Retour dans le passé : 20 ans auparavant

Une Nouvelle Chance

Jamais au grand jamais James Potter ne s'était retrouvé à ne pas savoir quoi dire. Et autant dire que ça ne lui plaisait mais alors pas du tout. Malheureusement rien ne voulait sortir de sa bouche...

Il y avait un truc qui lui échappait, Merlin comment, ce connard pouvait  avoir le même nom de famille que lui ?!  Juste le fait d'imaginer sa mère s'occuper d'Aaron comme de lui, lui donna l'envie de vomir ses tripes.
Il réfléchit donc une nouvelle fois, il n'avait pas de cousin en date possédant le nom d'Harry... Ça aussi c'est bizarre pourquoi Harry et pas Aaron ? Ne pas avoir la réponse le rendait fou et pourtant il avait l'impression d'avoir la solution juste sous le nez... Il releva la tête et croisa le regard émeraude de l'amour de sa vie... Il tourna cette fois la tête vers Sirius qui était toujours sur un Peter à moitié évanoui... Ou peut être totalement évanoui... Ohh pis il en avait rien à faire de ce traître ! Même si il ne devrait pas, son cœur se serra, c'était son meilleur ami et il l'avait trahit sans aucun scrupule !
Une petite voix dans sa tête lui rappela que c'était grâce aux deux jumeaux qu'ils étaient tous au courant... Mais comment eux avaient été au courant de ça ?
La colère de James remonta en flèche, il se leva pour la quatrième fois de la soirée du banc de la Grande Salle pour se diriger vers la porte.
Mais au même moment là porte s'ouvrit sur un homme complètement blanc au visage ressemblant singulièrement à un... serpent...

James sous le coups de la surprise avait reculé d'un bond en arrière se prenant au passage  les pieds dans les jambes inertes du rat...

Sirius se redressa en une fraction de seconde en entandant le bruit.
James vit le visage de son meilleur ami se figer de peur. Cependant il remarqua rapidement que ce n'était pas le monstre qui venait de faire son entrée qu'il fixait, mais un corps inerte sur le sol gelé, plus précisément le corps d'Aaron Peterson...

Ils entendirent un cri de douleur provenant du couloir. Leslie était à terre en train de pleurer en se tenant le bras gauche, on voyait du sang s'échapper. Alors que la jeune fille était toujours au sol une femme arriva dernière elle et lui tira la nuque en arrière. La femme en question ressemblait étrangement énormément à la cousine complètement fêlée de Sirius : Bellatrix ou trixi comme il aimait l'appelé enfin bien évidemment pas devant elle elle risquerait de lui refaire le portrait en deux temps trois sorts... (désolée j'étais vraiment obligée de la faire celle là)

Il vit Sirius sur le point de courir pour  sauter à la gorge du gars blanc comme neige en face d'eux qui se disait être le Seigneur des Ténèbres....il  le retint au dernier moment et évita de justesse un coup de point de celui-ci... Merlin il lui prenait quoi à Sirius là ? Un Mangemort en moins il devaig être content comme lui l'était en ce moment !

Il vit un sort sortir de la baguette de pseudo Voldemort pour attaquer Dumbledore. Le vieux professeur riposta immédiatement avec une aisance incroyable, alors que les professeurs faisaient reculer les élèves et les plaçaient derrière une sorte de mur magique. James fut lui même attraper sans ménagement et mis derrière le mur.

La Bataille entre le vainqueur de Grindelwald et l'homme faisait rage au beau milieu de la Grande Salle, Dumbledore était un sorcier extrement puissant c'était indéniable mais en toute franchise l'homme qui lui faisait face était aussi d'une puissance vraiment remarquable. James avait quelques doutes sur la réelle blancheur des sorts sortant des baguettes...

Autour de lui, tous hurlaient de peur s'ils n'étaient pas en larmes. D'autre comme les Serpentards regardaient la scène avec un sourire tout sauf sympathique en coin. James pour sa part était complètement paralysé devant la scène pas de peur mais d'une sorte de transe ou aucun de ses membres ne voulait bouger.

Soudain, une voix retentit dans la Grande Salle faisant se figer toute la pièce y compris le combat...

C'était une voix fluette comme celle d'une petite fille, pourtant les mots qu'elle disait étaient loin de ceux pouvant convenir à une enfant :