Comment vivre avec des vampires ? (EN CORRECTION)

Chapitre 25

Point de vue : Lily

Nous marchions, Benjamin et moi, sans aucuns bruits vers la forêt, je regardai l'heure sur mon téléphone : 22h53 .

"- Lily ranges ça tout de suite, me dit Benjamin .
- Oh ça va !
- Tu vas faire fuir nos proies enfin !
- Ça va on chasse pas des animaux non plus, ils ont des téléphones aussi ! m'exclamai-je assez fort .
- Parles moins fort ! Enfin tu veux vraiment déguster un bon premier repas ou pas ?
- Bien sûre que je veux bien manger ! Mais tu m'as dis qu'on allait chercher les villas des gosses de riches qui font la fête ! Donc si ils font la fête, il y a de la musique, de la musique forte : donc ils ne peuvent pas nous entendre !répondis-je .
- C'est pas faux, avoua t-il enfin en hochant la tête ."

Cette idée d'aller "piocher" dans les fêtes des villas de bourges m'exitais . C'est clair, nous n'étions pas pauvres, mais nous n'étions pas trop riches non plus, même pas beaucoup par rapport à d'autres personnes de cette ville .

Hastings était une ville qui se situait sur la côte, il n'y faisait ni trop chaud, ni trop froid, certaines maisons avaient une vue sur la mer, enfin bref : elle avait beaucoup de qualités ! Mais ça signifait aussi que beaucoup de personnes étaient attirés par cette ville ! Beaucoup de gens sympas, mais aussi beaucoup de bourges prétentieux riches et qui ne regardait même pas leur propre voisin pour ne serait-ce que pour dire "Bonjour !" chaque matin .

Chez nous, nos parents dormaient dans le canapé, Benjamin et Charley, enfin avant qu'il ne meurt, partageaient la même petite chambre et la mienne avait été aménagé au grenier .

Ça a toujours été comme ça : quand les garçons du quartier riche avaient les nouvelles Nike à la mode, mes frères avaient le modèle d'il y a 2 ans et quand les soeurs de ces garçons si riches avaient un nouveau sac à main en cuir Michael Kors, moi j'avais mon sac à dos Eastpak que je gardais depuis la sixième .

Mais ça me plaisais quand même, j'avais réussi à dépasser tout ça, ces gens m'énervaient et ils m'énerveraient toujours mais je m'en fichais : j'avais une famille, des amis, et j'avais même trouvée l'amour . Enfin "l'amour", cela restait seulement un début ...

Mais maintenant que je ne ressentais presque plus rien, plus rien pour ma famille, plus rien pour mais amis cela signifiait que je n'éprouverai plus aucune pitié pour ces gens si précieux quand je retirerai la vie de leurs enfants presque adulte . Et puis, en les regardant je ressentais tout de même quelque chose : la colère .

C'est tout ce qu'il me restait : la colère, la rancune, un peu d'amour et un zeste d'empatie je ne sais ni comment ni pourquoi .

"- Benjamin ça sens bizarre ! dis-je en relavant la tête, l'odeur m'avait fait sortir de mes pensées .
- Ah ! Ça c'est normal, ton odorat est en train de se développer, tu vas donc pendant un jour ou deux, sentir de tout et n'importe quoi, ça va se mélanger et ...
- Non mais ça sens le crotin en fait, le crotin de cheval, mais le truc c'est qu'on dirait que l'odeur nous suit ...
Il s'arrêta et se mis à raler .
- Merde ça pu le crotin parce que j'ai marché dedans !
- Ah oui c'est sûr tu peux dire merde ... Merde de cheval ?
- C'est pas drôle, grogna t-il .
- "Ton odorat est en train de se développer ... bla bla bla"
- Oh la ferme ."

Je rigolai et partis en avant, Benjamin était toujours en train de grogner derrière ce qui me faisais encore plus rire . Rire . Un peu de joie aussi alors, j'avais encore un peu de joie en moi . Intéressant .

Enfin bon, il aurait pû s'en douter, le club de cheval était juste à côté ! Enfin, le club hors-de-prix de cheval était juste à côté .

Je continuai d'avancer quand je sentis quelque chose ou plutôt quelqu'un me plaquer au sol . C'était Benjamin bien évidement .