Chapitre 46 : Pourquoi tant d'obsession ¿¿??

5 9 26
                                    

Je fixai le blond d'un air effaré, ne sachant pas quoi dire face à ce que je venais de voir, face au comportement de F et à la terreur que je ressentais pour Auteur.

« Fury... C'est.... Non, rien, écoute, continuons », soufflai-je, effrayé par la suite des événements.

Le dieu me regarda d'un air affligé, avant de se concentrer à nouveau sur les souvenirs suivants.

__________________________________

Une silhouette se glissa dans l'obscurité, évitant les nombreuses caméras qui bloquaient son chemin. Il arriva finalement à destination et toqua à la porte d'un certain nombre de coups, comme une sorte de code. Cette dernière s'entrouvrit, permettant à l'ombre de s'introduire à l'intérieur. Il baissa sa capuche, respirant un bon coup.

« Te voilà Bug, nous pensions que quelque chose de grave t'était arrivé en chemin, soupira un Cerveau rassuré.

- Non, c'est juste que j'ai dû être extrêmement précautionneux, vu que je suis censé être en mission, expliqua ce dernier.

- Je comprends, tu n'as pas été repéré ? :O

- Non, ne t'en fais pas, le rassura le demi-gardien en posant son manteau sur un fauteuil.

- Bug !, les interrompit une tierce personne en se précipitant vers le nouveau venu, lui sautant dans les bras, tu m'as tellement manqué !

- Auteur, mon cœur, pardonne-moi, s'excusa-t-il en le serrant dans son étreinte.

- Je ne t'en veux pas, ce n'est pas ta faute, réfuta le système aux cheveux blancs.

- Excusez-moi de vous interrompre dans vos retrouvailles, s'interposa Batterie, mais on vous attend.

- Oui, nous arrivons, agréa le jeune homme à la chevelure rose.

- Nous parlerons plus tard », chuchota Bug avec tendresse à l'oreille de son compagnon, déposant un rapide baiser sur sa joue.

Les deux se prirent la main et entrelacèrent leurs doigts avant de rejoindre le reste du groupe, attablé tout autour d'une table ronde.

« Nous sommes donc au complet !, s'enjailla joyeusement Lag en tapant dans ses mains d'enthousiasme, tandis que les deux derniers arrivés s'asseyaient côte à côte.

- Reconcentrons-nous sur le principal, maugréa un homme à la voix grave et basse, des lunettes rondes sur son visage dont quelques rides le parsemaient, ses longs cheveux bleus regroupés en une grande tresse, dont une petite pouvait être aperçue sur le côté, et au teint légèrement hâlé, mettant en valeur ses yeux rouges.

- Papier... s'il vous plaît, je sais que vous êtes le doyen de cette table mais arrêtez votre mauvaise humeur, soupira Batterie.

- N'écoutons pas le vieux grincheux et revenons sur le nombre de partisans que nous avons plutôt réussi à rassembler, proposa un énième inconnu à la voix suave et douce, ses longs cheveux argentés bouclés suivant son mouvement de tête, une petite tresse sur le côté comme son homologue, au teint pâle et aux yeux bleus perçants, comme si son environnement avait la capacité de se refléter dans ses pupilles.

- Qui traites-tu de vieux grincheux, Miroir ?, demanda de mauvaise humeur le dit Papier en se rapprochant de son voisin de gauche.

- C'est ce que tu es ! Un vieux bougon !, insista avec fanfaronnade l'autre homme.

Réincarnation d'une auteur schizophrène ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant