Chapitre 5

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Mercredi 15 janvier, 15h46.

Lucy

Mon dos heurte le mur de l'entré alors que Natsu fait tomber nos sac par terre. Ses lèvres prennent en otage les miennes pour les dévorer dans une danse brûlante de désir. Mes mains viennent se loger dans son cuir chevelu pour l'inciter à intensifier son baiser, les siennes caressent mes cuisses et ma poitrine au travers de mes vêtements, prenant par moment le temps de malaxer certaines partie de mon corps. Nos bouches se détaches pour nous laisser reprendre un peu d'air et pour changer d'inclinaison avant de fondre une seconde fois l'une sur l'autre.

Impossible de nous arrêter.

C'est pas possible de devenir aussi rapidement addict à quelque chose, même le manque de nicotine ne me rend pas aussi incontrôlable. J'ai l'impression que ça fait des années que je n'ai pas été en contacte avec son corps, alors que cela ne fait que huit heures. On s'en passe plus, à telle point qu'on dort à tour de rôle dans la chambre de l'autre parce que c'est la kermesse tous les soirs.

Le matin, on est plutôt du genre bisounours, on ne se fait que des câlins et on s'embrasse par moments, mais peu et bien plus tendrement que quand on rentre du lycée. Plus les heures passent dans la journée, plus le désir monte, et le soir, ça n'a plus rien de mignon : s'est enflammé, charnelle, du sexe brut.

Mon meilleur ami passe ses mains sous mes fesses pour me soulever, m'incitant à entourer sa taille de mes jambes. Ses baisers sont redirigé vers mon cou qu'il maltraite au même titre que mon sein gauche. Je soupire de plaisir et lui intime de se diriger vers ma chambre, ce qu'il fait.

Il me jette sur le lit et vient se placer au dessus de moi en rampant avant que nos lèvres ne se re-rencontrent. Je soulève son haut, attrapant son t-shirt et son sweat, pour avoir un visuel sur son torse tandis qu'il prend la suite pour retirer ses vêtements de lui-même. Je l'imite, non sans impatience, en me relevant pour me poster en face de lui. Maintenant debout et nu tous les deux, le rose me tire contre lui et attrape mon menton et me force à encrer ses yeux verts dans les miens. Je soupire doucement lorsqu'il passe son pouce sur mes lèvres pour les entrouvrir.

Je déglutis, la bouche asséchée à cause du désir et le pousse doucement pour le faire s'asseoir sur le rebord du matelas. Il se laisse faire, ma gardant contre lui, et embrasse doucement mon bas ventre et mon pubis lorsqu'il est à leur hauteur. Je suis saisie de l'envie de lui demander de descendre ses baisers mais n'en fait rien et me place à califourchon sur ses cuisses. Ses mains en profitent pour caresser mon dos, mes hanches et passer sur le coté de mes seins avec sensualité alors que l'une des miennes s'active sur son sexe dressé.

Son souffle se fait moins régulier lorsque j'accélère mes mouvements et que je viens titiller son bout. Comme par vengeance, il prend un de mes mamelons en bouche et glisse ses doigts vers mon entre humide pour y faire de nombreux vas-et-viens langoureux.

Ma tête part en arrière dans un lourd soupire.

Jamais, jamais au grand jamais, avant cette nuit là, je n'avais imaginée que Natsu était capable de tant de tendresse et de sensualité. Sexuellement parlant, je le pensais être du genre joueur mais impatient, avec un penchant un peut sadique. Mais finalement, il m'a prouvé qu'il pouvait tout autant être doux que sauvage. Il a tendance à s'adapter en fonction de la situation et de nos désirs communs.

Gadjel nous avait poser cette question – un peu indiscrète – du : « Qui domine ? » mais en réalité, cela dépend vraiment. Un coup ça peut être Natsu, un coup ça peut être moi, tout comme cela ne peut être aucun. On prend du plaisir dans les trois situations et, personnellement, je n'ai pas de préférence. Je pense que mon meilleur ami partage mon avis.

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