The bunker

Chapitre 22

Archie était dans son salon avec Betty, il était entrain de balayer un peu. Sa copine était assise sur le canapé et lisait un livre nommé the outcast. Archie ne l'avait jamais lu, il avait eu très peu d'occasion de lire à l'armée ou même depuis qu'il était rentré à Riverdale mais ce livre semblait particulièrement intéressant. Pas seulement parce que c'était le livre de Jughead, les avis que le jeune rouquin avait lu sur ce livre avait été très positifs et il avait donc envie de lire un bon livre.

Le jeune rouquin regarda sa petite-copine quelques secondes et il ne fut pas vraiment étonné de voir que cette dernière avait les larmes aux yeux. Elle était mélancolique depuis qu'elle était ressortie du bunker, du moins encore plus qu'avant, il savait que Betty était dans une mauvaise passe ces derniers temps. Il détestait la voir comme ça, Betty était son amie depuis des années et il n'avait jamais supporté de la voir triste, aux yeux d'une jeune soldat, ses amis ne méritaient rien d'autre que le meilleur et le bonheur.

Bien qu'Archie n'ai jamais obtenu son diplôme de fin de lycée, il n'était pas bête, il se doutait qu'il s'était passé quelque chose entre Betty et Jughead. Il n'en voulait pas à ses amis, il n'y avait pas vraiment d'amour entre Betty et lui, ils s'étaient mis ensemble parce qu'ils étaient seuls, qu'ils avaient une bonne alchimie et qu'ils avaient confiance l'un en l'autre mais Archie avait toujours su qu'à la seconde où Betty ouvrirait les yeux, se rendant compte que Jughead était fait pour lui, il serait effacé du tableau.

Et ça lui allait, car il mentirait s'il disait que ces deux semaines auprès de Veronica n'avaient pas ravivé la flamme. Les sentiments qu'il avait enfuis pour la louve de Wall Street durant ses dernières années étaient sorti de leur cachette et il était désormais impossible pour Archie de les ignorer. Une partie de lui espérait bêtement que ses sentiments envers Veronica soient réciproques mais il savait qu'elle devait probablement le haïr pour ce qu'il lui avait fait au lycée.

Archie regrettait que les choses aient temps changé entre Betty, Veronica, Jughead et lui. Ils étaient toujours amis dans un certain sens, du moins ils seraient toujours là l'un pour l'autre en cas de problème mais les choses étaient vraiment différentes. Ils étaient inséparables avant et maintenant, ils n'avaient plus que les discutions futiles, ne passaient que très peu de temps ensemble et pire, parfois même ils préféraient s'ignorer pour éviter les situations gênantes.

On devrait apprécié d'être tous aussi proches, mais parfois ça me terrifie.

Archie aurait dû réfléchir plus à la signification de cette phrase. Déjà à cette époque Jughead avait su. Il avait su que le jour où il y avait les un problème entre eux, un véritable problème,un véritable conflit qui n'incluait pas une personne extérieur, tout changerait. Archie voulait arranger les choses et discuter mais il avait peur, tout comme Veronica, Jughead et Betty, ils savaient tous qu'une partie d'eux s'empêchait d'être complètement honnête par peur de perdre leurs amis. C'était pour ça qu'ils n'avaient jamais vraiment eu cette discussion lourde en conséquence. Dans cette histoire, Archie et Betty avaient le plus de tords mais c'étaient leur faute à tout les quatre s'ils ne se parlaient plus vraiment aujourd'hui , ils n'avaient jamais réglé leur problème et ça leur avait coûté leur proximité. Ils s'étaient perdu de toute manière.

Ces dernières années, les quatre membres du petit groupe avaient vécu des choses traumatisantes chacun de leur côtés et pour une raison qu'il ignorait, Archie était persuadé que les choses n'auraient pas été si déchirante, si traumatisante pour eux, s'ils étaient ensemble, s'ils pouvaient se parler, s'écouter, se consoler et s'entraider comme ils le faisaient avant. Ils auraient été psychologiquement plus stable ou en tout cas, ils n'auraient plus à vivre avec les démons de leurs passées, ils auraient été plus heureux s'ils auraient toujours été amis durant toutes ses années. Ils avaient toujours réussi à régler leurs problèmes bien plus facilement lorsqu'ils étaient tout les quatre mais aujourd'hui ils étaient trop fiers et trop blessés pour avoir cette grande discussion qui attend depuis septs longs années.