ᴠɪɴɢᴛ - ᴘʀᴇssɪᴏɴs

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jeudi 30 mai 2019,

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jeudi 30 mai 2019,

J'ai accompagné Juliette pour faire ses examens de contrôle après son agression au début du mois. J'attends dans la salle d'attente lorsque mon téléphone sonne. C'est Mathieu. Je décroche et commence à parler très rapidement.

Mathieu : Ils l'ont retrouvés ! Il va pouvoir enfin être en taule ! s'exclama t-il.

- Oh putain ! Mais c'est génial, enfin !

Mathieu : Oui, par contre... Juliette doit aller au commissariat pour confirmer que c'est bien lui... Je sais ce que ça va lui faire, j'ai essayé de négocier mais c'est obligatoire. me confia t-il.

- Quand elle aura fini ses examens, je vais lui en parler mais je te promets rien.

Mathieu : D'accord, merci tiens moi au courant.

- T'inquiète. dis-je en raccrochant.

Juste à ce moment-là, Juliette reviens dans la salle d'attente avec des béquilles et non plus en fauteuil roulant.

Juliette : J'ai plus besoin du fauteuil ! s'exclama t-elle, avec joie.

- Je vois ça ma p'tite. je lui réponds en rigolant. Allez on va dans la voiture !

Nous nous dirigeons vers la voiture, nous nous installons et avant de démarrer je me tourne vers Juliette pour lui poser la question qui fâche.

- Mathieu m'a appelé pendant tes examens... Ils ont peut-être retrouvé ton père et il faut que tu ailles l'identifier, tu peux le faire ?

Juliette : Hum... Oui, il faut que je le fasse, je vais y arriver si je suis avec vous. me dit-elle en esquissant un sourire.

- D'accord alors allons-y.

Je démarre et une vingtaine de minutes plus tard, nous nous retrouvons au commissariat. Mathieu, qui attendait déjà depuis un petit moment à l'extérieur, se dirige vers nous. Il pris directement Juliette dans les bras pour la rassurer avant qu'elle ne rentre à l'intérieur du bâtiment. Parce qu'il ne veut pas rentrer, vu sa réputation... Bref, après ça, on est rentrées dans le poste de police. Un officier nous mena vers une salle avec une petite fenêtre miroir qui empêche la personne de l'autre côté de voir les personnes qui rentrent pour l'identifier. Dès l'instant où nous sommes rentrées dans cette pièce, j'ai pu voir la déception dans les yeux de Juliette. Ce n'était pas lui, il est toujours en liberté. Elle informa donc le policier et nous rebroussons chemin vers la sortie. Juliette éclata en sanglots, je pense qu'elle est soulagée de ne pas avoir du le confronter de nouveau, mais elle est aussi inquiète qu'il soit toujours en liberté et donc elle est toujours en danger. Nous sommes tous les trois à l'appartement et Mathieu et moi avons passé toute la soirée à consoler Juliette. Quand elle s'est enfin endormie, Mathieu l'a pris et mise dans son lit, puis retourna dans le salon.

- Faut qu'on fasse quelque chose, c'est en train de la bousiller cette histoire. je peste.

Mathieu : Oui t'as raison, elle a besoin de changer d'air. Quand elle aura plus de béquilles, je vais l'amener en voyage. il se retourna vers moi. Ah et aussi si t'as besoin ou que tu dois retourner chez toi, tu peux, je m'occupe d'elle.

- Non mais t'inquiètes pas pour moi, je préfère être ici. Sinon je vais me faire un sang d'encre. Déjà que je m'en  veux d'être partie...

Mathieu : T'as pas à t'en vouloir Jas', c'est pas notre faute. On aurait jamais pu imaginer ce qui allait se passer, Juliette non plus d'ailleurs.

- Je sais... je soupire.

𝐏𝐋𝐊 ꧂ 𝐓𝐨𝐮𝐭 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞𝐫, en pause Où les histoires vivent. Découvrez maintenant