Partie 2 : Tout pour les miens

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22 Juillet -
Appartement de Lia

«  A vaincre sans péril on triomphe sans gloire »

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« A vaincre sans péril on triomphe sans gloire »

Jamais je n'aurai réussi à aimer Paris, c'était au dessus de mes forces, cette ville me dégoûtait. L'image que les films renvoyaient d'elle, était loin de la vision que j'en avais. Tout ici, me rappelait les drames de mon enfance, de ma vie.

Quelques mois étaient passés depuis mon dernier passage et je suis déjà de retour. C'est incroyable, j'ai passé cinq en de ma vie à éviter Paris et pourtant, voilà deux fois que je rentre en moins d'un an, ça relèverait presque du miracle. Il faut croire que certaines choses ont changé.

En retrouvant le tarmac de Roissy-Charles-De-Gaulle, je me suis surprise à être contente de me trouver ici.

J'aurai pourtant dû comprendre, que rien ne se passerait comme prévu. Ça n'avait jamais été le cas. Pourquoi cela l'aurait été cette fois-ci ?

Cette ville ne m'avait jamais porté chance, cette affirmation ne m'avait jamais paru aussi vrai.

Ça faisait des jours que je me creusais la tête, sans trouver comment nous sortir de cette situation. C'est bien la première fois qu'aucune solution miracle ne me venait à l'esprit. Je me sens dépassé par les évènement, je perds jour après jours l'espoir de nous tirer de cette mauvaise passe.

Miguel avait raison, nous aurions dû nous débarrasser de Gabriel en lui collant une balle dans la tête tant qu'on en avait encore la possibilité.

C'est trop tard maintenant. Je pouvais pas me résigner à ôter la vie d'un homme, je me suis obstinée à lui dire que nous n'étions pas des meurtriers et voilà le résultat, nous sommes dans la merde comme jamais nous l'avions été auparavant.

Je peux pas dire que nous sommes des enfants de cœur, Miguel et moi avons fait des choses par le passer dont nous ne sommes pas fière. Nous avons à mon sens déjà suffisamment noirci nos âmes, nous n'obtiendront jamais l'absolution de nos péchés, mais assassiner quelqu'un, allait au delà de mes limites.

Au vu de la situation, je regrettais maintenant amèrement cette prise de position. On aurait dû en finir.

J'aurai jamais dû non plus écouter Hakim. L'idée venait de moi à la base, je la trouvais merdique, mais il m'avait garanti que c'était la meilleure chose à faire.

Je me suis laissée influencer, j'ai pas écouté mon instinct. Résultat des courses nous sommes fait comme des rats.

La situation est pire qu'au départ. Je passe mes journée à retourner le problème dans tous les sens, pour toujours arriver à la même conclusion : Nous sommes foutus !

La fuite semble être notre seule option, mais ça ne me plaît pas. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Ça ne me ressemble pas.

Tout pour les miens. [Hakim]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant