Prologue ✅

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- AAAAARRRG !!!

Ça ? C'est moi.
Je me présente. Je m'appelle Eiko, j'ai 19 ans. Vous vous demandez sûrement pourquoi je hurle ainsi ?

C'est simple.

Un jour, alors que je me baladais dans les rues sales des bas-fonds en quête de nourriture pour tenter de calmer ne serait-ce que légèrement la faim qui me tiraillait l'estomac depuis quelques jours déjà, deux hommes m'ont attrapés avant de m'assommer.

Je me suis réveillée dans cette pièce sale, sombre et puante, enchaînée au mur par les pieds et les mains.
Étant orpheline sans famille ni amis, personne ne s'est inquiété ni même aperçu de ma disparition soudaine. Ces deux mêmes hommes me font subir mille et une tortures entre les simples entailles au couteau, les coups de fouet, les injections de produits douteux qui nous brûlent les entrailles, les passages à tabac, la privation d'eau et de nourriture, et j'en passe.

Pourquoi me direz-vous ? Eh bien je cherche moi-même encore la réponse, la plus logique que j'ai pu trouver étant l'instabilité psychologique.
Bref ce sont deux gros sadiques qui se délectent des cris de douleur d'autrui.

Ce jour là, ma vie déjà bien minable a tourné au désastre. J'ignore depuis combien de temps je suis ici. Ce que je sais, c'est que je suis à bout et que je dois fuir. Et si je dois le faire, c'est aujourd'hui ou jamais.

L'un des deux hommes est partit pour une affaire je ne sais où, laissant à son camarade le soin de s'occuper convenablement de ma personne.

??? : On va s'amuser un peu plus que d'habitude aujourd'hui. J'ai de nouvelles choses à tester sur toi.

Pitié non. Je sature à force de devoir tester leurs innovations. J'ai dû faire une sacrée connerie dans une vie antérieure pour être ainsi punie.

Ah non. C'est vrai.
C'est juste que j'ai une vie minable, sans saveur, et que ces deux là sont venus pour la rendre encore pire. Comme pour s'assurer que la mort paraisse plus douce que la vie à mes yeux.

??? : Je ne te trouve pas très réactive aujourd'hui. Aurions nous cassé notre poupée ?

Une poupée hein ? C'est exactement ça. Depuis ce jour je n'ai l'impression de n'être qu'une poupée sur laquelle on passe ses nerfs avant de l'oublier un temps infini dans le placard pour enfin revenir lâcher ses nerfs.

??? : On va voir si tu daigne toujours rester silencieuse après ça.

Je relève péniblement la tête pour au moins observer quel genre de truc il veut encore me faire subir et je ne suis pas déçue.

Je le vois, seringue en main, affichant un sourire sadique qui me dit que vais morfler.
Les injections c'est vraiment ce que je préfère (merci de noter l'ironie).

Ce salaud s'approche de moi avec son aiguille remplie d'un liquide dont je découvrirai les effets très prochainement.

??? : Quel idiot je fais ! J'ai oublié dans quel ordre je devais procéder aux manipulations. On va d'abord jouer de la lame.

Il prend alors un scalpel et un couteau sur sa table à outils avant de revenir se positionner devant moi, me fixant de son regard sadique qui me paralyse tant.

??? : Maintenant je veux t'entendre hurler comme jamais je ne t'ai entendu le faire ! Au vu de mes manipulations ça devrait pas être trop compliqué !

Dans un rire gras il me poignarde sauvagement le ventre à l'aide de son couteau, quelques centimètres à gauche sous le nombril. Je retiens mon cris de douleur en me mordant la lèvre inférieure lorsque son couteau transperce ma chair, et retiens de la même manière celui souhaitant se manifester lorsqu'il le retire de façon lente et absolument pas droite pour faire le plus de dégâts possibles.

Renaissance (Livai x Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant