ᴅɪx-ʜᴜɪᴛ - ʙᴏɴᴊᴏᴜʀ « ᴘᴀᴘᴀ »

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⚠️ ce chapitre comporte des scènes de violence ⚠️

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⚠️ ce chapitre comporte des scènes de violence ⚠️

Après avoir passé une bonne partie de la journée au studio avec Mathieu, j'ai décidé de rentrer à la maison pour prendre une bonne douche et commander à manger. Quand je sors de mon dressing, j'envoie des messages à Mat' pour lui demander de se dépêcher parce que la commande allait bientôt arriver et que je voulais pas manger la nourriture froide.

Soudain on frappa à ma porte. J'ai commencé à sauter de joie en pensant que c'était Mathieu qui s'était vraiment dépêché, pour une fois. Je me rue à la porte, et mon cœur rate un battement lorsque je me trouve nez à nez avec mon géniteur qui est censé être mort.

Géniteur : Salut ma fille, je vois qu'avec ta mère vous êtes toujours aussi naïve, vous avez vraiment cru que j'étais mort et vous êtes revenues sans précautions. Quelle erreur...

Il s'approcha de moi et me poussa sur le sol, je suis tétanisée, je n'arrive pas à me défendre. Il commença à me rouer de coup, dans les côtes, dans les seins, dans le ventre, sur le crâne. Je n'arrive même plus à comprendre ce qu'il se passe et il me demande en m'étranglant :

Géniteur : Où est ta mère ?

- Elle... morte. je balbutie.

Géniteur : ARRÊTE DE MENTIR SINON C'EST TOI QUI VA CREVER ! il hurle. 

- Elle a fait une récidive de son cancer et elle est morte en mars. je dis avec le peu de force qu'il me reste.

Géniteur : PUTAIN ! il me jette au sol. 

Il m'assomma avec une poêle, je sais pas trop ce qui c'est passé ensuite mais je crois qu'il a détruit tout mon appartement. Après une demi-heure, il est parti. Je voulais prendre mon téléphone mais je n'avais pas de force. Alors, je dis à Siri d'appeler Mathieu mais ma voix n'est pas assez forte, sans succès. Je n'ai plus qu'à attendre que quelqu'un me trouve, si je ne meurs pas avant.


Après avoir discuté avec les p'tits du quartier, je me dirige dans ma voiture et me bouge le cul parce que sinon je sais que Juliette va m'engueuler, pour elle la bouffe c'est sacré

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Après avoir discuté avec les p'tits du quartier, je me dirige dans ma voiture et me bouge le cul parce que sinon je sais que Juliette va m'engueuler, pour elle la bouffe c'est sacré. Cinq minutes plus tard, je me gare en bas de chez elle. Quand j'arrive devant le bâtiment, je vois un inconnu sortir par la porte, il a l'air d'avoir la rage celui-là. J'y prête pas trop attention et je monte au deuxième étage et frappe à la porte. Je suis étonné de voir que cette dernière est ouverte, quand je rentre dans l'appart' je découvre une scène d'horreur avec Juliette effondrée devant moi, remplie de plaies et de coups. Mon sang ne fait qu'un tour et je fonce vers elle.

- JULIETTE, il s'est passé quoi putain ? répond moi ! réveille toi. j'hurle.

J'essaye de la réveiller mais rien ne fonctionne, j'choppe mon bigo et appelle le SAMU. C'est à ce moment là que j'comprends aussi que le mec qui a fait ça, c'est sûrement celui qui est sorti du bât' et que j'ai ignoré. Maintenant, il est trop tard pour le rattraper, il faut que je reste avec Juliette. Elle a besoin de moi, alors après avoir raccroché avec le SAMU, j'appelle mes gars du quartier et leur fait un topo du gars, comme ça s'ils le croisent, ils leur règleront son compte même s'il doit s'être déjà bien barré pour pas être repéré.

Le SAMU arrive une vingtaine de minutes plus tard et embarque Juliette. Pendant que nous sommes dans l'ambulance, j'appelle Jasmine et l'informe de la situation, elle m'a dit qu'elle prendrait le premier train et qu'elle serait là le plus vite possible. Quand on arrive à l'hôpital, les médecins m'informent que Juliette doit aller au bloc d'urgence à cause du coup qu'elle a reçu dans le crâne. Alors je m'assois dans la salle d'attente et j'attends. Je crois devenir fou, je m'effondre, qui est le connard qui a osé faire ça à Juliette sans raisons ? J'attends une heure jusqu'à ce que un policier s'approche de moi. J'ai un peu les mains moites, j'suis pas trop pote avec les bleus.

Policier : Bonjour, nous avons été contactés par l'hôpital après l'admission de votre amie. Pouvez-vous nous expliquer comment elle s'est retrouvée dans cet état ? Il sort son carnet.

- Oui, je devais la rejoindre pour manger chez elle. Quand je suis arrivé à l'entrée de son bâtiment, j'ai vu un homme, sortir très énervé. Je l'ai pas calculé au début et je suis monté dans l'appart qui était carrément détruit. Les meubles, la vaisselle, tout. Et j'ai trouvé Juliette au sol qui crachait du sang, inconsciente. me remémorer ça, me fait trop mal au cœur.

Policier : D'accord monsieur, pourriez-vous me décrire cet homme ?

J'ai passé quelques minutes à décrire l'homme au policier : Un homme très grand, genre 2m avec les cheveux poivre et sel et avec un regard aussi noir que les abysses. Quand il récolta toutes les informations dont il avait besoin, il me remercia et s'en alla. Plusieurs heures plus tard, un médecin s'approche de moi :

Médecin : Vous êtes là pour Madame Juliette Pasliat ? j'acquiesce. Elle vient de sortir du bloc. On a réussi à la stabiliser mais elle a besoin de beaucoup de repos. En effet, elle a reçu plusieurs traumatismes dans l'ensemble de son corps qui ont été très violent. Elle a plusieurs fractures et devra rester en fauteuil roulant pendant quelques temps. Nous avons beaucoup de chance qu'elle ne soit pas tomber dans le coma. Je pense pas que vous pourrais la voir aujourd'hui, revenez plutôt demain matin. il termine.

- D'accord merci beaucoup docteur.

Je sors de l'hôpital et rentre chez Juliette dont j'avais gardé les clés pour aller ranger, nettoyer et jeter tous les débris dans son appartement. La police est déjà passé pour prendre les éléments nécessaires à l'enquête. J'envoie aussi un message à Jasmine pour lui dire de me rejoindre chez Juliette, qui habitait à 5 minutes à pied de la gare. Une heure plus tard, Jasmine m'a rejoint pour reconstituer l'appart' de Juliette.

Jasmine : Mais qui est le fou qui a fait ça ? s'exclama t-elle, en ramassant les débris de verre sur le sol.

- Je sais pas mais si je le croise je le bute. rétorquais-je, les poings serrés.

Jasmine : Calme toi Mathieu, laisse faire son boulot aux policiers, je sais que tu les aimes pas trop, mais c'est pas le moment de se rajouter des problèmes. Surtout que Juliette n'aimerait pas que tu te mettes en danger pour elle. 

Je sais qu'elle a raison au fond. Mais j'ai tellement la rage contre cette personne. 

Nous avons passé quasiment toute la soirée à remettre en ordre l'appartement de Juliette, puis nous sommes restés dormir ici pour être plus près de l'hôpital pour aller la voir le lendemain.

𝐏𝐋𝐊 ꧂ 𝐓𝐨𝐮𝐭 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞𝐫, en pause Où les histoires vivent. Découvrez maintenant