Former pour tuer

En résumé c'est la merde.

West Town : 14h09 pm_

J'ai la tête dans le coaltar. Pourquoi ? Ses abrutis ont oublié d'allumer le chauffage résultat, j'ai peu dormi. Aujourd'hui est une épreuve de tir, je devrais pas trop mal m'en sortir grâce au meilleur professeur que j'ai eu. De plus en plus que nous descendions dans la salle d'entraînement, une odeur de sueur et de déodorant m'arrive au nez. Pouf, sa sent le chacal surentraîné ! Une vingtaine de cibles en noire et blanc étaient déjà installés, alliés à ça des tables dressées sur lequel reposent des Beretta 92. Semi-automatique 19 mm calibre 9, des armes sûrement importait d'Italie. Si je me souviens bien ce sont des armes à 15 coups d'on une dans la chambre, pas une arme exceptionnelle mais elle fera l'affaire.

« Ce n'est pas l'arme qui fait le tireurs. » me répétais souvent papa.

Tom débarque dans la pièce, en ébouriffent sa touffe blonde d'un revers de main. Il balaye la pièce pour s'assurer que toutes les recrues soient là. Cela lui prend moins de deux secondes, car nous somme plus que huit. J'attache ma crinière en chignon vite fait.

— Trois cibles, trois balles. Le but ? Se rapprocher le plus possible du centre de la cible.

Ce n'est pas compliqué ta juste à imaginer une tête.

Je me dirige vers une table et commence à charger le Beretta. Je n'ai pas le droit à l'erreur, une balle de perdu c'est une cible en moins. Les mains moites posées sur Inox froid, je dégaine l'arme vers la première cible. Je pose ma main gauche sur ma main droite. Puis je place mon index à l'écart de la gâchette, tendu sur le côté de l'arme. Après avoir fait sauter le cran de sûreté, je place un pied en avant et l'autre à l'arrière. J'essaye de synchroniser ma respiration avec le moment où je tire, mais retenir sa respiration ou trop ce concentrer dessus vous fera trembler et vous serez imprécis.

« Le meilleur moment, le plus stable est dès que ta fini d'expirer, avant de devoir reprendre une autre inspiration. »

Je regarde à travers le guidon, en mettant en pratique les sages paroles de mon père. J'enchaîne les cibles avec seulement quelques secondes de pause pour bien me replacer. J'ai l'étrange sensation que des yeux me surveillent, comme un regard pesant. Cela me perturbe ce qui me fait dévier légèrement ma trajectoire. Les deux premières balles ont atteint le centre des cibles sauf la dernière qui a un peu dérivé.

J'inspecte la salle cherche la personne qui me fixe. Mon sixième sens ne se trompe pas, Aaron me scrute au loin comme pour mieux comprendre la situation ou pour mieux me cerner. Ses yeux noisette me collent à chaque mouvement que je fais avec l'arme. Il me fait penser aux sportifs et les intellos ou les hyènes et les lions. Ils coexistent mais ce sont deux espèces très différentes qui ne se mélangent jamais, mais qui sont toujours à l'affût l'un de l'autre. Il est le lion avec son caractère très territorial et chasse tout intrus de leur territoire jusqu'à la victoire. Je suis la hyène étant plus agressive et plus puissante que les mâles, elle est très dominatrice. La compétition entre eux est féroce et la savane devient alors le théâtre de luttes sanglantes desquelles le roi des animaux sort toujours gagnant.

Mais peut-être pas face à la hyène Alba.

— Les résultats seront affichés à 16h, déclarent Tom.

Je traverse la salle sous un regard lourd, sous sont regarde lourd. Le petit groupe de recrues marche en direction du hall principal, avant de s'éparpiller chacun à ses occupations. Je longe le corridor avant de m'arrêter devant l'écriteau « Bureau Mendy ». Après plusieurs coups à la porte celle-ci dégaine enfin m'ouvrir.