Chapitre 34*

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Julian

Elle me lance un petit sourire espiègle avant de faire tomber sa robe sur le sol. Les babines dégoulinantes, je lorgne son corps nu, ses formes affriolantes. Ses doigts effleurent mon tatouage, palpent mes abdos puis s'affairent à déboutonner mon jean. Ils s'introduisent malicieusement dans mon boxer pour constater à quel point elle m'excite. Mon ventre se creuse pour permettre à ma queue de se dresser dans sa main. Sans me quitter des yeux, elle passe sa langue sur ses lèvres tout en enfouissant plus profondément sa main, jusqu'à empoigner sensuellement mes couilles. Je grogne comme un chien en rut, mon bassin se collant à sa main. Impatient, je la repousse sur le lit. Après un dernier regard plein de promesses, elle s'allonge, les jambes légèrement repliées, les cuisses entrouvertes. Je m'empresse d'aller m'y réfugier, la queue au bord de l'explosion. Son petit gémissement sexy alors que mon corps s'emboîte sur le sien me fait bander encore plus. Je l'embrasse à pleine bouche, trop pressé de gouter à ses lèvres. Elles sont douces, pulpeuses, parfaites. Je les imagine beaucoup plus bas, me lapant sans vergogne, me léchant le gland sans retenue. Ses mains se mêlent à mes boucles, elles les tirent tandis que ma langue la taquine voluptueusement.

- Cassy! Tu me rends dingue.

Ma voix rauque se perd sur les lèvres. Je les survole une dernière fois avant de longer son cou que je bombarde de baisers. Elle soupire en promenant ses doigts sur mes épaules. Avec habileté, je me débarrasse de son soutien-gorge, puis je m'occupe de ses seins dont j'aspire les tétons durs entre mes lèvres. Son corps se tend, un gémissement presque sauvage envahit la pièce. Je m'enivre du parfum vanillé de sa peau, que ma bouche découvre lentement. Un vrai régal ! Tous mes sens sont en alerte maximale, mais je vais prendre mon temps. Je veux lui faire l'amour comme elle le mérite. Ses doigts, longeant ma colonne vertébrale pour venir caresser mes fesses, m'arrachent un long soupir. Ils font glisser mon jean et mon boxer, dévoilant mon sexe dur, et plus que prêt à la faire jouir. Je me débarrasse vite fait de ces vêtements encombrants, avant de faire de même avec sa culotte. En soupirant, je savoure le contact de ma queue qui frôle sa chatte humide. Je reprends sa bouche avidement, puis, sans lui laisser de répit, mes lèvres se frayent un chemin entre ses seins jusqu'à atteindre cet endroit que je rêve d'explorer. La tête légèrement relevée, les dents plantés dans ses lèvres, elle m'implore de son regard fiévreux. Avec fougue, elle attrape mon visage et le plonge entre ses cuisses...

— Julian !

— Hum !

— Julian, réveille-toi !

... ma langue se régale de son fluide, affole son clitoris. Putain, elle est tellement mouillée. Elle gémit en maintenant ma tête, son bassin se pressant contre ma bouche...

Je grogne en dégageant cette main qui me bouscule. Les images s'éloignent. Pas tout de suite. Non, ce n'est pas encore terminé.

— Julian !

Cette main qui me secoue toujours comme un prunier estompe le dernier souvenir du corps de Cassandre entre mes mains. J'ouvre un œil, le cerveau embrumé.

Louna.

Je le referme. Reprise de conscience.

Louna!!!!

Les yeux maintenant grands ouverts, je me recule subitement en emmenant mon drap avec moi. Ma tête cogne contre le mur et intensifie le cahot qui y règne déjà.

— Putain de merde !

Je masse mon crâne douloureux en prenant bien soin de cacher ma gaule matinale à Louna. Qu'est-ce qu'elle fout là d'ailleurs ? Je rembobine. Bière. Potes. Bière. Vodka.Vodka. Je me rappelle plus de grand chose à part les cuites carabinées que j'enchaîne depuis plusieurs soirs. En fait, depuis le fameux soir où Cassandre m'a refoulé une nouvelle fois.

l'emprise des sensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant