Chapitre 9

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Scène à caractère sexuel, si tu n'as pas envie de le lire, passe-le, il ne se passe rien d'autre ^^

Externe
8 juin 2019, 23 heure
Chambre de Svetlana et Laila


Les deux femmes étaient allongées sur le petit lit, l'atmosphère avait changé, elle s'était chargée de quelque chose d'inconnu à Laila. Elle sentit une poussée de désir en elle, et fit descendre ses lèvres sur le cou de Svetlana. Elle ne se contrôlait plus, laissant son cœur la diriger. Ses mains parcoururent son corps avant de se poser aux bords du débardeur de Svetlana, qui la regardait faire, un peu amusée.
« -Je peux ? » Svetlana acquiesça et Laila souleva doucement son haut. Svetlana avança ses mains vers la chemise de Laila avant de lui demander la permission. Une fois obtenue elle déboutonna la chemise et le couple était désormais torse nu, leurs soutien-gorge avait rejoint leurs hauts.
« -Tu es sûre que tu veux aller plus loin ?
-Oui.
-Si jamais tu veux arrêter tu me le dit tout de suite hein. Et pareil si tu ne veux pas faire quelque chose. Ne te force absolument pas d'accord ?
-Oui.
-Promis ?
-Promis. » Laila avança fébrilement ses mains vers les seins de Svetlana et les caressa. Svetlana, quant à elle fit parcourir ses mains le long de son dos. Lorsque Laila embrassa le haut de sa poitrine, Svetlana lâcha un soupir de plaisir. Elle fit basculer Laila sur le dos et se mit au-dessus d'elle. Tandis que les mouvements de Laila étaient hésitants, ceux de Svetlana étaient sûrs d'eux. La lune éclairait les deux femmes d'une pâle lueur, donnant une ambiance encore plus sensuelle à la scène. De doux gémissants franchirent les lèvres de Laila pour aller se perdre dans le cou de Svetlana. Cette dernière faisait descendre ses mains vers l'intimité de sa fiancée. Elle tressaillait sous son touché doux et brûlant. La chaleur envahissait la pièce. Svetlana caressait l'intérieur des cuisses de Laila avant de lui enlever son bas. Elle décrivit de petits ronds autour du bouton de chair de sa partenaire puis enleva sa culotte. Elle fit de long va et vient, arrachant des gémissements de plus en plus fort à Laila, qui s'envolaient par la fenêtre entre-ouverte et rejoignaient les cieux. Une odeur de luxure mélangée à celle du tabac froid régnait dans la chambre. Le bas-ventre de Laila se tordait de plaisir, ses muscles se raidirent et elle sentait une chose grandir en elle, prenant tout l'espace, lui coupant le souffle. Cette chose lui permettait de côtoyer les anges, d'être au paroxysme du plaisir. Tout son corps se raidit avant de se lâcher d'un coup dans un cri de plaisir qui s'envola lui aussi vers l'immensité du monde. La lune fut cachée par un nuage, plongeant la pièce dans la pénombre. Laila en profita pour reprendre le dessus et captura les douces lippes de son amoureuse. Leurs lèvres dansèrent ensemble, une danse qui leur était propre, puis, à cette valse leurs langues s'ajoutèrent, rajoutant de l'ardeur à ce baiser. Leur salive se mêlèrent, les lèvres étaient rouges et gonflées et leurs langues n'en pouvaient plus. A bout de souffle les deux amantes se séparèrent. Seuls leur souffle était audible dans l'appartement. Rien ne bougeait à part ces deux corps, dirigés par le désir, remplis d'envie de l'autre, de soif d'amour. L'atmosphère n'était plus doux et sensuel mais électrique, presque agressif et sexuel. Il était pesant, agréablement pesant. Mais le couple était trop occupé pour s'en rendre compte, il était enivré, enivré de bonheur, de joie, de bien-être.
L'une des deux entreprit, les mains tremblantes d'appréhension et de désir, d'enlever le short de l'autre, lui et la culotte rejoignirent le tas de vêtements au pied du lit. Elle regarda ce corps dénudé qui s'offrait à elle pendant de longues secondes. Elle dévorait du regard ses lèvres, son cou, ses seins, ses reins. Puis dévora cet épiderme brûlant avec ses lèvres, laissa des marques violette là où ses lippes s'étaient posés. Elle embrassa l'intérieur des cuisses, faisant trembler son amante de désir, de désir de plus. Elle lâcha les commandes et seuls son cœur et ses désirs la guidèrent. Elle glissa un de ses doigts le long de l'organe du plaisir de sa fiancée et de l'autre main, malaxa, pinça, maltraita presque l'un de ses seins. L'autre était complètement soumise à sa petite amie. Des gémissements de plaisir lui brûlait la gorge avant de sortir rejoindre ceux de sa partenaire dans le bleu nuit du ciel. Celle qui lui procurait autant de sensations entra un doigt dans son entrée interdite. Elle fit des va et vient qui devinrent de plus en plus assurés. Chaque son qui franchissait les lèvres rouges et gonflées de son amante était un délice pour ses oreilles. Tout le monde autour d'elles pourraient s'écrouler, s'enflammer qu'elles ne le remarqueraient même pas, trop enivrées par la passion, le plaisir et la luxure. La plus jeune enleva finalement ses doigts et se glissa vers le bas. Son visage était arrivé au niveau de l'intimité de la plus âgée. Elle était très hésitante mais se lança. Elle lécha le fruit interdit du bout de la langue. Le goût de la luxure envahit sa bouche, sa gorge. Elle faisait de petits cercles. Des gémissements, qui se transformèrent en cris, échappèrent à l'autre jeune fille. Elle y était. Elle finissait son ascension vers le plaisir absolu. Celui qui fait perdre la tête à tous les Hommes. Celui qui vous envoie au Paradis pendant quelques instants. Celui qui vous fait exploser tellement il est puissant. Son corps se crispa, ses mains accrochèrent le drap blanc et dans un long cri son corps se détendit.
Les deux jeunes femmes étaient côte à côte, l'une caressant les cheveux de l'autre, qui regardait son visage si beau encadré par des cheveux noirs. Les deux s'endormirent, épuisées par leurs précédents ébats, bercées par la pâle lueur du satellite et le doux vent de juin.

972 mots

Pitit chapitre tranquillou... avant la tempête. Ayez le cœur accroché pour les derniers chapitres, la fin est proche :)

Bises

Rose

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