Chapitre 13

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Vendredi 14 février, 20h18.

Natsu

Natsu, râle Lucy en enlevant son casque, comptes-tu, un jour, arrêter de me faire peur ?

Je ricane, l'imitant, avant de lui jeter un regard dans le rétroviseur.

C'est pas comme si ça te déplaisais de te coller à moi comme ça.

Euh, si ? Je pense que c'est plutôt toi qui apprécie quand je me colle à toi, suppose-t-elle avec un rictus amusé.

Je lève les mains en l'air en pouffant pendant qu'elle descend de l'engin. Elle cale sa protection dans mon dos et m'attrape les poignets pour les maintenir à une main avant de me lancer un regard joueur.

Les gens autours doivent très mal nous regarder, mais qu'est-ce qu'on s'en fout.

Je plaide coupable, je sourie en la voyant rapprocher son visage du mien.

Et qu'est-ce qu'on dit du coup ? Souffle-t-elle sur mes lèvres, ayant un petit mouvement de recul volontaire lorsque je tente de l'embrasser.

Pardon madame.

Elle sourie fièrement et me lâche les mains avant de celer nos bouches dans un tendre baiser.

Je crois que je ne le répéterai jamais assez mais : j'aime comme notre complicité évolue depuis notre première fois. Chaque barrière de gène qui se brise nous offre de nouvelles possibilités toutes plus amusantes, excitantes, et enrichissantes les unes que les autres. Et plus le temps passe, plus je me rends compte que j'aime tout chez elle. C'est niai, mais c'est la réalité.

Natsu, râle-t-elle une nouvelle fois en me voyant sortir ma carte bleu lors du payement des places.

Eh eh eh, on en avait parler à la maison : c'est moi qui paye.

« Parler » ? Me jette-t-elle un regard plein de sous-entendus. Je ne crois pas qu'on en ai réellement discuter.

Trop tard, je déclare en récupérant ma carte et les billets.

Son regard passe de moi au vendeur, et du vendeur à moi, alors que nous arborons tout deux un sourire amusé, doublet de fierté pour ma part.

Mais, commence-t-elle à bouder.

Y a pas de « mais », je lui tire la langue avant de remercier le vendeur.

Elle le remercie également puis se dirige vers le stand des pop-corn avant moi et commande un gros seau. Elle le paye et revient vers moi en me jetant un regard de conquérante. Je sourie en secouant doucement la tête.

Voilà, moitié-moitié !

Je ricane et place un bras sur ses épaules pour la ramener contre moi et lui claquer un baiser sur la tempe.

Têtue, je la taquine.

Greugneugneu.

___°0°___

22h34.

J'ouvre précipitamment la porte de l'appartement, laissant Lucy entrer avant moi. J'ai à peine le temps de la refermer que la blonde me plaque contre celle-ci pour m'embrasser fiévreusement.

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