La cérémonie

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Salut je m'appelle Menya j'ai 17 ans et 9mois et je vis en l'an 3597. De nos jours l'argent n'a plus aucune valeur, elle n'existe presque plus. Pour acquérir des biens et des services nous devons faire de bonnes actions, lors de mauvaises actions des bons nous sont retirés, en clair dès que nous faisons une entrave à la loi. A nos 18ans, le 31 décembre précisément ; pour être sûr que tous ceux de la génération aient 18ans ; un métier nous est assigné par rapport à nos bonne actions, notre intelligence, notre bonté, notre force physique et mentale et plusieurs autres domaines, ce jour s'appelle « la cérémonie » je me souviens que dans l'ancien monde ce jour si spécial pour nous l'était également pour nos ancêtres, ils appelaient ça « le nouvel an », les gens faisaient la fête il me semble, nous avons appris ça en cours d'histoire.

Enfin, revenons à mon explication de notre société. Nous sommes surveiller en permanence par le gouvernements pour qu'il puisse savoir nos bonnes et mauvaises actions. Une puce nous est assigné à notre naissance, elle est propre à chacun et ne peu servir qu'une seule fois, elle nous est implantée dans la nuque, juste en dessous de la chevelure, ainsi ils savent tout ce que nous faisons et où nous sommes, ce n'est pas une si mauvaise chose ainsi grâce à ça ils est plus facile de retrouver les criminels ou les enfants ayant fugué de leur famille.

Mais parfois il y a des soucis lors de la cérémonie, certains ne peuvent être classés et ils correspondent à plusieurs voir à tous les métiers. Ces personnes sont des menaces pour notre « gouvernement » et malheureusement je fais parti de cela, je me retrouve donc à fuir ma vie, ma famille, mes amis.

Voilà j'ai 18ans depuis maintenant 4 mois et nous sommes le 31 décembre, la cérémonie va avoir lieu ce soir à 19heure. Je me prépare avec l'aide de ma mère dans notre petite maison. Je suis habillée simplement, un jean et un t-shirt avec ma veste en cuir noir mais assez chic, avec ça j'ai des petites basket blanche très simple. Mon père passent par là et m'embrasse tendrement la joue en me tenant par les épaules et me contemple ensuite dans glace face à moi, ma mère se met dans la même position que mon père et je pose chacune de mes mains sur leurs mains qui sont sur mon épaules. Je regarde ce magnifique tableau et famille et mon père me souhaite bonne chance puis on décide de partir, plusieurs autre jeune accompagné de leur famille sortent en même temps, je souris à plusieurs de mes anciens camarades de classe mais sans plus.

Nous voilà à la cérémonie, je suis debout avec les 65 autres jeunes de mon âge, nous attendons dans le silence, la chancelière fait un discours en notre honneur pour notre entrée dans le monde du travail. Ensuite on se fait appeler chacun notre tour par ordre alphabétique mon nom de famille étant (?) je passe vers le milieu de la liste seulement, à chaque assignation le publique applaudit et crie de joie. Mais déjà un jeune à été arrêter car aucun métier ne lui avait été assigné, ses parents avaient hurler et sa mère c'était effondré en larmes.

Voilà c'est mon tour, je respire un grand coup et je m'avance prudemment, me positionne face au publique dos à notre chancelière et au grand écran qui va me dévoiler mon métier de demain, je ferme les yeux et la chancelière pose sur ma puce située dans mon cou un patch relier à des tonnes de fils, je ne sais pas ce qu'il se passe sur l'écran, je ferme alors les yeux.

J'entends des chuchotements et cela m'inquiète, d'un seul coup la chancelière retire le patch et cri, « attrapez la ! » je regarde ma mère et mon père qui me font signe de fuir, c'est alors que je comprends ce qu'il se passe, je saute de l'estrade et cours, étant donné que la cérémonie est en extérieur il ne m'est pas difficile de réussir à échapper au quelques gardes qui étaient situés sur l'estrade aux côtés de la chancelière. Je cours alors sans me retourner et à toute vitesse, j'ai du mal à respirer et pourtant je ne m'arrête pas, l'adrénaline de la peur me donne la force de continuer à courir pour rester en vie. J'entends les soldats de la garde suprême du gouvernement crier et me poursuivre. Je m'enfonce dans la forêt et tante de les semer. Je sais qu'il y a une frontière non loin d'ici, une frontière que nous n'avons pas le droit de franchir normalement car une fois passé nous sortons de la société et nous pouvons être en danger de mort à tous moment. Peut-être qu'avec un peu de chance il ne me suivront pas jusque là bas et j'aurais plus de chance de survivre. Même si j'en doute fort car je n'en ai jamais revu un seul malheureusement et les gardiens ont toujours ramené leurs puces.

On nous appellent les "nuisibles" et bien sûr le gouvernement veut nous voir mort. Je sais que tant que j'aurais la puce ils seront en mesure de me retrouver mais je ne peu pas l'enlever seule, voici l'un des inconvénients de cette puce, là où elle est placée on ne peut pas l'enlever nous même sans risquer de se tuer au passage. J'ai besoin d'aide mais je ne vois pas qui pourrait m'aider, jamais personne ne leur a échapper et malheureusement j'ai beau fuir je finirais par y passer mais je continue d'espérer, comme dit un vieux dictons, « l'espoir fait vivre ». Mais il est vrai que dans notre société nous ne sommes pas sensé avoir de l'espoir, nous sommes sensé suivre le cour de notre vie et ne rien tenter d'extravagant. Mais c'est un trait particulier des nuisibles, nous sommes capable de ressentir de l'espoir, de ressentir un véritable et sincère amour et toute sortes d'émotions en même temps, habituellement seulement quelques émotions peuvent nous traverser, les émotions principales sans surplus.

NuisibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant