- laurier

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Le bureau du Proviseur Nezu se trouve en face moi

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Le bureau du Proviseur Nezu se trouve en face moi. De ce que j'ai pu comprendre tous les élèves avaient été renvoyés dans leur classe plus rapidement que prévu suite à la panique que les journalistes avaient créé. Seulement la vraie cause de cette panique n'était pas ces reporters, mais bien deux autres hommes encore inconnus et dont je suis justement venue témoigner leurs présences ici.

Les couloirs sont vides, j'en profite donc pour toquer et rentrer directement. En tenant la poignée je sens ma main trembler. On dirait que je suis encore sous le coup de la peur. Pas le temps d'y remédier, quitte à passer pour une froussarde devant le Proviseur, les preuves que j'ai sont bien trop importantes pour ne pas être montrées. J'ouvre la porte à la volée.

Mademoiselle Takeuchi, que se passe-t-il ? Vous avez l'air affolée. C'est à cause des journalistes ? Ne vous inquiétez pas, tout est son contrôle, affirme-t-il de manière rassurante derrière son bureau et sa tasse de café.

Je suis sincèrement désolée de vous embêter mais cette affaire de journaliste est plus grave que ce que l'on pourrait y penser ! je lui réponds avec effroi.

Il voit tout de suite que quelque chose ne va pas, toutefois il garde toujours son fameux sourire et descend de sa chaise. J'avoue que c'est un vrai choc de savoir que le directeur du plus grand lycée héroïque du pays qui forme des héros comme All Might - le seul que je connais pour être honnête - est une toute petite souris. Il ne doit même pas dépasser un mètre ! Je ne suis pas spécialement grande non plus mais un minimum pour me dire qu'il est minuscule. Cependant, il reste l'homme (?) à la tête de l'école et des grands héros le respectent énormément, il doit être un être très intelligent.

Venez m'expliquer Mademoiselle, m'incite-t-il en me désignant une place sur le canapé. Prenez un peu de thé ça vous fera le plus grand bien, vous me semblez tendue, dit-il en me donnant une tasse de thé brûlante tandis que je m'assois.

Je ne sais même pas par où commencer. Je respire un bon coup. On raconte que les souris ont un excellent odorat, je prie intérieurement pour ne pas qu'il sente mon haleine, ou du moins n'y fasse pas attention !

Au bout d'une minute de guerre intérieure, je me décide donc à tout lui raconter. De pourquoi je suis en retard à qu'est-ce que j'ai vu. Au fur et à mesure de la conversation son visage ne la jamais trahit une seule fois, souriant et amical.

𝓃ℴ𝓉𝓇ℯ 𝓁𝒶𝓃ℊ𝒶ℊℯ | 𝓈𝒽ℴ̂𝓉ℴ 𝓍 ℴ𝒸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant