25 avril -
Paris.«Il changeait d'humeur à la vitesse de la lumière c'était aussi déroutant qu'énervant.»
De petits doigts se posèrent sur mon visage et me caressèrent si doucement la joue, que je n'eus aucune envie d'ouvrir les yeux, c'était si agréable que j'aurai pu rester comme ça des heures.
Ce genre de moment, pourtant simple, était de loin mes préférés. C'etait ça la vie à mon sens.
Ma nuit avait été trop courte, beaucoup trop courte. Je n'avais aucune envie de quitter ce petit cocon douillet. Les petites caresses se transformèrent en légers tapotements sur les joues, voyant que cette technique ne fonctionnait pas non plus, Rafa attrapa mes cils pour tirer sur ma paupière et m'obliger à ouvrir les yeux.
Ses " debout marraine" prononcés à répétition, avec entrain et sa petite voix enfantine finirent de me faire capituler.
Ce gosse finira par avoir ma peau !
Je lui donnerais le Bon Dieu sans confession. J'abandonnerais tout ce que j'ai, pour entendre son rire et voir son sourire étirer sa petite bouche pour le restant de mes jours.
Le petit joint que je devais fumer avec Hakim c'était transformé en toute une nuit dans sa voiture. Nous n'avions pourtant pas fait grand chose, si ce n'était fumer et bavarder.
Nos discussions étaient entre-coupées de longs moments de silence, mais ce n'était pas vraiment dérangeant, je crois que la seule présence de l'autre nous suffisait et que nous nous sentions bien comme ça.
Je devais admettre que mon départ avait eu le mérite de faire taire cette obsession que je nourrissais à l'égard d'Hakim.
Il m'arrivait quelques fois de penser à lui, mais je travaillais tellement que j'avais fini par le ranger dans un coin de ma tête. Plusieurs jours pouvaient s'écouler sans que le Kabyle ne s'invite dans mon esprit.
Je crois que ce fut pareil pour Hakim, ne plus m'avoir dans son champs de vision à longueur de journée, rendit pour lui aussi, les choses moins compliquées.
Au cours de ces quelques mois, nous avions gardé qu'un contact très léger, qui se résumait à un ou deux messages toutes les semaines.
Si j'avais pu penser un moment, que cette histoire ou aventure -je ne savais même pas comment l'appeler-appartenait au passé, que nous nous étions égarés un temps comme deux adolescents au cours d'une amourette de vacance, j'avais pris conscience pendant la soirée que ce n'était finalement pas si simple.
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Tout pour les miens. [Hakim]
General FictionSon instinct lui chuchote : " vos vies sont en danger " Il n'y a pas de limite, lorsqu'on agit pour la famille. 🌑 Lia et Hakim Partie II