Ici sont réunis, toutes mes histoires, qui ne sont pas des fanfictions, avec le groupe One Direction. Comme le titre l'indique, ce sont des One/Two/Three Shots : des histoires en un, deux ou trois chapitres. Il y a toutes les bromances et romances e...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Chaque jour, une personne meurt. Elle peut s'en aller de vieillesse, dans le meilleur des cas, par accident, ce qui est dans l'ordre du tragique, mais la manière la plus éprouvante de quitter ce monde est par la douleur, le supplice, et l'attente ; soit par maladie. Personne ne souhaite mourir et c'est pour cela que le destin existe. Ceci est devenu une évidence, mais très discrète.
Chaque individu en possède un, d'une manière ou d'un autre. Seulement, le monde est bien trop aveugle pour se rendre compte que les choix ne sont pas uniquement fait par le destin, mais par eux-mêmes également. Choisir reste la liberté des hommes.
✴✴✴
À six heures pile, comme tous les jours de la semaine, une machine se réveille et met en route son système afin de préparer un breuvage digne de ce nom : le café. Cette boisson sera consommée par l'être qui se douche à quelques mètres de la cuisine. Quoi de plus sacré qu'un bon éveil bien chaud ? Cependant, cette journée ne sera pas légère en tâche, au contraire, elle sera si remplie qui le repos restera un rêve... Et cela, il le sait très bien.
Vêtu d'un pantalon, légèrement en pattes d'éléphant, d'une chemise en soie de la même couleur : noir, avec un foulard vert pour couper la tristesse de sa tenue et une veste longue, sombre également, l'artiste relève ses cheveux pour les attacher comme il peut. Cela le met en rogne quand une mèche se place devant sa visibilité lorsqu'il travaille. Beaucoup de petites choses peuvent le déconcentrer rapidement ; ce peut être un bruit, une présence quelconque, une lumière... Peu importe, il fait donc, tout pour améliorer son entourage.
Tasse à emporter en main, thermos aussi et baskets Nike aux pieds, le jeune couturier est prêt pour se rendre à son boulot. Il aime être en avance, d'une heure en tout cas, pour être précis, comme cela, lorsque son supérieur arrive, il est en pleine forme et disponible à suivre correctement toutes les demandes, tel un chien au service de son maître. S'il doit aller chercher le journal, il le fera, s'il doit faire une nuit supplémentaire, il le fera impartialement. Il est déterminé et ne prend pas en compte tous les sacrifices à faire pour ne pas perde la seule chose de précieuse à ses yeux qui est son métier.
Bien évidemment, sa famille est très importante. Ne parlons pas de celle qui possède le même code génétique que le sien, car ces personnes-ci ne sont plus considérées comme étant proche du jeune homme. Il ne l'a pas choisie, sa famille biologique, mais la sienne, qu'il a désiré comme telle depuis des années est formée de ses deux amis, les meilleurs ; les frères irlandais. Sans eux, il se dit qu'il n'aurait jamais eu la chance d'avancer professionnellement. Afin de garder un rythme à la route qu'il a emprunté, le jeune adulte voit les frères Horan une fois par semaine, le samedi au bowling. C'est avec impatience qu'il attend ce jour-ci pour leur raconter ses passions.
En arrivant devant les ascenseurs du building où il travaille, il observe les quelques employés à ses côtés. Il remarque que tous ont un point en commun : porter des vêtements de marque qui ne leur plaît pas. Il le voit, sur leur visage que ceci ne les enchante pas. L'homme à sa gauche, par exemple, exprime la phrase suivante : « ce costume est si cher que j'aurais pu m'offrir quelque chose de plus avantageux qu'un simple déguisement pour mon connard de patron qui se fiche de mon job. » La femme qui se cache derrière son maquillage doit se demander pourquoi les créateurs ne se rendent pas compte combien une paire d'escarpins peut être douloureuse. Le modéliste pourrait passer sa journée à critiquer ceux qui l'entourent en devinant leurs pensées, mais ce serait cruel et immature, alors il patiente avec hâte d'arriver à son étage.
