Chapitre 7 - Théo

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Je sers les dents pour retenir la culpabilité qui monte en moi en me remémorant ce souvenir. Je déteste quand ils reviennent. Charles finit par reprendre la parole et détend l'atmosphère en parlant de banalité. Sa mère et lui finissent par parler des cours et de son emploi du temps. J'attrape mon verre rempli devant moi pour prendre une gorgé et par la même occasion essayer de faire disparaître la boule que j'ai dans la gorge. Je regarde par la fenêtre qui mène sur le petit jardin ou un but de foot pour enfant est encore installer prêt de la haie. On jouait souvent avant avec Charles et Léana quand on était môme. Maintenant il sert pour leur petits cousins quand ils viennent ici. Je me souviens que Charles était tout le temps le gardien et moi j'affrontai Léana qui utilisait tous les stratagèmes possibles et inimaginables pour me déconcentrer et me reprendre le ballon. Une fois elle m'a même embrassé. S'était sur la joue mais pour le petit enfant de huit ans que j'étais, s'était la chose la plus improbable qu'il puisse m'arriver. Je souris à ce souvenir en repensant à la tête qu'avait fait Charles. Quand j'y pense la mienne ne devait pas être mieux. Je suis pratiquement sur d'avoir rougit. Léana s'était enfuie et juste après Charles m'avait donner un coup de poing dans l'épaule en me disant que si je recommençais y me traiterait en homme alors qu'on était au comme trois pomme à cette époque et qu'en plus s'était sa sœur qui prenait des initiatives sans me demander mon avis. Il a toujours pris son rôle de grand frère très au sérieux. Mais malgré sa menace ça c'est quand même reproduit parce que Léana ne sait plus jamais privé pour me serrer contre elle et me faire des petits bisous sur la joue dès qu'elle en avait envie. Au début je me souviens que je la repoussait mais j'ai vite arrêté parce que j'aimais bien quand elle me faisait des câlins et Charles a finit par si faire. Quand j'y pense cette période semble tellement loin. Notre relation a beaucoup évolué depuis le temps. Ce qu'était autrefois des bisous et des câlins se sont transformer en un je t'aime moi non plus ou tous les coups sont permis afin de faire craquer l'autre en premier. Un jeu c'est instauré entre nous, un jeu ou nous sommes les seuls à comprendre les règles.

- Tu en veux Théo ? M'appelle la voix de Anne en me sortant de mes pensées.

Elle me désigne une assiette de crêpe qu'elle dépose devant Charles qui ne perd pas de temps pour l'entamer. Elle a finit de faire cuire la pâte et la poêle n'est plus sur la gazinière mais suspendu à sa place sur le crochet installer au mur. Merde, depuis combien de temps je pense moi ?

- Oui je veux bien, je réponds en me levant pour aller me servir un autre verre de jus.

Je la vois du coin de l'œil déposer une assiette devant ma chaise. Comme Charles, une fois installer je ne perds pas de temps avant de commencer à manger tout en regardant Anne essuyer ses mains sur son tablier rose avant de le retirer. Elle nous sourit et nous souhait un bonne appétit avant de partir je ne sais où dans la maison. Avec Charles on se matte vite fait en souriant et reprenons notre dégustation.

Avec mon voisin de table on se ressert deux fois. On mange jusqu'à ne plus avoir de place. Jusqu'à ce que le goût soit intégrer dans notre code génétique afin de ne plus jamais l'oublier. Bon j'en fais peut être un peut trop mais mon dieu que c'est bon. Heureusement que sa mère fait toujours à manger pour un régiment parce que la boîte qui contenait les crêpes à déjà bien descendu. Après avoir lavés et rangés nos assiettes on sort de la cuisine pour prendre les escaliers qui mène à la chambre de Charles. Mon ami se laisse tombé dans son lit et moi je vais m'allonger dans le petit coin qui a été aménager exprès pour moi par Tom il y a quelques années. La nuit dernière fut courte pour nous deux et je crois bien qu'une sieste est de rigueur.

***

On sursaute tous les deux au son de la porte que vient d'être flanquer si violemment que les murs en tremblent presque. Je ne me souviens pas mettre endormi, ça a du être rapide. Je me redresse et aperçoit mon téléphone sur la commode qui me sert d'appui tête derrière mon lit. Je me frotte les yeux fatigué. Quand est-ce que je l'ai mis a charger ? Je l'attrape pour pouvoir regarder l'heure. Presque une heure c'est écoulé depuis qu'on est monté. J'entends Charles grogner de mécontentement dans son oreiller quand je l'informe de l'heure qu'il est. Il a pas l'air de se remettre de la manière dont on a été réveillés. Après quelques secondes il se redresse en regardant dans le vide. Soit il a bugué soit il réfléchit mais vu la tête de cul qu'il a je dirais qu'il est en bugue total.

- Léana n'apprendra jamais à fermer cette satané porte correctement, lâche mon pote en me tirant un rire.

L'inespéréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant