Renaissance (Livai x Oc)

Chapitre 32 : Maria (partie 1)

PDV Livai

On y est. Dans une heure nous partons en direction de Shiganshina.
Eiko et moi prenons notre douche ensemble après avoir partagé un de nos rares moments de plaisir charnel.
Nous avions ce besoin de nous retrouver après toutes ces récentes épreuves éprouvantes. Nous avions ce besoin de nous trouver avant la tuerie que sera cette prochaine expédition. Beaucoup de nous risquons de mourir et nous ne faisons pas exception à la règle.

Notre grade de nous laisse que très peu de temps pour nos moments intimes mais cela nous suffit amplement de nous retrouver une fois de temps à autres. Cela rend ces moment d'autant plus précieux et uniques que si nous en avions tout le temps.

La blessure d'Eiko ne cicatrise absolument pas et ça m'inquiète. Son bandage était taché de sang et l'eau de la douche était colorée d'une teinte rougeâtre.
Ça fait pourtant 6 semaines qu'Hanji s'en occupe sans répit et on ne voit presque aucune amélioration.
Au moindre mouvement les sutures peuvent lâcher...

Je m'attelle à refaire un bandage propre autour de son abdomen tout en vérifiant si les sutures ne se défont pas.
Hanji les a refaite hier pour éviter que les anciennes qui avaient tout de même été faites il y a 6 semaines ne se rompent en pleine expédition à cause de l'usure.
C'est là qu'on c'est rendu compte que rien n'avait cicatrisé.

Hanji avait dit que la cicatrisation serait plus longue étant donné que la peau était déjà bien abîmée par l'ancienne cicatrice et que donc cela demanderait plus de temps pour que les cellules de la peau se reforment. Mais jamais elle n'aurait pensé que cela serait aussi long. Elle en est persuadée, Eiko à définitivement un problème de cicatrisation qui semble empirer avec le temps.
Il va falloir trouver d'où ce problème vient parce qu'il la met rapidement en danger.

Eiko : Arrête de t'inquiéter. Tout ira bien. Si elle a résisté à nos ébats il n'y a pas de raison qu'elle cède lors de l'expédition.

Je l'entends rire, fière de sa connerie.
Elle est vraiment conne quand elle s'y met.

Moi : Andouille.

Elle ricane encore avant de se diriger dans la chambre pour enfiler son uniforme.
C'est indéniable. Depuis la mort de ces trois salopards, Eiko n'est plus la même. Elle est bien plus joyeuse, elle retrouve goût à la vie.  Plus ça va et plus j'ai l'impression de devenir fou d'elle.
Jamais je n'aurais cru pouvoir ressentir une telle chose pour une personne mais je suis bien content que ça me soit finalement arrivé.
Elle a changé ma vie au même titre que j'ai changé la sienne. Jamais je ne regretterais d'avoir fait le choix d'écouter mon cœur ce jour là.

Eiko : Dis, Livai.

Qu'est ce qu'elle va encore me sortir comme connerie cette fois ?
Niveau blague de merde elle les enchaîne en ce moment. J'ai parfois l'impression de me retrouver face à une deuxième Hanji.

Moi : Quoi encore ?

Eiko : Si je viens à tomber enceinte, on fait quoi ? Je ne suis pas sûre d'être une bo-

Moi : On le gardera. Enfin que si tu sens de le porter bien sûr. Jamais je ne te forcerai à faire quoi que ce soit. Si c'est ma réaction qui te fait peur sache que je serais heureux d'avoir un bambin qui hurle, marche et pleure partout. Je suis prêt à en avoir un avec toi. Je ne promet pas d'être le meilleur père qu'un môme puisse espérer avoir mais je ferais tout pour qu'il ne manque jamais de rien.

J'avoue que j'y avais pas mal réfléchit depuis que Kenny a évoqué cette possibilité. Moi avoir un môme ? Jamais  je n'aurais parié dessus. Ça braille, ça coure, ça pisse et chie partout... Bref c'est sale.
Mais étrangement, avoir cette boule à microbes avec Eiko me plairait. Être le père de son enfant me comblerait de plaisir.
Attendez... me dites pas que...