𝟢𝟥:𝟢𝟤 𝖺𝗆

37 6 2
                                    

ᴺᴼᵂ ᴼᴺ ᵀᴴᴱ ᴿᴬᴰᴵᴼ: ᴬᴺᴼᵀᴴᴱᴿ ᴸᴼᵛᴱ; ᵀᴼᴹ ᴼᴰᴱᴸᴸ

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


ᴺᴼᵂ ᴼᴺ ᵀᴴᴱ ᴿᴬᴰᴵᴼ: ᴬᴺᴼᵀᴴᴱᴿ ᴸᴼᵛᴱ; ᵀᴼᴹ ᴼᴰᴱᴸᴸ



Oh Lord, j'entre illégalement chez les Mafoud... Tu crois que je serai toujours entier demain matin ?

Mes parents ne sont pas là, ils fêtaient l'anniversaire d'une de mes tantes, ils dorment là-bas, je fais en souriant bêtement.

Mais c'est que nous avons toute la nuit devant nous alors, Miss !

J'éclate de rire quand Hugo se prend les pieds dans le tapis et manque tomber avec peu de classe. Pliée en deux tellement j'ai mal au ventre, je sens l'alcool me tourner la tête et m'empêcher de penser correctement, alors que l'américain qui refuse de lâcher ma main me fait rire en essayant de marcher droit. Le voir chez moi est étrange, surtout en pleine nuit. En fait, il n'y a que Soojin qui soit un jour venue ici, j'ignore pourquoi. Mais me tenir avec Hugo au milieu du salon à trois heures du matin a quelque chose d'inquiétant... et d'horriblement excitant.

Danse avec moi, fait le grand brun sans aucun avertissement.

Je n'ai point le temps de réfléchir qu'il me fait monter sur ses pieds et nous entraîne dans un slow dépourvu de rythme.

Tu es au courant qu'il n'y a aucune musique ? je pouffe sans pouvoir me contrôler.

Je suis la musique, l'as-tu déjà oublié ? sourit l'américain les joues rouges. Je chante hyper bien, wanna hear it ?

J'hoche simplement la tête, et cet imbécile commence à fredonner l'air d'un tube de George Michael, cliché, cliché. Je me mords la lèvre inférieure, retenant mon sourire de me bouffer davantage le visage. Tu me fais mal aux joues, Hugo. Imbécile, va.

C'est une cacophonie, arrête par pitié, je pouffe en lui frappant légèrement l'épaule.

Hugo est ivre, et il exagère tout, plus que d'habitude. Il fait mine de n'avoir carrément plus d'épaule et se laisse tomber par terre, de manière dramatique.

Je vais mourir sur scène, like Molière, se plaint-il en se tenant le front.

J'éclate de rire et le fait bouger avec mon pieds sur ses fesses.

Relève-toi, t'es complètement ivre.

Vu tes joues, toi aussi, ricane l'américain toujours au sol.

Un petit moment de chamaillerie passe, j'essaie de le lever et Monsieur fait sa mauvaise tête, jusqu'à ce qu'il n'obtienne de moi que je l'aide à se relever en lui tendant les mains.

Grossière erreur.

Mon coeur loupe un battement et je me retrouve allongée sur lui, impossible de s'échapper, et ça fait la cavalcade dans ma poitrine quand nos yeux se croisent. Le rouge me monte aux joues quand je sens son intimité contre ma cuisse. La scène se décroche du temps, mais il me tient fermement, un petit sourire en coin, comme si tout n'était que banalité.

𝟬𝟱:𝟮𝟯 𝘼𝙈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant