Chapitre 40 : Quel est ton nom ¿?

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/!\ Présence de sujets sensibles (les sujets sensibles sont spécifiés à la fin, risque de spoil !)

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Ma tête reçut un coup, ce qui eut pour effet de me réveiller. Je gémis, ouvrant les yeux, constatant que j'étais toujours en un seul morceau.

« Coucou !! », s'exclama un énergumène juste à côté de moi.

Je sursautai, ne m'attendant pas à une telle frayeur.

« Fury, grommelai-je, je suis encore trop jeune pour une crise cardiaque.

- Tu exagères, tu mettais tellement de temps à te réveiller, j'ai cru que tu étais mort, plaisanta le blond.

- Mais bien sûr..., marmonnai-je avant de me relever et de regarder les alentours, où sommes-nous ? Toujours dans le système central ? Pourquoi mon texte est en italique d'ailleurs ??

- Du calme Soliès, rit le dieu, le texte est en italique parce que nous sommes des personnages hors du souvenir. Et là, nous sommes dans le passé.

- Oh... », lâchai-je, tout en examinant le paysage autour de moi.

Je pouvais reconnaître les murs du Système central ainsi que ses lumières blafardes, rendant l'ambiance plutôt pesante.

« Que faisons-nous maintenant ?, m'enquis-je.

- Là, nous allons basculer dans les points de vue de différents personnages pour savoir ce qui s'est passé, m'expliqua le jeune homme.

- Ah ?? Mais-, tentai-je.

- Allez, tais-toi, les lecteurs commencent à s'impatienter, déclara Fury en m'emmenant ailleurs, les souvenirs remontent à partir de là ».

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Voulez-vous vraiment savoir ?

En êtes-vous sûrs ?

Le passé est pourtant un moment de notre vie que l'on souhaite parfois oublier.

Peut-être est-il mieux que vous n'en sachez rien.

Non ?

Dans ce cas, permettez-moi de vous laisser un avertissement : Méfiez-vous des personnages et oubliez tout ce que vous avez lu. Ou tout du moins, mettez-le de côté. Et surtout... ne huez pas le livre... malgré toutes les horreurs qui vont suivre...

Ainsi commence... l'histoire...

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Dans la pénombre d'une pièce, une silhouette se recroquevillait contre le coin d'un mur. Celle-ci, de petite taille, semblait creuser devant elle, dans la terre sèche et dure. Lorsqu'elle avait suffisamment creusé le sol, ses doigts ensanglantés récupéraient alors cette boue desséchée et la fourraient dans sa bouche. Ce même processus se répétait indéfiniment, tout du moins jusqu'à ce que des coups contre la porte, fermée à double tour, retentissent. L'ombre se figea ainsi, se contentant de se serrer le plus possible dans l'angle du mur, comme pour disparaître du monde.

Les coups redoublèrent et, finalement, la porte céda, s'effondrant dans un bruit sourd. Plusieurs silhouettes, aux yeux rouges, apparurent sur le seuil de l'ancienne porte, l'une se détachant des autres en particulier.

Réincarnation d'une auteur schizophrène ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant