A la frontière

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  On se prépare pour partir, j'attache ma ceinture d'arme dans les vestiaires avec le reste de l'équipe pendant que tous le monde se prépare aussi.

- Bonjour chef, dit alors l'un des membres. Je me tourne et vois Hector et bien évidemment il se dirige droit vers moi.

- Menya, j'aimerais te parler avant que tu ne partes.

- D'accord je finis de me préparer et j'arrive. Il hoche la tête et ressort, il s'est vraiment déplacer juste pour ça ?

Je me prépare rapidement et sors sous les regards de la brigade. Je rejoins Hector qui m'attend sur le côté du bâtiment.

- Alors qu'est ce que tu voulais ?

- Je voulais juste te faire un câlin, je peux ?

- Heu... oui bien sur. Il me serre dans ses bras et caresse mon dos.

- Ne meurt pas s'il te plaît, je m'en voudrait toute ma vie si tu meurs.

- T'en fais pas je reviendrais Hector.

- Merci. Bon aller va y, ils vont t'attendre. Je le salut d'un signe de main et rejoins la brigade qui attend avec trois autres brigades devant les portes.

Elles s'ouvrent et on y va en courant pour arriver au plus vite, bien évidemment des barques on été rajoutées depuis quelques jours maintenant. On embarque et on se rend jusqu'à la lisière de la forêt, là où nous à indiqué Hector, on se cache et on observe la porte de l société que l'on peut apercevoir, on est en pleine journée alors il ne risque pas d'y avoir beaucoup d'enfant, il faudra attendre la nuit tombé je pense, et si ça se trouve il n'en reste plus à l'intérieur...

on campe toute la journée sans jamais voir une seule personne franchir la porte, à la nuit tombé on reste à l'affût du moindre bruit et mouvement mais rien ne se passe pour le moment. Je suis rejoint par Nash.

- Alors, toujours rien avec Hector ?

- Non, je ne sais pas si je l'aime et je crois qu'il aime toujours son ancienne petite amie. Il paraît surpris.

- Il m'a tout raconté et il n'avait pas l'air sur d'avoir perdu tous ses sentiments pour elle.

- Ha je vois, et toi tu n'es pas sur ?

- Non, enfaîte je le vois beaucoup plus comme un frère et je ne sais pas si j'arriverais à le voir autrement ou si c'est juste que je me voile la face.

- Je vois, t'inquiète, après que tout sois régler, peut être que les choses évoluerons, laisse toi tu temps et à lui aussi.

- Oui ne t'en fais pas, mais Nash...

- Je sais ce que tu vas dire, et oui j'ai beau vouloir que tu sois avec lui parce que je sais que ça arrivera, ça me fait mal lorsque je le vois prêt de toi, et... je n'arrive pas à t'oublier, mais ça passera t'en fais pas. J'aimerais qu'on redeviennent de bon ami comme avant.

- Moi aussi ça me ferait très plaisir.

Cela va faire deux heures que la nuit est tombée, on dort donc à tour de rôle pour continuer à surveiller, c'est à mon tour et Nash ainsi que quatre autres personnes de d'autres brigades de surveiller. On discute donc discrètement en observant les alentours. Je suis contente qu'on puisse être proche sans aucune tension lui et moi, que ce soit mentalement ou physiquement, car il faut dire ce qu'y est on est très collé étant donné le froid. Mais ça ne me dérange pas et lui non plus.

Lorsque notre tour de garde prend fin on va se mettre un peu plus loin pour dormir pendant que d'autres prennent la relève, je m'endors contre Nash qui lui est assis contre un arbre, je le sens caresser mes cheveux et j'apprécie. Je ne sais pas si c'est bon pour le mental de Nash cette proximité mais il n'a pas l'air de me repoussé alors c'est peut être comme ça qu'il réussira à passer à autre chose.

NuisibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant