Chapitre 14

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Jughead prenait vraiment soin de Betty depuis leur discussion sur sa peur de rester enfermé pour toujours dans ce bunker, il faisait tout pour qu'elle se sente le mieux possible et pour lui faire oublier qu'elle était confinée dans cette espace clos sous terre. Il savait qu'être enfermé dans un si petit espace pouvait lui rappeler la courte période où elle avait été séquestrée et ce n'est pas ce qu'il désirait, il voulait qu'elle se sente en sécurité à ses côtés. Lorsqu'il voyait qu'elle commençait à se perdre dans ses pensées, il lui changeait les idées, abandonnant ce qu'il faisait pour être sûr qu'elle ne s'inquiète pas trop et qu'elle aille le mieux possible.

Jughead et Betty étaient plus proches que jamais, sans doute même plus proche que lorsqu'ils vivaient ensemble durant leur dernière année de lycée, et ça leur faisait du bien de se retrouver. Ils étaient confortables l'un avec l'autre car ils se connaissaient par cœur pourtant, ils arrivaient à découvrir des aspect de l'autre qui étaient apparues avec l'âge et l'expérience et ce renouveau n'était sûrement déplaisant pour l'un comme pour l'autre.

Evidement, ils s'étaient également énormément rapprochés sur le plan physique, Betty avait gentiment rendue la faveur que Jughead lui avait faite en lui donnant la meilleure pipe qu'il ai jamais expérimenté, le lendemain peu après leur réveil. Depuis ça, ils n'attentaient pas de se séduire l'un l'autre avec plus de faveurs. Ils étaient entrain de jouer au jeu de celui qui craquerait le premier, car même si les préliminaires étaient exquises, ils commençaient vraiment à brûler de désir pour des choses plus sérieuses.

Ils avaient tout de même une certaine retenu, car ils savaient qu'une fois qu'ils céderaient à l'ultime tentation, ils étaient bon pour se préparer pour l'apocalypse lorsqu'ils sortiraient du bunker. Mais ils savaient qu'en réalité, la limite était déjà franchie, même s'ils n'avaient pas couché ensemble pour le moment, le simple fait qu'il s'embrasse chaque soir avant de s'endormir, chaque matin lors du réveil et chaque fois que l'envie leur prenait durant la journée en disait long sur ce qu'il allait se passer une fois hors du bunker.

Cela faisait maintenant dix jours que le bunker leur faisait office de maison et les effets du confinement forcé prenait le dessus, ils en avaient marre d'être enfermé et ça jouaient avec leur nerfs. Jughead et Betty s'étaient donc levés d'un très mauvais pieds et la journée n'était pas allée en s'améliorant donc une dispute avait éclatée pour une raison aussi futile que la cuisson des haricots lors du déjeuné et ils avaient passé l'après-midi à se lancer des regards froids et à s'ignorer.

L'un comme l'autre en eurent vite marre de s'ignorer et c'était d'ailleurs plutôt difficile dans un espace aussi petit que le bunker qui était autre fois la propriété de Dilton Doylet. Seulement, aucun d'eux n'osait faire le premier pas de peur d'énerver l'autre à nouveau, ils ne s'échangèrent donc plus un mot de la journée.

Jughead fit tout de même le premier pas, il prépara le dîner et servit l'assiette de nouille chinoise à Betty avec un léger sourire auquel elle répondit. Ils ne parlèrent pas du repas, le jeune homme ne lui adressa d'ailleurs que très peu de regard mais elle passa presque cinq minute à le regarder en souriant après qu'il lui ai donné l'assiette, l'admirant alors qu'il faisait la chose dans laquelle il brillait le plus.

Ils allèrent se coucher en même temps ce soir là, sans vraiment se concerter. Jughead décida de dormir par terre, ne voulant pas envahir l'espace de la jeune femme maintenant qu'elle était énervée. Il éteignit la lumière et pas même une salutation nocturne ne vint briser le silence pesant qui s'était installé au cour de la journée.

Elizabeth Cooper tourna et se retourna dans le petit lit de camps pendant une bonne dizaine de minute sans jamais trouver la position adéquate et elle comprit bien vite qu'elle n'arriverait pas à dormir tant que les bras de Jughead ne seraient pas autour de sa taille. Elle décida donc qu'il était temps de mettre faim à cette mascarade.

«-Jughead, chuchota Betty.
-Quoi ? Répondit le dénommé sur le même ton, ayant lui même du mal à trouver le sommeil sans la jolie blonde.
-Le lit est pas confortable, il me fait mal au dos.
-Et alors ? Il y a rien que je puisse faire Betty.
-Je peux dormir avec toi ? Ça sera peut être plus confortable par terre.
-T'es chiante ! Allez dépêche toi de venir ! »

Ils avaient passé toute la conversation à chuchoter, du moins jusqu'à ce que Jug prononce ces derniers mots et bien qu'ils soient dans le noir Betty pouvait voir son sourire remplie de joie. Elle savait que son argument était vraiment le plus nulle qu'elle ai pu sortir de toute sa vie et elle allait probablement passer une nuit horrible mais elle savait que ça valait le coup dans les bras de Jughead.

La jeune femme prit sa couverture avec elle sachant que les nuits dans le bunker étaient souvent glaciales ainsi que son oreiller pour un minimum de confort. Elle se glissa ensuite dans le sac de couchage de l'homme qu'elle aimait, il était à l'origine prévu pour une personne mais elle savait d'expérience qu'ils passaient à deux sans aucun problème. Elle mit ensuite la seconde couverture sur le sac de couchage et accueillit les bras de Jughead.

Une fois allongée et dans les bras du jeune homme, leurs visages ne se retrouvèrent plus qu'à quelques centimètres et ils ne mirent pas longtemps avant de s'échanger des baisers rempli d'amour, se murmurant qu'ils étaient désolés entre chaque baisers, se caressant les cheveux et les joues. La jolie blonde jugea ensuite que le torse de Jughead étaient plus confortable que son propre oreiller et elle posa donc sa tête dessus.

«-Tu sais, fit doucement Betty alors qu'un silence reposant englobait la pièce, même si je vais bientôt devenir folle à force d'être enfermée ici, si je pouvais tout refaire, je referais la même chose. Être enfermé dans ce bunker à été la meilleure qui me soit arrivé, il m'a mené à toi, il m'a permis de te retrouver. Et je le referais mille fois s'il le faut. Je ne veux plus jamais te perdre.
-Tu ne me perdrais jamais, parce que je sais que je suis incapable de rester loin de toi à nouveau. Je suis content d'être rentré à Riverdale, parce que c'est grâce à ça que nos chemin se sont recroisé et je n'ai jamais été aussi heureux, ces septs dernières années, qu'avec toi dans ce bunker. »

Betty était émue au larmes mais elle les retint et se contenta de donner un baiser remplit d'amour. Leur relation était loin d'être parfaite, ils avaient encore de longues discussions à avoir, certaines attendant depuis des années et ils avaient d'énormes à régler, par eux mêmes, ou à deux. Mais, ils savaient qu'ils survivraient car leur amour étaient plus fort que tout ça et il en valait largement la peine.

The bunker Où les histoires vivent. Découvrez maintenant