Le Labyrinthe - Newt (terminé)

Chapitre 18 : je t'aime

Je rougis face à la remarque de Thomas.

- Marie, sérieusement, dit Minho, qu'est ce que tu as vu?
- Minho, intervint Newt, laisse la, elle vient de se réveiller, on en parlera après.

Je lâchai un sourire reconnaissant face à Newt. En effet, parler de ce que j'avais vu était là dernière chose que je voulais faire pour l'instant. Les garçons partirent après quelques minutes à s'assurer que j'allais bien. J'attrapai le bras de Newt.

- Newt, reste, s'il te plaît, murmurai-je.

J'avais la tête baissé, mais je pu sentir son regard sur moi. Je levai les yeux. Il rougissait. Cette vision de lui me rassura, comme si sa présence suffisait à me rendre heureuse.

- D'accord Marie, dit il en s'asseyant sur une chaise.

Après quelques minutes de silence, je déclarai :

- La dernière fois, tu allais me dire quelque chose, mais tu n'as jamais finis ta phrase. C'était quoi ?

Il se crispa immédiatement. Le rouge lui monta aux joues. Intérieurement, je souhaitai que sa phrase soit « Marie, je t'aime ».

- Ecoute Marie, commença-t-il, tu viens de te réveiller et je veux pas te brusquer alors-

Je lui coupai la parole d'un geste de la main.

- S'il te plaît, Newt, demandai-je, malgré toutes les mésaventures qui me sont arrivés, je peux pas m'empêcher de penser à-
- Je t'aime Marie.

Mon coeur manqua un battement. Je regardai Newt les yeux écarquillés. J'avais émis l'hypothèse, en effet, qu'il me dirait ça, mais mon cerveau me persuadait sans cesse que cette illusion était vaine.
Face à mon manque de réaction, Newt continua.

- Je t'aime, depuis le premier jour. Je n'ai jamais ressenti ça Marie, à chaque fois que je te vois je m'imagine ce que ça ferait de me réveiller à côté de toi, de t'embrasser, d'être tout simplement à tes côtés pour le restant de mes jours. Quand Hank t'as attaqué, je n'ai jamais été si en colère, quand tu t'es aventuré dans le Labyrinthe, j'ai jamais passé une nuit aussi horrible. Je n'ai jamais autant tenu à quelqu'un de toute ma vie, d'autant que je me souvienne.

Mes yeux s'écarquillèrent et, comme un automatisme, je souris. Un immense sourire. Un sourire qui indiquait explicitement ma réponse.
Newt s'en rendit compte et je remarquai ses joues s'empourprer encore plus qu'elles ne l'étaient déjà.
Il s'approchait mais se recula d'un coup.

- Non, murmura-t-il.
- Quoi ?
- Écoute Marie, tu viens de subir la transformation, je ne veux pas que ça aille trop vite. Je n'aurais pas du te dire ça, tu es encore sous le choc.

Je sentais que sa réponse était bienveillante, mais je ne pu m'empêcher d'être vexée.
Newt m'attrapa les mains.

- S'il te plaît Marie, repose toi, on verra après.

Il me sourit et j'hochai la tête. D'un certain côté, il n'avait pas tort, malgré le fait que je n'en laissais pas l'impression, j'étais encore troublée. Sur ce, il s'installa sur la chaise, me demandant de m'endormir pendant qu'il veillerait sur moi. J'aurais voulu savoir ce qu'il allait faire lorsqu'il avait commencé à s'approcher, mais mes questions furent vite remplacée par un sommeil sans rêve.