Chap 10 : comme une brise fraîche sur une branche sèche

12 3 1
                                    




PDV Kim Jin-seok







_ Han-Byeol dépêche t...


Je la vois venir à moi en courant. Ses cheveux volent au vent, elle a un sourire resplendissant aux lèvres, ce qui me déstabilise de suite.

Et lorsqu'elle arrive à mon niveau, sans prévenir, elle virevolte, tournant sur elle même tel un magnifique papillon. Le sourire qui en ressortait, qui se dévoile est tout simplement hypnotisant, presque envoûtant. Je ressentis l'envie de la rejoindre et danser avec elle telle une âme heureuse dans le vent, dans l'espace.

Les rayons de soleil ne faisaient qu'accentuer la blancheur de sa robe, de son sourire, de ses épais cheveux.

J'avais devant moi une œuvre d'art, une relique antique qui éveillerait l'étonnement et l'émerveillement de tous.

Je me devais à tout prix de la cacher de touts et de tous.



_ alors... Ne suis-je pas magnifique ?


_ elle te va bien. Dis-je aussitôt en détournant mon regard.


Elle sourit grandement, puis sautilla  près de moi, et c'est en penchant la tête d'un côté qu'elle dit d'un air attendrissant :


_ tu ne me dis pas que je suis jolie avec, Hm ?




Je sais qu'elle s'autorise cette proximité entre nous simplement  pour me mettre mal à l'aise, sachant pertinemment que je ne suis pas indifférent à sa présence. Comme si elle voulait réveiller en moi mes envies primaires que j'ai longtemps refoulé.   

Elle ne sait pas ce qu'elle fait.

Fouillant son regard insistant comme la peste, je disais :

_ arrête tu... Tu es bien trop près... Elle se rapproche encore plus. Bon ça suffit ! Dis-je en tenant ses avant-bras pour la tenir à carreaux. Je te trouve jolie avec cette robe. Elle te va à ravir. C'est tout ce que tu voulais entendre ? Maintenant allons-y.


Curieusement silencieuse lorsque je monte dans la voiture, Han-Byeol ne bouge d'un pouce, ce qui me força à sortir la tête de la fenêtre et de dire :


_ Ne sois pas comme ça. Je ne suis pas fâché, d'accord ? Monte maintenant. Dis-je d'une voix douce pour qu'elle m'écoute.




Heureusement pour moi, Han-Byeol m'a toujours écouté. Elle monte simplement dans la voiture, puis croise les bras lorsque je démarre.

Je n'aime pas la voire comme ça.

Quand elle est vexé, chiffonnée ou boudeuse ma conscience ne demeure jamais sereine. Il me faut impérativement éclaircir l'affaire. Elle est un peu comme une enfant que l'on doit toujours rassuré.

Dans ce cas, je prends sa main et la pose sur mon cœur. Elle ne sursauta pas, comme si ce geste était tout bonnement anodin. Mon étoile posa simplement ses yeux à cet endroit précis. Puis je dis, profondément :




_ ce cœur arrive à battre parce que toi, Han-Byeol, tu as bien voulu de moi. Tu es ma source d'inspiration, mon tout alors, ne sois pas triste sinon je serai pas tranquille.


À ces mots, je la vois froncer légèrement les sourcils et soupirer lourdement comme si elle était confuse. Puis elle lève ses iris sur moi et me dit rassurante :

Cette femme, mon étoile [En réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant