l'emprise des sens

Chapitre 39*

Nathan

Dés que les mots franchissent la bouche de ma gouvernante, une colère hypertrophiée bouscule mon rythme cardiaque.

Elle ne paie rien pour attendre cette petite garce.

Les poings serrés contre mon corps à m'en faire péter les veines, j'essaie de canaliser ce flux de pensées meurtrières qui envahit méchamment mon cerveau. Après avoir respirer plusieurs fois profondément, je remercie Madame Leblanc pour son scoop. Elle me sourit niaisement en papillonnant des yeux. Le fait de l'avoir baisé deux ou trois fois a renforcé sa loyauté à mon égard, son honnêteté est désormais sans limite. Elle a parfaitement tenu son rôle, comme je lui ai spécifié de le faire. Paraître chaleureuse devant Cassandre, juste pour l'amadouer, mais ne pas perdre une miette de ses faits et gestes.

Cette pauvre idiote n'y a vu que du feu.

Tout était parfaitement sous contrôle, mais il a fallut que ce petit connard se pointe dans son costume de bon samaritain. Il croyait peut-être me l'enlever ? Cassandre possède toutes les qualités pour assouvir mes petits caprices. Il va falloir faire preuve de beaucoup de persévérance pour que je la lâche aussi rapidement.

Je n'en ai pas encore fini avec elle.

Lorsque j'arrive dans le séjour, je la sens stressée. Et pour cause. Elle croit pouvoir me cacher sa conversation avec ce morveux. Je m'installe à table, les nerfs à vif. Il n'a fallut que quelques questions judicieusement posées pour la déstabiliser. Cette façon de me mentir me rend hystérique, j'ai besoin de lui donner une bonne correction. D'abord pour nourrir cette fureur en moi, mais surtout pour lui montrer qui commande dans cette maison. Je sais qu'elle a envie d'aller à cette soirée, alors quand elle me fait part de sa volonté à exhausser tous mes désirs, je décide de mesurer sa motivation.

Jusqu'au est-elle prête à aller pour m'accompagner ?

Depuis l'opéra, je ne lui ai pas demandé de réitérer sa prestation. Mais je crois que le moment est tout à fait propice à une nouvelle tentative. Je déboutonne mon pantalon sans tarder.

— À genoux !

Elle écarquille les yeux, les joues soudain d'une teinte rougeâtre. La voir à nouveau si désarmée me fait bander comme un dingue. Devant son manque d'initiative, je l'attrape par les épaules pour l'obliger à s'agenouiller. Sans attendre, je sors ma queue déjà dure et la somme d'une voix ferme :

— Ne te fais pas prier ! Tu m'as dit être prête à tout, alors vas-y ! Suce-moi !

Je la vois déglutir, elle me jette un coup d'œil suppliant, mais je m'en tape. Je veux cette pipe et je l'aurais. Sa petite voix tremblotante articule difficilement :

— Mais... Madame Leblanc ?

Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ma gouvernante ? C'est le cadet de mes soucis.

— Elle ne viendra pas.

J'en ai assez d'attendre. D'un geste agacé, je rapproche sa tête de ma queue pour la forcer à mettre en pratique ce que je lui demande. Avec timidité, elle lèche mon gland puis engloutit enfin mon sexe gorgé d'impatience. Un long soupir s'échappe de ma gorge. Quoi de plus existant que de la voir à mes pieds, ma bite dans la bouche. Mon besoin de la secouer encore plus me contraint à prononcer d'un ton sardonique :