The bunker

Chapitre 10

Après cette petite discussion, Jughead embrassa le front de Betty et la prit dans ses bras quelques secondes. La jolie jeune femme s'accrocha à lui comme à une bouée de sauvetage et elle ne voulait jamais le lâcher. Malheureusement, ils durent se séparer et Betty essaya ses larmes pour lui assurer qu'elle allait bien.

«-Bon, revenons en à ton problème de page blanche, sourit Betty. Tes histoires sont inspiré de ta propre histoire, celle de ta vie, n'est-ce pas ?
-Ouais, c'est ça, mais je vois pas où tu veux en venir, avoua Jughead.
-Peut-être que si tu t'inspires de tes années de fac, tu peux faire une bonne histoire.
-Non, il n'y a rien de palpitant à raconter sur mes années de fac.
-À part peut-être tes problèmes d'addictions, ça pourrait être intéressant d'écrire dessus.
-C'est pas faux mais j'écris des mystères avec de la romance et parfois un peu plus, ma maison d'édition veut que je continue sur cette lancée puis j'ai pas vraiment combattu tout mes démons mais plus tard pourquoi pas ? Je suis sur que ça pourrait faire une super intrigue si j'arrive à le tourner en quelque chose de légèrement plus fictif.
-Pourquoi tu ne prendrais pas une petite pause ? Suggéra Betty.
-Je peux pas me permettre de faire ça, j'ai un délais à respecter et je l'ai largement dépassé, répondit Jughead en se levant.
-Raison de plus ! S'exclama Betty. Jug que tu passes la soirée à chiffonner des feuilles ou que tu la passes à avec moi, ça va rien changé. Si l'idée doit venir, elle viendra mais tu mérites une soirée de repos. Si tu réfléchis trop l'idée ne viendra jamais.
-T'as toujours réponse à tout, pas vrai ? Sourit Jughead.
-Tu me connais, je sais être très persuasive. »

Jughead sourit, Betty avait toujours réussi à le convaincre en un claquement de doigt, il savait qu'il allait lui dire oui quoi qu'il se passe, elle lui était irrésistible avec son jolie sourire angélique et ses magnifiques yeux bleu/vert. Ce ne fut donc pas très surprenant qu'ils soient tout les deux assis sur le lit entrain de rire à une blague de Jug alors qu'ils parlaient de leurs souvenirs d'enfance et d'adolescents, quelques minutes plus tard.

«-J'ai quelque chose à te montrer, avoua Jug en souriant.
-Vraiment ? Demanda Betty, d'un coup aussi excitée qu'une enfant de quatre ans le jour de noël.
-Ferme les yeux. »

Betty s'exécuta et ferma les yeux avant de tendre la main, de la même manière que Jughead lorsqu'elle lui avait offert son nouveau bonnet. Après quelques secondes, elle sentit quelque chose se poser dans ses mains. Elle ouvrit les yeux après que Jughead lui ai autorisé et elle tomba sur une petite pile de photo. Le trois quart de ses photos étaient des photos de Veronica, Jughead, Archie et elle, leur de leur première soirée chez pop's, le soir du jubilé, chez pop's lors de la fin de leur somophore et junior, chez pop's lors de jours plus banals, lors de la remise des diplômes avec tout leurs amis, lorsqu'ils avaient enterré la boîte à souvenirs ou tout quatre sur les gradins après leurs derniers jours de lycée. Il y a avait également quelques photos de Jug et elle tout au long de leur relation, la plus part lors de leurs bals. Les photos étaient magnifiques et elles donnèrent les larmes aux yeux à Betty.

«-Où tu as trouvé ça ? Demanda Betty.
-Veronica les gardait sur son Cloud, elle les fait imprimer et elle a fait des doubles pour moi, répondit Jug alors qu'il regardait Betty caresser la photo d'elle et lui lors de leur tout dernier bal, ils dansait un slow, leurs fronts collés l'un à l'autre, elle se souvenait lui avoir donner un doux baiser et lui avoir murmurer qu'elle l'aimait durant cette danse et ça lui donnait des larmes de nostalgie aux yeux. Elle passa à une autre photo au bout de quelques secondes et tomba sur une photo d'Archie, Veronica, Jug et elle chez pop's le soir du Jubilé. Ils étaient dans leur booth et riaient aux éclats autours d'un milkshake, juste avant le premier je t'aime de l'ancien couple. On avait l'air heureux, s'exclama le jeune homme après quelque seconde, ce qui est plutôt surprenant quand on sait tout les drames qu'on vivait à cette époque.
-J'aimerai retourner à cette époque. On était heureux à cette époque.
-Est-ce que je te rendais heureuse ?
-Oui. Extrêmement heureuse, avoua la jeune femme, ses yeux brillaient des milles étoiles qui les remplissaient alors qu'elle le regardait dans les yeux. Tu faisais de moi la plus heureuse des femmes Jug.
-Vraiment ?
-Vraiment. Je te mentirais jamais sur ça. »

Jughead et Betty se regardaient à présent dans les yeux, leurs regards débordants des sentiments qu'ils avaient enfui durant sept longues années, d'un amour auquel ils avaient promis de ne jamais renoncer. L'amour qu'ils se portaient était bien trop puissant pour qu'ils ne puissent résister. Ils s'attiraient comme des aimants, tout comme leurs visages qui a ce moment précis, se rapprochait de plus en plus.

« Juggie... »

Ils n'étaient pas sensés faire ce genre de chose. Tout d'abord à cause d'Archie qui était sûrement chez lui entrain de se faire un sang d'encre pour sa petite-amie mais car leur relation avait encore de nombreux problèmes à régler, de grandes discutions à avoir avant de penser à ce genre de chose. Seulement c'était plus fort qu'eux, ils auraient pu baisser la tête, la tourner ou la reculer, c'était la meilleure option mais ils avaient continué à rapprocher leur tête l'une à l'autre.

Leurs sentiments avaient prit le dessus et ils n'avaient aucun regret car ils savaient qu'ils n'avaient fait que se voiler la face durant ces dernières années et que c'est ici qu'était leur place, auprès de l'amour de leur vie. Alors, dans ce petit bunker, sur ce petit lit de survit qui avait servit plus d'une fois à les aider à se montrer leurs amours pour l'autre, Elizabeth Cooper et Forsythe Pendleton Jones troisième du nom échangèrent le plus doux baiser.