𝑪𝒂𝒏 𝑰 𝑩𝒆 𝒀𝒐𝒖𝒓 𝑶𝒏𝒆 ? | 전 정국 |

Chapter 39 : New Pace.

__Un mois plus tard, 🐱.PDV Tiara.🐱__

« Bonjour, Monsieur. Vous m'avez convoquée ? demandai-je en ouvrant la porte craintivement après avoir frappé. Suite à son signe d'entrer,  je m'inclinai directement d'un angle parfait de quatre-vingts dix degré pour saluer mon patron. 

– Bonjour Tiara. C'est tout à fait ça. En fait, je voudrais savoir... est-ce que tout ceci est vrai ? », sans même demander si j'allais bien, il alla directement dans le vif du sujet.

En effet, il me montra en même temps une pile de papier soigneusement entassée, épaisse, assez haute et imposante posée au centre de son bureau. Sa stricte main fut plaquée dessus pour attirer mon attention. Ce qui marcha parfaitement.
Instinctivement, titillée et animée par ce vilain défaut qui se nomme : la curiosité, mélangée d'un brin d'incompréhension, je m'approchai lentement vers le meuble avec une appréhension connaissant à se ressentir en moi. Mon ventre débutait bizarrement à se nouer dans tous les sens, au fur et à mesure que je marchais. Mon réceptif cœur, lui, entama à s'agiter en crescendo pour je ne sais quelles raisons... J'agrippai un paquet de feuille finement agrafé entre elles, suite à l'autorisation de mon PDG, muet. Pour satisfaire ma soif stimulée, je lus, sans retenue le contenu qu'elles abritaient. 

Instantanément, mes pupilles s'agrandirent d'étonnement contre mon gré, mon organe vital rata un bref mais essentiel battement puis s'accéléra dangereusement, épouvantablement plus fort qu'avant, pareil à un fou piégé. J'avais peur... Non... J'avais plus que peur... J'étais terrifiée, déstabilisée et affolée...
Mes frêles mains se mirent alors à trembler malgré moi. Ses fragiles feuilles vibraient sous mes désemparés yeux... en raison de cet horrible sentiment omniprésent en moi.
Par ailleurs, plus ces poignants mots silencieux défilant un à un, dans ma boîte crânienne s'accumulaient, plus je pressentais ce grand malheur que je tentais inlassablement d'éviter, chaque jour, frappé de plus en plus à ma porte. 

C'est un rapport...

Et cette écriture...
non... Ces écritures... Je les reconnais...

Abritée d'une inutile hésitation, je mis quand-même ma main à couper... que ce manuscrit était celui de Kai... mais pas seulement... Sur ces nombreux papiers remplis de différents, multiples détails quand même flippants et inquiétants, — je dois l'avouer —, je déchiffrais parfaitement l'écriture de chaque membre des EXO étant donné qu'auparavant et jusqu'à maintenant, je regardais attentivement — cependant assez éloignée d'eux —, leur façon de rédiger, quand ils devaient remplir quelques trucs importants, quand ils écrivaient des paroles musicales lorsqu'ils avaient le temps, ou encore quand ils me demandaient si cela m'intéressaient de savoir comment se passait les divers procédures en Corée.

Par ailleurs, ces multiples rapports que je passais en revue épouvantée et paniquée devant mon supérieur stoïque et toujours muet, dénonçaient chacune l'atroce et violent enfer que je menais ces longues dernières semaines; mot pour mot, deux pages correspondant exactement à une journée. C'était cruellement bien détaillé. J'identifiai, tous les faits sans exception et état d'incertitude.
Ils étaient d'une repoussante tristesse... d'une cruauté imparable, d'une inhumanité qui crèveraient sans nul doute le cœur d'un bon samaritain. 

Le mien en tout cas se sentit anormalement lourd, déchiré et poignardé par tous ces excellents termes dénonciateurs. On dirait que je recevais à chaque phrase inaudible, un gros coup de poing qui m'assommerait presque. J'avais tout simplement du mal à réaliser ce qui se passait...