À cinq secondes de la mort

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Le lendemain, la première chose que je perçois et un souffle régulier dans mon cou. La nuit a été courte, je souris en remémorant nos ébats. Je me tourne vers sa tête encore endormie. Ses boucles luisez  encore de transpiration, son bras m'enrouler le bassin d'une chaleur apaisante. Le dos nue les muscles ressortent, je résiste pas à l'envie de les caresser. Un dilemme des plus vicieux se rapproche peu à peu de moi. Vidal ou Aaron ? La réponse était vite réglée. Mais si je retourne la question, Line ou Aaron ? L'enjeu était bien trop gros. La réponse était claire comme de l'eau de roche, ma grand-mère ne pourrait survivre, alors qu'Aaron à un gang à ses côtés. Est-ce vraiment intelligent de ma part de rester à ses côtés ? Demain, je serai une vulgaire traîtresse pour lui.

Un bruit de tapement contre la porte réveille le chef. Je m'écarte de lui pour me rhabiller, histoire de ne pas se retrouver à poil devant Tom ou quelqu'un d'autre... Aaron s'étire bruyamment.

— Putain, baille-t-il. La nuit était intense.

— Ça tu la dis, compati-je.

— Je suis la nuit par définition la meilleure version de moi-même, murmure Aaron la voix endormie.

— Ah ouais... dès le matin t'es arrogant ?

Il me lance un sourire des plus fières en enfilant son caleçon. Je détache ma crinière épaisse les laissant se poser sur mes épaules. J'adorerai mes cheveux, ma couleur châtain foncé, mes légèrement ondulations, mon épaisseur me donnant l'aspect d'une lionne, tout enfaite. La porte s'ouvre brusquement sur Mendy. Elle portait une robe orange qui moulait sa taille de guêpe. Ses prothèses mammaires étaient aussi serré qu'un poisson dans un filet de pêche. Les cheveux lise à l'aspect doux comme du miel, retomber sur ses obus. Des yeux remplis de haine passer d'Aaron à moi, le visage de plus en plus décomposé. Je termine de m'habiller, quand celle-ci s'approche de moi faisant claquer ses talons roses sur le parquet lustré. Glisse pétasse.

— Salope ! Espèce de grosse pute ! Jure-t-elle énervé.

Celle-ci engage un mouvement pour me gifler, mais je décale ma tête au dernier moment. Sa main balaye l'air dans le vide. La psychologue se sent toute conne, elle mordille sa lèvre inférieure songeuse. Si Aaron ne m'empêche pas de la tuer dans 3 secondes, je promets de faire le meilleur meurtre de l'histoire de l'humanité. Même Jack L'Éventreur prendra note.

— Mendy tu n'es rien pour moi, juste une distraction. S'était juste pour me vider les couilles et toi pour te remplir le vagin, assure-t-il.

Aïe, cela doit faire atrocement mal, pour cette bouffonne. Sa voix était ferme, sans aucun sentiment. Comme déconnecté de toute émotion, sans scrupules.

— Je te promets que je vais te faire souffrir comme jamais on t'a fait souffrir, continue-t-elle dans ma direction.

Sur ses belles paroles Mendy tourne les talons vers la sortie. « comme jamais on t'a fait souffrir » sans vouloir la vexer je crois quand la matière de "souffrir" j'ai déjà tout expérimenté. Je finis de mettre mes chaussures en silence. Aaron est déjà parti sous la douche. Va-t-il me prendre pour une sale si je le rejoins pas ? Merde je suis censé faire quoi ? Je pénètre doucement dans la salle de bain, celui-ci était de dos dans une douche à l'italienne. Ses fesses légèrement creuses, me donner envie de lui foutre une tape au cul ou de refaire un ébat. En inspectant la salle, je découvre une vanne pour réguler la température de l'eau juste à côté du lavabo. La petite voix dans ma tête m'incite à tourner la vanne bleu. Sans réfléchir, je l'enclenche.

Former pour tuerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant