What did I do ?

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*Je vous préviens quand même que par manque d'inspi, ce chapitre est plus court. Il est aussi plus fort en émotions, et fait bien partie de notre histoire actuelle. Bonne lecture*

<Deux mois plus tard>

-Diane, tu peux descendre s'il te plaît ? Criais Bucky à travers tout l'appartement.

-J'arrive. Répondis-je sur le même ton.

Je descendis d'un pas rapide les marches de l'étage.
J'observais une boîte en carton sur la table. Bucky avait l'air grave.

-C'est quoi ?

-Des souvenirs. Dit-il sans me donner plus de détails.

Il partit vers la remise, une pièce dédiée à des outils et des armes, toujours plus d'armes.
Je haussais les épaules et ouvris le carton.

À l'intérieur se trouvaient toutes sortes d'objets. J'y trouvai un couteau de pantalon, qu'on glisse dans une poche et qu'on sort lors de combats au corps-à-corps, des vêtements mangés par le temps et les mites, le masque du Soldat et les lunettes, la chaîne de mes parents. Mon dernier souvenir d'eux.

Et un anneau.
Je ne l'avais jamais vu avant. Même pas sur Bucky.

Ça ressemblait fortement à un anneau de fiancailles. Je regardai à l'intérieur.

"Dorothée, 9 mai 1944."

Ces simples mots me firent l'effet d'une douche froide. J'étais sur le point d'appeler le principal intéressé, mais il est arrivé avant que je n'ai pu prononcer une parole.

-Je sais que tu vas me poser une rafale de questions là-dessus, s'enquit-il, mais je ne me souviens plus. Donc c'est pas la peine.

-C'était juste pour que je le découvre, tout ça ? Toute ta mise en scène ? Dis-je sur un ton élevé, en pointant du doigt la boîte.

-J'avais pas le coeur de t'en parler. Avoua-t'il, la tête basse. À la base, je voulais faire du tri dans tout ça, que tu gardes ce que tu voulais conserver et qu'on jette le reste. S'expliqua-t'il.

-Mais tu as oublié de l'enlever. Dis-je pour finir son explication.

Il hocha la tête, fixant le sol.

Le choc me rendit muette au début, je ne réalisais pas l'ampleur de l'information.
Je me forçais de ne pas pleurer.

-Putain, tu étais fiancé. Enfin, tu l'es même encore. Me corrigeais-je, au bord des larmes.

-Elle est sûrement décédée.

-On s'en fout, merde ! Tu allais te marier ! Criais-je, ne refoulant plus mes larmes. Et tu ne voulais même pas m'en parler...

Il essaya de me prendre dans ses bras, mais je le repoussais violemment avant de monter les escaliers et de claquer la porte de ma chambre.

S'il ne m'avait pas caché toute cette histoire, je n'aurais pas eu de réelle raison de lui en vouloir.

À part la jalousie.

Sam toqua à ma porte, et attendit patiemment que je l'autorise à rentrer. Il s'assit sur mon lit alors que j'étais recroquevillée par terre, dans un coin de la chambre.

-Tu savais ? Demandais-je durement.

-Il me l'a dit il y a quelques jours. Presque juste après qu'il l'ai découvert.

Mes pleurs menaçaient de revenir.

-Ravie de voir que je suis devenue la roue de secours.

It's been a long time...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant