Chapitre Narel : Ai-je bien déposé ces fleurs ?

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« Alors ?? », m'enquis-je en sautillant comme une puce devant l'air indécis sur le visage de ma meilleure amie.

Elle posa son menton sur le dos de ses mains, prenant une pose pensive, avant de sourire d'un coup.

« D'accord, d'accord, j'adore l'idée !, s'exclama Méaline, ravie.

- HÉHÉ ! Je savais que tu me suivrais dans mon délire !!, pouffai-je.

- Bien sûr ! Quelle idée de génie tu as eu Narel ! Mais, tu as déjà fait voter beaucoup de personnes, je suis jalouse de ne pas avoir été la première, remarqua-t-elle en faisant la moue.

- Bah..., haussai-je des épaules.

- Ooooh, on a le droit à deux votes, c'est ça ?, demanda-t-elle.

- Oui. Et le gagnant récupère une boîte de chocolats, de luuuxe, évidemment, répliquai-je tout sourire.

- Dommage, ce sera pas pour moi, maugréa faussement la jeune femme, pfff, toi alors Narel, faire la publicité de l'entreprise en 'élisant le plus beau cynérien de l'entreprise'. Je ne te demande même pas quels arguments tu as pu soumettre au patron pour qu'il accepte !

- En vérité, ça n'a pas été très dur, étonnamment, fis-je pensif.

- Bon, laisse-moi regarder de plus près... », observa Méaline.

Elle parcourut du regard toute la page avant de placer son trait sous les photos concernées.

« Voilà !, affirma-t-elle.

- Merci et- rooooh ! Y a trop de votes pour le patron. C'est lui qui va gagner à tous les coups, quelle injustice !

- Tu dis ça mais tu as voté pour lui ! Soliès aussi d'ailleurs, je reconnais son écriture. Ça ne m'étonne même pas que notre PDG et qu'Orias soient les deux personnes en tête.

- Moi, j'ai été surpris pour Orias, je pensais que les autres allaient voter pour Keln ou Raya, comme notre employeur Alfen, ils auraient pu être mannequins, expliquai-je.

- Je ne suis pas sûre. Raya et Keln sont séduisants, mais plus comme Soliès. Ils sont efféminés et très attirants, je ne le nie pas. Toutefois, Orias et Alfen sont plus dans le style des hommes musclés déjà, et moins efféminés. La différence doit se jouer là. Narel, tu n'as, à mon avis, jamais vu Orias torse nu... surtout après une séance de musculation..., murmura la cynérienne en commençant à baver.

- Épargne-moi tes fantasmes Méaline s'il te plaît, suppliai-je, déjà qu'éloigner ses fans a été compliqué, mais faire en sorte que Soliès ne s'approche plus d'eux pour les frapper a été encore plus dur.

- Oh arrête ! Je ne suis pas eux. Je ne suis d'ailleurs pas amoureuse de mon ami, ça ne m'empêche pas cependant d'apprécier ses muscles ≈. Et ne m'en parle pas, le pire, c'est qu'Orias n'est même pas au courant du nombre d'amoureux et d'amoureuses secrets qu'il a. Et je me souviens encore du jour où Soliès est tombé sur ce fan qui l'a insulté par jalousie. Le pauvre, il n'a pas quitté l'hôpital pendant une semaine !, jubila la femme avec un air sadique sur le visage.

- Peuh ! Il le méritait aussi ! Bref, je dois compter les votes maintenant, tu étais la dernière héhé.

- Quoi ?? La dernière ! Quel ami ingrat tu fais Narel !, s'indigna faussement celle-ci en croisant les bras, un air boudeur sur le visage.

- Haha ! », rétorquai-je avant de m'enfuir.

Toutefois, juste avant de franchir le pas de la porte, Méaline m'interpela :

Réincarnation d'une auteur schizophrène ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant