「Hanabi Takeuchi rentre à Yuei en filière générale pour devenir médecin. Accompagnée de son amour des fleurs provenant de sa mère fleuriste, la jeune fille éclora au fil des jours. Aussi pétillante qu'un feu d'artifices, elle ne passera pas inaperçu...
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Suite à l'attaque du SCA, deux jours de repos avaient été imposés aux élèves de 2-A. Même s'il n'y a eu aucun blessé grave parmi les adolescents - hormis Izuku, le Proviseur leur avait demandé de rester chez eux.
C'est dans cette optique que Shôto reste chez lui. Cependant, il continue à s'entraîner dès l'aube. Pas de repos permis, il faut être le numéro un des héros pour surpasser son père, le célèbre et controversé Endeavor. Une haine sans nom habite le garçon depuis petit envers son paternel. Rien que d'y penser le met dans une rage inarrêtable.
C'est alors qu'en plein entraînement, dans son jardin traditionnel japonais, que sa sœur Fuyumi vient le voir.
— Shôto ? Je peux te demander un service ?
Il s'arrête dans son élan et hoche la tête vers elle.
— Est-ce que tu pourrais aller me chercher ces fleurs à cette adresse, s'il te plaît ? lui quête-elle en tendant une carte de visite plus une liste. Je dois aller travailler, vu que tu as des jours de libre tu pourrais y aller à ma place ?
Le bicolore regarde la carte, enfin plus particulièrement l'adresse.
— Tu veux que j'aille aussi loin ? Hanyu c'est pas la porte à côté.
— Je suis vraiment désolée ! s'excuse-t-elle en se frappant les mains comme une prière. Mais leurs fleurs sont tout aussi belles que celles ramenées par ta copine !
En évoquant le mot "copine", Shôto pense automatiquement à la rouge. Depuis cet incident, il pensait de temps en temps à elle. Après tout, elle lui avait sauvé la vie. Puis on oublie pas une fille comme elle aussi facilement.
— Mais tu as l'air occupé avec les entraînements de papa..., marmonne-t-elle tristement.
La situation familiale des Todoroki est assez tendue. Leur mère avait été poussée à bout par la cruauté de leur père, au point où elle s'est faite interner pour folie. Une chose qui avait grandement marqué la famille. Rien qu'évoquer leur géniteur les gêné entre eux.
— Je ne t'oblige pas mais si tu as le tem-...
— J'irai.
C'est donc sans ronchonner que Shôto quitte le jardin pour aller se doucher.
— Merci Shôto ! Je te revaudrai ça ! crie l'institutrice, ravie.
Même si la petite ville de Hanyu était assez loin, il préférait y aller plutôt que rester dans cette maison à l'ambiance glacée. C'est de cette manière que le garçon part dix minutes plus tard vers la gare.
🌼
— Hanabi ! Tu peux t'occuper des hortensias de Madame Aiko ?
— Je m'en charge tout de suite, maman !
Je m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde aujourd'hui ! En plus de faire très chaud, la boutique est pleine.
