait basculer sur lui. Je souris contre sa lèvre et lui aussi. Je me détache de sa bouche avant que ça ne parte trop loin.

- J’ai faim, dit-je en souriant et en embrassant furtivement ses lèvres avant de me lever de lui.

Alors que je me dirige vers mon armoire pour prendre de quoi m’habiller, le brun retient mon poignet et me fait me retourner vers lui. Il est toujours couché sur le lit, enfin plutôt sur MON lit et me regarde avec la même lueur dans son regard que quand je me suis réveillée. Il ne dis rien. J’arque un sourcil en signe d’incompréhension.

- Quoi ? dis-je amusée.

- Rien, je te regarde c’est tout, dit-il sans détacher son regard de moi.

- Espèce de psychopathe, dis-je en lâchant sa main et en me retournant.

Cinq éclate de rire et laisse retomber sa tête sur le coussin.

- C’est tout moi ça ! dit-il en rigolant.

Je me retourne et le regarde.

Bref.

Je prends mes habits de rechange et me dirige vers la salle de bain, qui par miracle était libre. En règle générale à cette heure-ci, Allison l’occupe. Mais pas aujourd’hui ; bénef pour moi.

Je rentre dans la salle et me change nonchalamment. Je serais bien restée au lit avec mon copain un peu plus longtemps.

Je mets un uniforme d’entrainement et attache mes cheveux en une queue de cheval basse. Je fixe mes petits cheveux - qui au passage font vraiment chier - avec des pinces. Je me passe de l’eau sur le visage et descends directement dans le gymnase sans passer par la cuisine.
En vrai, je crève la dalle, mais je sais que les autres membres de l’Academy prisent beaucoup la salle après le petit-déj, alors je veux y aller avant histoire d’être tranquille.

Je rentre dans la grande salle, allume les lumières et branche mon téléphone sur l’enceinte. En règle générale, on n’a pas vraiment le droit de mettre de la musique trop fort, surtout dans cette salle, mais je n’ai jamais respecté ne serait-ce qu’une seule des règles de cette maison.
Mais vraiment aucune.
 

Flashbacks.

- Numéro Cinq ! On ne doit pas parler à table, vous le savez très bien ! hurle mon père de l’autre bout de la table.

- C’est dommage, j’ai des trucs à dire à mon frère, dis-je avec un sourire malicieux collé au visage.

□□

- Numéro Cinq ! Il est interdit de porter des autres vêtements que l’uniforme réglementaire, vous le savez très bien ! hurle mon géniteur en regardant mon jeans et mon pull.

- Tant pis, j’avais froid, réponds-je en passant à côté de lui sans lui adresser le moindre regard.

□□

- Numéro Cinq ! Vous n’avez pas le droit d’écouter de la musique dans la salle d’entrainement, vous le savez très bien ! hurle le vieux en entrant dans le gymnase.

Je le regarde sans rien dire et me dirige vers l’enceinte. Mon père sourit, sûrement fier que je l’écoute, mais au lieu de couper le son, je l’augmente encore plus. Mon père grogne et je souris de toutes mes dents, un visage d’ange, vraiment.
 
Fin des flashbacks.

Je souris en repensant à tous ces moments où je faisais tourner mon père en bourrique.
Il déteste les élèves non disciplinés, et j’en suis une.
En réalité, non. Je suis très polie, aimable et gentille. C’est juste que j'aime beaucoup emmerder le vieux. C’est une sorte de vengeance contre toutes les horreurs qu’il nous a fait subir, moi en particulier.

J’allume mon téléphone et entre dans l’application musique. J’ai une petite playlist que je m’étais faite, où il y a plein de musiques hyper sympas pour me motiver.

Je lance la playlist et c’est la musique « Run Boy Run » (média) qui passe en première. Cette musique est vraiment ouf quand on a besoin de se motiver.

Je commence à courir et m’échauffe rapidement. Je prends mon sabre et enchaîne les combinaisons d’attaques et de défenses.
Les goutes de sueur ruissellent sur mon front et mon cœur bat la chamade. Je m’arrête, à bout de souffle, pour reprendre quelques secondes plus tard.

Ça fait maintenant une heure, une putain d’heure, que j’essaye en vain d’enchainer mon flip arrière suivit de mon attaque que j’ai moi-même nommé « attaque du titan ».
Ça fait pitié je sais…

Je n’en peux plus, jamais je n’avais échoué lors d’un entrainement. La rage afflue dangereusement dans mes veines et je sens la colère prendre le dessus.

Nom de Zeus

The Shadow Academy [Five Hargreeves] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant