Réincarnation d'une auteur schizophrène ✓

Chapitre 17 : Un mignon petit pain ?

Vous n'êtes pas prêts pour ce qui va suivre, l'auteur vous conseille de bien mettre vos ceintures et de ne pas trop fondre (parce que vous ramasser après est une vraie galère !)

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J'ouvris doucement la porte, afin de ne pas prendre le risque de réveiller mon petit-ami, dormant toujours dans la chambre, puis la refermai doucement, cessant la propagation du froid dans la cuisine. Je pris une petite cuillère dans un des tiroirs afin de pouvoir manger le délicieux yaourt qui m'appelait.

« Mais qu'est-ce que tu fais ? ಠ∀ಠ »

« Soliès ? Qu'est-ce que tu fais ?, me demanda subitement un Orias à moitié éveillé alors que j'étais pris en flagrant délit de kidnapping de yaourt, il n'est que 7h00, qu'est-ce que tu fais debout à cette heure-ci ? »

Il se frotta légèrement les yeux et bailla un peu avant de se diriger vers moi.

« Je n'ai quasiment rien touché à ce qu'il y avait à ton anniversaire, du coup je n'ai pas vraiment pris le temps de manger, surtout que j'étais fatigué, je suis donc allé me coucher directement, répondis-je tandis que j'enfournai enfin ma première cuillérée, contentant un tant soit peu, mon estomac affamé.

- Oh, désolé, j'aurais pu te cuisiner quelque chose, avoua Orias légèrement gêné.

- Non, tu es adorable Orias, mais j'aurais préféré dormir de toute façon ».

Celui-ci soupira, se sentant certainement coupable. Il s'avança vers moi et me prit dans ses bras pendant que je finissais mon fameux petit pot de crème.

« Orias, lâche-moi, gémis-je alors que sa prise se resserrait autour de ma taille, pourquoi es-tu aussi possessif ??

- Pardon, je ne veux pas que tu partes, murmura-t-il.

- Ah Orias ! Comment veux-tu que je m'en aille ?? Je suis bien trop idiot et amoureux de toi pour te laisser tomber, soufflai-je, puis je n'aime pas les hommes très possessifs, alors sois gentil et laisse-moi respirer, tu m'étouffes.

- Désolé ! », s'excusa mon petit-ami, un peu mal à l'aise par ce qu'il avait fait.

Je levai les yeux au ciel, face à tant de gentillesse de sa part. Je déposai un léger baiser sur son front et après m'être débarrassé de l'ustensile et du yaourt dévoré, je sortis dans le jardin arrière de la maison.

Ah oui, peut-être que l'auteur avait encore oublié de vous renseigner sur encore un autre sujet mais j'entretenais avec Orias un petit potager.

« Non, l'idée m'est venue il y a seulement quelques temps ಠ∀ಠ »

Tu n'es qu'une flemmarde.

« Totalement »

Je n'avais non plus jamais discuté avec le cynérien de sa famille. Quoique, il ne voulait jamais vraiment m'en parler, il ne me donnait que des réponses vagues. Pourtant, les membres de sa famille étaient venus une fois chez lui, mais à ce que je sache, ils n'étaient pas restés longtemps. Je me demandais bien pourquoi, à croire qu'il était peut-être en froid avec ses parents sur un sujet mais j'ignorai lequel. C'était donc dommage que je n'aie pu les croiser depuis le temps sans me présenter en tant que petit-ami.

Je reportai mon regard à nouveau sur mes légumes.

Heureusement que je m'étais changé avant, parce que maintenant, de la terre était accrochée un peu partout sur mes vêtements.