Réincarnation d'une auteur schizophrène ✓

C̶h̶a̶p̶i̶t̶r̶e̶ ̶2̶0̶ ̶:̶ ̶Q̶u̶e̶l̶ ̶p̶r̶o̶b̶l̶è̶m̶e̶ ̶?̶ (Prank)

Je commençai doucement à émerger de mon sommeil, me faisant réveiller par le remue-ménage de mon compagnon qui avait eu comme bonne idée de fouiller dans la valise aux aurores de la journée. Je baillai d'épuisement, me servant d'une main pour me lever et l'autre pour me frotter les yeux. Orias se tourna vers moi, un doux sourire sur le visage.

« Oh Soliès... euh désolé, s'excusa-t-il, je ne voulais pas te réveiller ».

Je secouai ma tête comme pour lui affirmer que ce n'était pas grave. Il s'approcha de moi pour s'asseoir sur le bord du lit et m'enlacer.

« Tout va bien Soliès ? », me demanda-t-il.

Orias me posait toujours la même question tous les matins, s'inquiétant d'une éventuelle fausse couche ou de problèmes pouvant être liés à la gestation du bébé.

« Non, c'est bon », répondis-je en souriant.

Je le repoussai doucement et me préparai pour le petit-déjeuner, même s'il était encore trop tôt.

Puis je m'assis sur le lit et regardai d'un air vague mon futur époux se changer. Je clignai des yeux et ignorai subrepticement les faibles douleurs dans mon estomac. J'avais un mauvais pressentiment mais je n'arrivai pas à me décider.

« Veux-tu qu'on aille se promener avant de déjeuner ?, questionna le cynérien en me regardant, je te présenterai mon frère au passage ».

J'acquiesçai et me levai du lit. Puis, je chancelai légèrement, ma vision se brouillant légèrement au passage.

« Soliès ???, s'inquiéta mon compagnon en me rattrapant et en passant un bras autour de ma taille pour m'empêcher de tomber.

- Ne t'en fais pas, c'est juste la fatigue, arguai-je.

- Soliès, si tu es trop fatigué, il vaut mieux que tu restes au lit.

- Non, c'est bon. C'est parce que je suis mal réveillé ».

Orias ne dit rien mais il n'en pensait pas moins. Il n'insista pas, connaissant mon côté extrêmement têtu, et me fit sortir de la chambre, tout en continuant à tenir ma taille.

Nous marchâmes dans les couloirs pendant un petit temps avant qu'Orias ne me fit asseoir de force sur une chaise. Sa sœur se pointa au même moment au bout du corridor, elle s'avança vers nous en nous voyant.

« Soliès ! Orias ! Bien dormi ?, interrogea-t-elle gentiment, quoique Soliès, tu as un teint affreux.... Affreusement pâle surtout. Est-ce que tu es sûr que tout va bien ?

- Oui, merci, j'ai bien dormi, répondis-je sèchement.

- Peut-être, pourrais-tu le convaincre de retourner au lit se reposer ?, grommela Orias en s'adressant à sa sœur.

- Tu devrais aller dormir encore un peu, je suis d'accord avec mon frère », affirma Aléis.

Je fis non de la tête et repartis dans les couloirs d'un pas assuré tandis qu'Orias et Aléis me suivaient d'un air particulièrement inquiet.

Ils exagèrent ! Je me porte comme un charme !

« Boaf »

Vas-tu t'y mettre ??

« Non. Tu ne risques absolument rien ┗(＾∀＾)┛ »

Euh... ton égo se porte bien ?

« Parfaitement hoho »

J'arrivai dans une grande salle dans laquelle il n'y avait personne, jusqu'à ce que je rentre avec le frère et la sœur.