- Vas y dit le mon ange. Dit moi à quel point ça te rend folle de m'imaginer avec une autre. Dit moi que tu n'as pensé qu'a ça pendant ces cinq derniers jours. Que tu t'es joué tout un tas de scénario de moi et d'autres filles. Et que ces images si fortes que tu ne peux pas t'empêcher de me poser la question.
- C'est ce que tu veux savoir ? Tu veux que je te dise que j'ai pas arrêté de penser à toi chaque putain de seconde depuis que tu es parti sans te retourner. Que j'ai eu peur que tu te foute dans la merde et que je t'ai imaginer avec la blonde de l'autre fois entrain de la baiser ? Tu veux que je te dise à quel point je t'ai détestée pour toutes les incertitudes que tu as laissé. D'accord Théo. Oui l'idée que tu es passé ces cinq jours avec ta pétasse m'a rendu folle de jalousie. Mais tu es encore plus con que je le croyais si tu crois que c'est pour ça que j'ai passer toute mes journées à t'écrire et à m'inquiéter.
Je le force à lâcher mon bras et me retourne pour attraper mon sac et partir. La plénitude de notre moment est fini, il ne reste que cette foutu colère qui nous caractérise tant. J'aime notre fougue et notre passion. J'aime ce qu'il crée en moi et cette tension qui ne cesse de s'accroître quand on est ensemble mais j'en ai aussi plus qu'assez de me battre avec lui. Je sens son regard dans mon dos mais continue à avancer. Jusqu'au moment ou mon nom franchit ses lèvres.
Je m'arrête et fait demi-tour, lui rentrant presque dedans, mettant pas rendu compte qu'il me suivait.
- Tu sais quoi, tu m'as demander de l'honnêté, à ton tour. Dit moi que c'est pas à cause de Travis que tu as sorti toutes ces conneries ? Tu voulais me faire du mal pour te venger c'est ça. Tu voulais que je ressente cette douleur qui te tambour la poitrine, je dis en tapant sur son torse. Que j'ai mal comme tu as eu mal quand il a posé ses lèvres sur moi.
- Je ne veux pas parler de ton blondinet.
- Pourquoi ? Ça te fais chier que je sorte avec lui ? La voilà ta réponse Théo ! Oui je sors avec Travis. Oui je le laisse me toucher de la même façon que tu m'as touché tout à l'heure ! Qu'est ce que ça fait de savoir ça ? De savoir qu'un autre compte pour moi. Et que tu n'es plus le seul pour moi ?
- Tais toi, dit-il les dents serrées.
- Pourquoi ? Je m'exclame sans avoir le loisir de continuer.
Avant que je n'ai le temps de saisir ce qui se passe, Théo attrape mon visage de ses mains et pose ses lèvres sur les miennes durement. Nos visages s'entre-choc avec violence. Je tente de le repousser, griffe ses bras pour qu'il me lâche, mord sa lèvre mais il continu de m'embrasser. S'en délicatesse il coince mes bras contre son torse en encercle ma taille sans se détacher de moi. Et je lutte. Je lutte encore jusqu'à ne plus tenir et finis par lui rendre son baiser avec la même énergie. On s'embrasse, se débat, se provoque. C'est fort et doux à la fois. Je sens sa langue glisser sur ma lèvre inférieur, me demandant l'autorisation d'entrer et je lui offres. Je lui donnes tout. Se baiser est le résultat de mois d'attendre et de frustration. À se chercher pour mieux se repousser. À lutter contre cette passion qui nous consume. Il est la conséquence d'une attirance garder trop longtemps enfermer. Il est dure, amer mais aussi magnifique. Je passe mes bras derrière sa nuque pour le rapprocher encore, tandis qu'il m'encercle d'un de ses bras. L'autre parcourant chaque centimètre de mon corps. Je passe ma main dans ses cheveux si doux et tire dessus comme je rêvais de le faire plutôt lui soustrayant un gémissement. Il appuie son bassin contre le mien, me montrant le désir dure, grandissant en lui et je soupire de plaisir. Sa main finit par se poser sur ma joue. Il caresse ma pommette de son pouce et ralentit le baiser. Posant son front contre le mien. À bout de souffle tous les deux, nous tentons d'aligner de respiration.
- Écoute moi bien mon ange. Ne me dit plus jamais qu'un autre compte pour toi. Je ne peux pas l'entendre. C'est déjà difficile de le voir te toucher, alors ne me dit pas qu'il compte pour toi. Même si c'est vrai ne le dit pas.
- Je... commençais-je couper par son doigt sur mes lèvres.
- Non écoute ce que j'ai a dire et après je te laisserai partir. Je n'ai couché avec aucune fille pendant ces cinq derniers jours. Je n'ai pas bu, ni fait de connerie. J'ai lu chacun de tes messages, attendant le prochain avec impatience. Je les relisais chaque fois ou je me sentais partir. Parce que tu es mon ancre Léana. Tu es mon ancre et tu m'aides à tenir, tu es toujours là pour moi et je te dois mille merci pour tout ce que tu as fait et tout ce que tu feras sans doute encore. Mais je n'ai pas l'intention de te dire ou j'étais parce que j'ai besoin de garder cet endroit pour moi. Pour que, dans les moments ou ça ne va pas je puisse aller m'y réfugier seul. Je sais que je me comporte comme un con avec toi et je merde tout le temps. Mais je ne veux pas que tu penses que j'oserais te toucher après en avoir toucher une autre plutôt Léana. Tu t'es pas n'importe qui pour moi. Mais... mais je ne suis pas quelqu'un de bien. Je ne suis pas bon pour toi. Et tout ça, ce truc qu'il y a entre nous, c'est si violent que ça me bouffe de l'intérieur. Je me sens mourir à petit feu pour toi mais ça ne peut pas aller plus loin. Tu le sais aussi bien que moi.
Je caresse ses joues de mes mains. C'est la première fois qu'il se montre aussi vulnérable avec moi. La première fois qu'il me montre ce qu'il y a derrière son masque. Et je l'aime d'autant plus pour ça. Il baisse un peu les armes pour me laisser voir ce qu'il y a derrière. Il le fait pour me rassurer et ça me touche plus que je ne pourrais lui dire. Alors je lui montre. Je pose mes lèvres sur les siennes et je l'embrasse. Doucement cette fois. Prenant mon temps pour savourer chaque caresse. Pour ne pas oublier la douceur de ses lèvres. Pour lui montrer que moi aussi cette pression me bouffe de l'intérieur. Je l'embrasse comme ci s'était la dernière fois et c'est peut être le cas. Parce que je le connais suffisamment pour être sur que ça ne se reproduira pas de sitôt. D'une part parce qu'il ne laissera sans doute plus cela se produire, mais aussi parce que je me suis engagé avec quelqu'un d'autre et que je l'ai trompé au bout de deux jours de relation.
- Si seulement tu pouvais voir ce que je vois en toi.
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L'inespérée
RomantikLui perdu dans le passé. Elle est la seule à pouvoir encore le sauver. Théo Quilmoild n'a pas eu une enfance simple. Traîné de foyer en foyer. Il a appris à ses dépends que la vie n'était pas toujours facile. Heureusement pour lui, elle a aussi mi...