La Fédéral Reserve Bank of Chicago

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Je me retourne dans un lit complètement vide. Je regarde la tour d'horloge qui affiche 7h35. Aussitôt, j'enfile un jean noir, un t-shirt blanc. Merde, je suis en retard. Tout en mettant mes baskets, j'essaye de ne pas penser au moment qui risque de tout faire peter. Le passage de mon histoire qui devait pourtant être simple. Trouvé le moyen de
démanteler le gang, mais qui va s'avérer être une véritable épreuve a cause de sentiments que je pensais éteint. La porte s'ouvre sur le chef déjà préparée. Il portait un gilet par balle, un bonnet noir qui laisser ses quelques cheveux rebelles dépasse. Autour de lui accrocher d'une sangle pendait, un HK 416 le fusil d'assaut le plus puissant du monde. Avec une portée pratique 300 m, sans compter sa cadence de tir à 700−900 coups/minutes. Il dépassait de loin tous ses concurrents, un réel plaisir pour les yeux de le voir en vrai. Aaron s'avance vers moi le bras tendu d'un gilet par balle.

— Mets ça, murmure-t-il.

— Je pensais qu'on avait dépassé ce stade. Je n'ai pas besoin qu'on s'inquiète pour moi je sais me défendre sans, lance ai-je impassible.

— Mets le c'est un ordre.

Prends sur toi, bientôt il voudra que tu l'enlèves pour mieux te tuer, me rappel gentiment ma conscience. Aaron m'enfila l'armure, en la serrant plus que bien. Il se décale de moi pour retourner à son bureau. Je devrais peut-être lui dire avant qu'il soit au courant par un autre ? Non ! T'es conne ou quoi ? Tu veux qu'il t'empêche de sauver ta grand-mère ?! Je pars vers la fenêtre ou le soleil d'une couleur orangé était déjà levé. Les oiseaux chantés, tournoyé, s'accoupler, la vie était normale pour un jour des plus importants. Le vent faisait tomber les feuilles mortes sur les champignons à peine sortis de terre. Je me tourne sur Aaron concentré, écrivant sûrement les dernières modifications pour le déroulement du braquage.

Je m'avance rapidement vers lui, telle une hystérique en pleine crise. Il se lève surpris. Je m'arrête à un centimètre de lui. Ses yeux noisette dansent de mes yeux à ma bouche en quelques secondes. Si c'est la dernière fois que je peux goûter au bonheur en faisant ça autant le faire maintenant. Je m'empare de ses lèvres avec tendresse... Immédiatement, il me prend par les hanches et me colle à lui. J'enroule aussitôt mes jambes autour de son buste. On s'embrasse avec hargne, mon dos tape contre le mur. Il me plaque et replaque, pensent qu'il fallait me corriger. Je voulais demeurer là, pour l'éternité, ainsi lovée en ces lieux protecteurs, à humer son parfum d'homme aimant. Ses yeux d'une lueur provocatrice me fixent d'une intense envie de me foutre à nue, mais je l'arrête dans son élan. Le chef repose au sol dans l'incompréhension.

— Je n'aime pas m'attacher aux choses si je sais qu'elles ne dureront pas, envoyais-je.

— Tu me fais quoi là ?

Je pose ma main sur sa joue, en faisant des cercles invisibles. Sa peau était si douce. Je conclus notre conversation le plus vite possible avant de craquer et de finir sous les draps.

— Rien bientôt tu comprendras.

Je me dirige vers la sortie, sentant son regard pesé derrière mon dos. Il fallait que je m'éloigne de lui. La décente sera moins douloureuse. À peine ai-je franchi le pas de la porte que Sofia arrive dans ma direction en pleurant, les traits de son visage tirés de colère. Et elle au courant ? Que je suis la taupe du gang ?

— Je faisais confiance Mona ! Tom a voulu rompre avec moi car Aaron et au courant pour nous deux, et il ne voulait pas casser un truc dans leurs amitiés, balance-t-elle. Pourquoi tu lui as dit ?!

Peut-être parce qu'il croyait que je me tapais Tom ? Je souffle un bon coup. Plus de sentiment Alba redevient cette femme sans cœur détruite, dévastée, colérique, solitaire. Redevient celle que tu as toujours étais. Sofia aussi elle va être blessée quand elle sera la vérité, donc à quoi bon vouloir arranger les choses ? Je l'ignore et par vers l'extérieur ou tous les membres du gang attendent le départ. Au suivant, si quelqu'un a un truc à me reprocher c'est maintenant. Atlas était aussi dehors, si ces yeux pouvaient tuer je serai déjà morte. Je passe outre, c'est le seul qui ne sera pas dessus de moi tient. On nous donne chacun une arme puis nous avons l'ordre de montrer dans les fourgons. Une fois installé, je sors mon téléphone vibrant dans ma poche. C'était un message de Vidal.

Former pour tuerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant