Ici sont réunis, toutes mes histoires, qui ne sont pas des fanfictions, avec le groupe One Direction. Comme le titre l'indique, ce sont des One/Two/Three Shots : des histoires en un, deux ou trois chapitres. Il y a toutes les bromances et romances e...
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- Ludovic, c'est comme ça que je l'ai appelé, notre fils. Tu sais, je me souviens du jour où tu m'as dit que tu voulais que le prénom de notre enfant signifie combat, comme Louis. Eh bien, j'ai exaucé ton vœu mon amour. Le voici à mes côtés, blond aux yeux noisette et il va fêter ses quatre ans la semaine prochaine. Ludo, dis bonjour à Niall. - Bonjour.
Bien sûr, il ne comprend pas pourquoi il parle à une photo, dans notre salon. Je ne peux pas lui dire pourquoi mon amour, son deuxième papa, n'est pas là et pourquoi, il n'aura jamais de maman. J'embrasse mon fils sur le front et l'emmène dans sa chambre, celle que nous avons montée ensemble, celle où tout a commencé.
[2 ans plus tôt]
Installé dans mon divan gris, dans mon appartement, je lis un de mes livres préférés de Jules Verne. Ces histoires sont inimaginables, il faut sincèrement être déconnecté du monde pour écrire des fictions aussi impressionnantes ! J'admire terriblement cet auteur. Malencontreusement, je suis dérangé par la venue en catastrophe de Niall. Jetant les clefs dans le bol à l'entrée et en se déshabillant rapidement, il pleut dehors et ce n'est pas de la petite pluie, il court à la salle de bain, « besoin urgent » crie-t-il en claquant la porte. Je ris à sa remarque, range ses affaires mouillées et sèche le sol.
- Ah ! Ça fait du bien !Soupire-t-il. - J'ai le droit à mon bisou maintenant ?Demandais-je comme un enfant qui veut absolument son bonbon préféré. -Il rigole,bien sûr.Répond-il en m'embrassant.
Il retourne ensuite à la salle de bain pour prendre une douche. J'en profite pour me rendre dans notre bureau. Je prends notre album photo et revois pour la énième fois les photos de notre mariage. Je sais que ce genre de geste est inutile pour certains ou très peu employé, mais dans mon cas, j'aime l'ouvrir plusieurs fois par semaine. C'était le plus beau jour de ma vie. Six ans plus tard, je me revois encore lui prononcer mes vœux. Je me souviens encore des siens. Une perle me chatouille le coin de l'œil, je souris à ce merveilleux événement et chasse la larme. Je range l'album et regarde les alentours.
Je constate que nous ne sommes quasiment jamais dans cette pièce. Elle nous est utile pour stocker des livres et photos, mais l'ordinateur portable est toujours au salon sur nos genoux ou à la cuisine pour la musique. Je me dis, alors, qu'on pourrait faire autre chose de cet endroit. Deux mains viennent se poser sur mes hanches et une tête sur mon épaule gauche. Je souris encore et caresse ses cheveux.
- À quoi pensais-tu mon coeur ?S'inquiète-t-il en embrassant ma tempe. - Ce bureau ne sert à rien. On pourrait faire une autre pièce. - Développe.
Je me tourne afin de lui faire face. Je me souviens de toutes les épreuves que nous avons traversées. Il y a quinze ans, lorsqu'on était encore une bande connue du monde entier, beaucoup de fans étaient contre le fait que je sois fiancé à Perrie et Niall s'en prenait plein la gueule également. À plusieurs reprises il pleurait, soit à cause d'une groupie qui lui disait qu'il n'avait rien à faire dans le groupe, ou alors il se prenait des objets dans le genou. Quant à moi, on me coupait le micro et on me demandait de retourner dans mon pays. Ces inconvénients nous ont rapproché lui et moi. Quand on pleurait dans les bras de quelqu'un, quand on cherchait du réconfort, nous nous retrouvions toujours. Au fil du temps, les fans se sont rendu compte que nous étions proches. Et le boom à la Larry a commencé, sauf que cette fois c'était Ziall Moran en folie ! Je ne sais pas comment elles se sont débrouillées, mais elles ont réuni plus de preuves qu'un avocat ! En l'espace de deux mois, le monde entier était persuadé qu'on était en couple, alors que j'étais encore avec ma fiancée.
