- azalée

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Le lendemain, je me suis réveillée à l'heure

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Le lendemain, je me suis réveillée à l'heure. Au-delà qu'il s'agissait d'un exploit, j'étais surtout terriblement excitée d'aller en cours. Pour tout dire je me suis même levée beaucoup plus tôt, quitte à perdre quelques heures de sommeil, pour aider ma mère avec la boutique et donc pouvoir partir à l'heure.

Alors que j'enfilais mes chaussures, ma mère m'interpelle.

— Ma chérie ?

— Oui ?

Tu n'aurais pas oublié quelque chose par hasard ? me demande-t-elle en me tendant ma carte de train. Elle était sur ton bureau, fais attention tu vas l'oublier et encore une fois rater ton train comme hier. J'ai eu si peur pour toi quand j'ai reçu l'appel de ton professeur principal pour me signaler ton absence ! m'informe-t-elle les mains plaquées sur les joues en commençant à pleurer. Enfin pleurer était un grand mot...

Monsieur Sugiyama avait appelé ma mère concernant mon absence, chose qui l'avait énormément inquiété. Quel plaisir ça a été de devoir lui expliquer toutes mes aventures en essayant de la réconforter - heureusement que j'avais fait le plein de boîtes de mouchoirs la veille... J'ai grassement remercié Dieu avant de me coucher, grâce à lui j'ai évité une nouvelle cicatrice derrière mon oreille. Ma mère aurait pu crier et me fracasser une jambe à coup de lancé de cuillères mais elle n'a rien fait mis à part pleurer. Je ne la comprendrais jamais, nul ne peut savoir sa réaction. En tout cas, ce traître de Monsieur Sugiyama ne paie rien pour attendre...

C'est également à cause de ça que je n'ai pas pu dormir des masses et qu'à présent j'ai des cernes digne d'un panda. Un panda roux si on voit mes cheveux même.

— Puis tu pars drôlement tôt ce matin, il n'est même pas encore sept heures !

— Non je l'ai laissé sur mon bureau exprès ! Mais merci de me l'avoir quand même ramené. Je vais au lycée en vélo aujourd'hui, je lui explique réjouie.

— En vélo ? Comment ça se fait ? Je ne t'ai pas acheté de vélos récemment ?

— Ne t'en fais pas, une fille de ma classe me la donnée hier suite à un petit quiproquo, je lui réponds en enfilant mon sac.

La fille en question, Ran, avions échangé nos numéros avant de se quitter. Quand je suis rentrée chez moi on a passé la soirée à se parler par message. À la fin de notre conversation, assez tard je l'avoue, on s'était dit qu'on pouvait se rejoindre pour faire un bout du chemin jusqu'au lycée ensemble, chose que je m'apprête à faire maintenant.

— Vraiment ? me dit-elle surprise les bras croisés. Tu es sûre que tu n'as pas atterri dans un établissement privé de riche ? Si c'est le cas je veux absolument que tu me dégotes le numéro d'un hom-...

Je n'ai pas le temps d'écouter la fin que je sais déjà ce qu'elle va dire. Je me décide à sortir de la maison à toute vitesse pour éviter la suite et ne pas arriver en retard. Ça serait dommage d'avoir dormi si peu pour justement être à la bourre.

𝓃ℴ𝓉𝓇ℯ 𝓁𝒶𝓃ℊ𝒶ℊℯ | 𝓈𝒽ℴ̂𝓉ℴ 𝓍 ℴ𝒸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant