Le Labyrinthe - Newt (terminé)

Chapitre 8 : rester au lit

La question de Thomas me coupa le souffle.
Ma gorge se noua et ma respiration s'accéléra.
Newt le remarqua presque immédiatement.

- Si tu veux pas en parler, insista t-il, t'es pas obligée.
- Où est-il ? demandai-je.
- Il est au Gnouf et sera banni ce soir, dit Minho.

D'un certain côté, j'étais soulagée, mais de l'autre, culpabilisante sur le fait que Hank était un des proches partenaires de Minho.

- J'étais entrain de chercher des camomilles pour Clint, commençai-je, quand il est apparu. Il s'est jeté sur moi et commençai a me répéter toutes sortes de choses qui avaient aucuns sens.
- Quels genre de chose ? interrogea Thomas.
- Il me disait que j'étais la solution, que je devais lui dire, que je me souvenais de tout...

Ma voix se brisa et des larmes commencèrent à couler.

- Il m'a menacé avec un couteau. Il allait me faire du mal.

Un long silence suivit.
Newt serra les poings tandis que Minho accompagnait Chuck dehors.

- Marie, soupira Thomas, je suis tellement désolé..
- Ne le sois pas.

Thomas s'en alla après quelques minutes de discussion.

- Newt?
- Oui ?
- Est ce que... tu as des flash... de... de ta vie d'avant ? Ou alors est ce que, à chaque fois que tu fermes les yeux, tu entends quelqu'un te parler ?

Newt se pencha, visiblement étonné de la question que je venais de lui poser.

- Oui, avoua-t-il après quelques secondes, ça m'arrive toujours d'ailleurs. Plutôt des flashs, dans une sorte de laboratoire avec des lumières braquées sur moi, c'est souvent bref. Par contre, jamais j'ai eu des voix dans ma tête. Pourquoi cette question ?
- Quand je fermes les yeux, une voix, un écho, me parle. Il me dit des choses que je ne comprends pas. Il me parle de radiations, que nous sommes la solution, et puis, il cri mon prénom. Je me réveille ensuite.

Newt me regarda en arquant un sourcil.

- Tu devrais en parler à Alby, dit-il.
- Je verrai.

Il était toujours assis sur mon lit. La situation était devenue gênante.

- Tu peux rester encore ici, si tu le souhaites, proposa Newt.
- Non ! protestai-je, je veux être utile!
- Marie...

Je me levai d'un bon, voulant sans doute lui prouver que j'étais parfaitement capable d'effectuer mon travail.

- Et puis, ajoutai-je, c'est pas comme si j'étais coureur... medjack c'est pas forcément épuisant comme boulot.
- Non, tu restes ici. Je pense que tu te rends pas bien compte de ce qu il vient de t'arriver.
- Justement, je préfère me changer les idées le plus rapidement possible.

Newt soupira, voulant sans doute éviter une dispute inutile. Il était sur le point de partir quand je me souvins de quelque chose.

- Newt ?

Il se retourna.

- Oui ?
- Qu'est ce que tu voulais me dire tout à l'heure avant que les gars nous interrompent ?