Libre

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Chicago : 17h39 pm_

Allongé au sommet du John Hancock Center un building de 300 mètres de hauteur, habillé de couleurs discrètes. Jamais plus clair que le sol. Ma cible en visuel une voix familière dans ma tête fit eco.

« Le fusil à lunette la première arme que tu dois apprendre à maîtriser, plus tu auras de l'expérience et plus tu pourras te rapprocher du client. »

Depuis mon plus jeune âge mon père qui lui-même était tueur à gages m'a formé pour tuer sans réfléchir sans remords. Ces vieilles phrases surgissaient instinctivement.

« Toujours enlever le capuchon à la dernière minute sinon tu te feras repérer à 1 km. Bien calme ne le quitte pas des yeux suit ses mouvements essaye de les anticiper. »

Une balle mais environ 10 secondes à atteindre sa cible de 3 540 mètres de distance. Ce qui me laisse 15 secondes pour ranger. Le projectile va donc sortir du canon à environ -4 cm pour monter vers le point zéro, et continuer à monter jusqu'à atteindre les +4 cm à 100 m, puis redescendre vers un deuxième point zéro, qui varie en fonction du calibre et de l'arme puis ensuite s'en éloignée de -4 cm.

Un petit clic retentit, indiquant que la balle était bien sortie. Jamais vérifié dans les secondes qui précèdent la mort de la victime. Les flics savent très bien qu'une balle ne tombe pas du ciel. C'est comme ça que les débutants se font niquer. Je remballe mon fusil à lunettes dans une petite mallette noire. En arrivant en bas du building, les sirènes des pompiers, et de la police résonnaient dans tout le quartier. Les lumières vive des gyrophares m'éblouissez comme les flashs des premiers journalistes. Je jette un rapide coup d'œil à la scène et aperçois l'homme dans un sac mortuaire un trou à la tête. De suite j'envoie la confirmation à mon client qui me versa instantanément la somme via Paypal. Trop concentré sur les nombreux chiffres arrivant sur mon compte, je percutai de plein fouet une femme.

— Désolée, s'excuse-t-elle.

Pressé je lui lançai même pas un regard. Tueur à gages ou sicaire est une personne qui se fait rémunérer pour assassiner d'autres personnes. Comme nous n'avons aucun lien direct avec les victimes, il est beaucoup plus difficile de nous identifier. Mais en contre-partie nous demandons généralement une grosse somme d'argent. Certains clients ont des préférences d'exécution plutôt bizarre.. Au début les clients étaient retissant à la vue d'une fille tueuse à gages. Elle va l'étouffer avec son rouge à lèvres ? Ou sa brosse à cheveux ? Mais dans ce métier hors du commun le bouche à oreilles et le seul moyen de se faire connaître. Après avoir fait mes preuves plus d'une fois, ma réputation a augmenté.

Arrivé dans mon immeuble j'ouvre ma boîte aux lettres à la hâte. Je balaye les enveloppes facturées, impôts, et.. une carte d'anniversaire rose bonbon qui pue la rose. Berk je m'apprête à la déchirer quand une voix d'enfant me coupe dans mon élan.

— Tu viendras à mon anniversaire ? Dit-elle d'une voix joviale.

— Pourquoi moi ?

— Tu as l'aire toujours en colère ou seule.

— Tu te rendras vite compte que les sourires cachent de la jalousie et de la haine chez les gens. C'est des hypocrites et ta mère en fait partie. Faire quatre enfants pour toucher la CAF non mais franchement honte à elle.

Mes mots froid semble surprendre la petite fille, puis elle part en courant vers les escaliers. Les gosses de nos jours.. Avant de refermer la boîte aux lettres une enveloppe noire attire mon attention. Je prends ma mallette entre mes pieds et commence à monter les marches. J'habite au cinquième étage et l'ascenseur et toujours en panne. À croire que le gardien et payer à rien foutre. Tiens une bonne raison pour l'assassiner. Pourquoi ne pas m'acheter une maison avec tout le pognon que je brasse vous allez me dire ? Cette aparte c'est toute mon enfance le papier pain respire les souvenirs. En trois mots « J'ai grandi ici ». Je m'engouffre dans mon bercail immergé dans le noir total. Malgré les rayons du soleil qui essaye de transpercer mes volets, ils rester toujours fermé.

« Dans un métier comme le notre Alba tu dois toujours être à couver. » la voix grave de mon père surgit involontairement dans ma tête.

J'allume les lumières en même temps de déchiqueter l'enveloppe noire. Avec une écriture fine à l'encre de plume soignée était écrit : Demain 15h a Gold Coast Mr. Vidal. Je me sers un verre de bourbon, puis m'effondre sur le canapé en mâchonnant un petit bout de peau à deux mis arraché au coin de mon ongle. Ça fait un mal de chien. Il manquait plus que lui. Mr Vidal la pire merde au monde. Après la subite mort de mon père, je pensais que trouvé le coupable et le tuer de mes propres mains m'aurait soulagé ma conscience. Mais pour réussir ma petite vendetta personnelle j'avais demandé de l'aide à Mr. Vidal un flic assez futé. Bien que toute fleur mérite une échéance... je m'étais permis de partir sans lui rembourser ma dette.

En effet par la suite j'ai appris que Vidal était un psychopathe, violeur, trafiquant masqué par son uniforme bleu. Il a de grandes expansions sociales, et il était très réputé que ce soit dans le légal ou illégal. Bref un ripoux. Je suis resté longtemps caché pour ne plus avoir affaire à lui, mais il semblerait qu'il n'en ait pas décidé autrement. Je bois mon verre d'une traite en déchirant l'enveloppe, bien résolu à rester chez moi. J'ouvre le frigo à moitié vide, en grattant une piqûre de moustique sur mon bras. Une tomate bleu en stade décomposition un fromage vert à moitié moisie et j'en passe. Merde j'ai la dalle... Aussitôt je commande une 4 fromages supplément piment. Quelques minutes plus tard un toc toc se fit entendre.

« Nos mains sont des armes indélébiles mais tu dois anticiper et toujours avoir plus. »

Les paroles de mon défunt père me rappellent à l'ordre. Sur le point d'ouvrir j'agrippe le couteau à ma gauche. La porte s'ouvre sur un homme grand aux yeux bleus avec une casquette qui recouvrait tant bien que mal sa touffe châtain, la peau rougie par le soleil. À la vue de son corps de crevette et de son aire gogolito, je reposai le couteau sur le meuble.

— Alba ? Demande-t-il d'une voix interrogatrice.

Il me disait bien quelque chose, mais avec sa légère barbe je l'avais pas reconnu. Mais les gens ne voulaient pas vraiment apprendre à connaître leurs congénères. Il souhaitait seulement nous ranger dans leurs petites cases prédéterminées. Ils décident de ce qu'il en était en moins de deux secondes et si par la suite nous rentrons pas dans leurs jugements ça les rendait inquiets ou furieux. Quand on avait compris ça, on leur donné ce qu'il voulait voir et ça roulait tout seul. Mais avec lui je dois avouer qu'il était plutôt coriace. Pire qu'un chewing-gum collé sous les bask.


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1er chapitre.

Former pour tuerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant