Chapitre quinze.

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Petite mise au point concernant une petite erreur que j'ai faite sur le chapitre précédent.
Vous ne l'avez sûrement pas tous vu parce que je l'ai modifié en milieu de matinée quand je m'en suis rendu compte, mais ceux qui ont lu le chapitre les premiers, en première partie de matinée l'ont sûrement remarqué.

Quand Izuku et Katsuki sont dehors, j'ai écrit à un moment que Katsuki jetait sa cigarette par terre en l'écrasant sous sa chaussure, avant de me rappeler plus tard qu'ils étaient pieds nus.
Donc j'ai juste modifié ce petit détail et changé la phrase pour dire qu'il "jette son mégot sur le sol, le laissant s'éteindre seul dans l'herbe" ( et je rappelle que c'est pas bien, il faut pas faire ça )
Voilà voilà, c'est tout !

On se retrouve en bas 😘

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[C'est sûr, l'amour est la réponse.
Mais pendant que vous êtes en train d'attendre la réponse, le sexe pose des questions très pertinentes. 
Woody Allen.]

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Il inspire lentement en se déplaçant doucement sur le carrelage frais, avançant de quelque pas hasardeux à travers la pièce alors qu'Izuku allume les deux petits spots au dessus de la double-vasque, plongeant la pièce dans une semie pénombre.

La salle de bain a beau être exagérément grande, ça reste une salle de bain. 
Ils seraient bien plus à l'aise dans une chambre. 
Dans un lit. 

Sur un draps fin, entourés de miroirs pour refléter chaque détail du corps d'Izuku sous tous les angles, là où Katsuki aurait pu s'allonger contre lui. 
Entre le matelas et la lumière artificielle du plafonnier, il aurait fait couler ses doigts sur chaque grain de sa peau en y promenant son regard en même temps, lentement. 

Aussi lentement qu'il le faut pour ne rien rater de lui, pour tout voir et tout découvrir. 
Tout apprendre. 

Puis tout goûter. 
Partant de ses chevilles jusqu'au sommet de son front, il aurait embrassé tout son corps, chaque millimètre carré de son corps, chaque muscle, chaque cicatrice profonde ou discrète, espérant faire réagir sa peau sous sa langue. 

Il aurait adoré ça.

- Ca va ? 

Ses épaules tressautent un peu, et il cligne des yeux, prenant conscience qu'il se tient debout près de la double vasque, le regard dans le vide et probablement vitreux de fantasme. 
Prit dans son imagination, occupé à rêver du corps d'Izuku couché sur un lit, il en avait perdu la notion de son existence. 

Secouant un peu sa tête de bas en haut pour lui répondre en silence, il tourne complètement le dos aux lavabos, appuyant son coccyx contre le meuble en marbre clair. 
Tendant ses mains vers l'avant, invitant Izuku à nouer ses doigts dans les siens, il tire un peu sur ses poignets pour l'inciter à venir vers lui. 

Parce qu'il a tellement besoin de le sentir contre lui. 

S'approchant silencieusement, caressant le dos de sa main sous son pouce, Izuku vient effleurer sa peau avec la sienne et déposer délicatement son front contre le sien. 

- Je sais que c'est pas réglo ce qu'on fait mais ... mais je ... 

Le coupant dans sa phrase, qu'il n'a pas besoin de terminer pour se faire comprendre de toute manière, Katsuki vient capturer sa bouche doucement. 
Très doucement, il n'a même jamais fait preuve d'autant de délicatesse avec personne d'autre dans sa vie. 

Et ce n'est même pas pour ne pas brusquer Izuku, il sait qu'il n'a pas besoin d'être manipulé avec des pincettes.
Non, c'est pour lui-même, pour mieux apprécier ces instants volés, pour leur donner plus d'importance et de valeur, prendre le temps de les faire glisser sur sa peau, comme un ruissellement calme et satisfaisant. 

Son meilleur ami [ KatsuDeku ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant