The bunker

Chapitre 12

Les deux amoureux étaient restés au lit et avaient discuté tranquillement jusqu'à ce que la jeune femme ne retombe de sommeil. Jughead ne lui en voulait pas, il savait que le sommeil de Betty n'avait pas été des plus relaxant ces dernières années, il était content de pouvoir lui apporter la paix qu'elle cherchait désespérément. Il resta donc auprès d'elle, lui caressant les cheveux et regardant doucement un peu partout dans le bunker, ne pensant à rien, à rien d'autre que la fille dormant dans ses bras.

Jughead regarda le tableau des meurtres durant quelques secondes avant de regarder Betty et de sourire, fier du chemin qu'elle avait fait depuis qu'ils avaient quitter le lycée. Et c'est à ce moment précis qu'elle germa d'un coup dans son esprit, pour la première fois depuis des mois, peut-être même des années, Jughead Jones venait de trouver l'inspiration et il savait pertinemment que la jolie fille aux yeux envoûtant dormant sur son torse en était la cause.

En prenant soin de ne pas réveiller cette magnifique agent du F.B.I, le jeune écrivain se leva du lit, s'assit sur sa chaise et commença à écrire sans s'arrêter. C'était l'une des meilleure sensations au monde, aux yeux de Jughead, quand les idées fusaient dans l'esprit, qu'elles prenaient presque vie dans la tête et qu'elles glissaient si bien sur le papier, c'était l'une des choses qui faisait de Forsythe Pendleton Jones troisième du nom, un homme complet.

Lorsque Betty se réveilla un peu plus de deux heures plus tard, elle fut triste de sentir un vide auprès d'elle. Seulement, son sourire réapparut lorsqu'en tournant la tête, elle vit son premier amour, concentré sur sa machine à écrire, tapant à une vitesse impressionnante alors qu'une dizaine de page remplit par les mots se tenait à côté de lui. Elle se mordit doucement la lèvres, elle avait toujours trouvé Jughead mignon et sexy lorsqu'il laissait les mots le submerger.

Elle se leva donc doucement du lit, ne portant qu'un boxer noir et un vieux t-shirt S, tout deux appartenant au beau jeune homme aux yeux azurs se tenant prêt d'elle et elle alla enrouler ses bras autour du coup de l'homme qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer avant de lui embrassé la joue. Il sourit en sentant les lèvres de Betty contre sa peau et il tourna la tête pour l'embrasser, délaissant son écriture pour quelques temps.

«-Ça va ? Demanda doucement Jughead et Betty hocha doucement la tête de haut en bas en souriant avant de l'embrasser à nouveau.
-T'as retrouvé l'inspiration à ce que je vois, sourit Betty.
-C'est grâce à toi.
-Sérieusement ?
-Oui, tu m'as dit que mes meilleurs idées étaient celles qui venaient de mon histoire personnelle, tout à l'heure je te regardais dormir et j'ai regardé tout autour de moi et j'ai réalisé que j'avais mon prochain livre sous les yeux depuis le début.
-Tu veux écrire sur ce qu'on vit dans le bunker ?
-Oui, enfin, si tu ne veux pas je trouverais une autre idée, je n'écrirais jamais rien qui puisse te mettre mal à l'aise, tu le sais ça ? »

Betty sourit et l'embrassa à nouveau, plus lentement et légèrement plus sensuellement, ce baiser ressemblait à ce qu'ils avaient échangé la veille de la délibération du procès d'Archie, après qu'il lui ai enfiler son iconic bonnet sur la tête. Elle aimait cette manière qu'il avait de toujours se préoccuper d'elle, il était capable de renoncer à ce qui pourrait être son futur roman, juste pour être sûr qu'elle soit à l'aise. Elle avait de la chance de l'avoir. Il était trop bon pour elle et trop bon pour ce monde.

«-Evidement que tu peux écrire sur ça, sourit Betty, je t'empêcherais jamais de vivre ton rêve Jug.
-Tu es sûre que ça ne te dérange pas ?
-Certaine !
-J'ai déjà écrit quelques pages, s'exclama Jughead, tu pourrais lire et me donner ton avis.
-Rien ne me ferais plus plaisir. »

Cette fois, ce fut autour de Jughead de combler le légère espace entre eux deux pour l'embrasser. Le jeune homme était complément accro au lèvres de Betty, il se demandait comment il avait bien pu se passer d'elle durant sept ans, comment il avait pu être assez stupide pour décider qu'ils se séparent durant la fac, une horrible erreur qu'il regrettait aujourd'hui.

Lorsqu'ils se séparèrent, Betty réalisa à quel point elle avait faim et elle était pratiquement sûre que Jughead n'avait rien avaler lui non plus. Cela pouvait paraître étonnant, tout le monde savait que Jughead vivait une histoire d'amour passionnée avec la nourriture mais lorsqu'il était concentré dans son écriture, même le burger le plus délicieux que Pop Tate n'ai jamais fait ne pouvait le faire flancher.

«-Tu as mangé quelque chose ce matin ? Demanda doucement Betty.
-Non, je vais nous préparer quelque chose, fit doucement Jughead.
-Je vais le faire, toi continue d'écrire d'accord ? »

Betty lui fit un dernier léger baiser sur la joue avant de le lâcher et d'aller leur préparer de quoi petit-déjeuné, bien que l'horloge du bunker affichait midi. Quand elle eu finit elle déposa un café ainsi que des pancakes industriels prêts du jeune homme qui le remercia doucement. Elle prit son propre café et alla s'assoir prêt du jeune homme pour lire le début de sa nouvelle histoire mais avant elle le regarda écrire et elle sourit en réalisant que même après toutes ses années, elle restait la source d'inspiration du jeune homme.

Elle sera toujours ma muse.