Sex-friend

Chapitre 8

Samedi 8 février, 20h04.

Natsu

Je cherche du regard une place dans les rues proches du bar où nous avons l'habitude d'aller. Je soupire en comprenant que je vais devoir me garer plus loin que prévu.

Depuis l'année dernière, c'est devenue une sorte de « tradition » d'aller là-bas, depuis que Mira y avait obtenue un job d'été à vrai dire. On y allait, au début, pour chercher à la déstabiliser un peu mais on s'est rendu compte que ça ne fonctionnait pas, alors on a finit par simplement y aller pour la voir, et on s'est prit d'affection pour l'endroit.

On y va au moins une fois par mois et parfois les filles s'y retrouvent pour parler ensemble, un peu comme ce soir.

En général elles finissent bourrés, mais là, quand Lucy m'a appeler pour que je vienne la chercher, elle avait l'air parfaitement sobre. C'est tant mieux étant donner que je dois la ramener à moto et que notre train est dans moins de trois heures. Par contre, je ne suis pas sûr que je vais toutes les retrouver sans une goutte d'alcool dans le sang : il y avait du grabuge en font sonore, presque autant que d'habitude.

Je soupire.

À quoi est-ce que je vais avoir droit ce soir ?

J'attache l'antivole et me dirige vers l'entré du bar en ouvrant quelque peu ma veste, casque à la main. Mon regard se pose sur notre table habituelle où je vois Mira pliée de rire, une chevelure blonde devant elle. Je m'avance et la blanche me remarque avant de sourire malicieusement et de tapoter l'avant-bras de ma meilleure amie. Celle-ci se retourne vers moi, le sourire aux lèvres mais le perd lorsque ses yeux descendent plus bas que mon menton.

Elle déglutit, j'en fais de même.

Putain, pourquoi c'est que maintenant que je vois qu'elle est magnifique sous ces lumières ?

Je me poste devant leur table en essayant de paraître le plus naturelle que possible.

– Salut les filles, je les salue de la main.

– Yo Nat' ! Me répond Cana, une bouteille de bière à la main.

– Salut ! Me répondent les autres.

Je sens le regard insistant de Mira sur moi alors qu'elles me regardent toutes avec le même sourire, sauf Lucy, qui évite de me regarder dans les yeux.

Ok, elle est passée à la casserole...

Je secoue la tête.

– Vous avez intérêt à tenir vos langues bande de commère, je préviens, plus amuser qu'en colère.

– Oui oui c'est ça, ramène Lucy maintenant, et faites-nous des bébés, me répond la blanche.

– Oh non, ne parle pas de bébé, souffle Jubia.

On ricane tous. Elle a vraiment l'air de mal vivre sa grossesse la pauvre.

Je m'accroupis devant ma meilleure amie qui fuit toujours mon regard. J'essaye de la forcer à me regarder dans les yeux sans la toucher mais n'y arrive pas alors j'attrape son menton.

– Je t'en veux pas, je lui souris et caressant sa joue, ignorant le flash qui vient de nous frapper à ma droite.

– Désolée quand même, me rend-t-elle faiblement mon sourire.