The Villainess Turns The Hourglass (FR)

Chapitre 9

Entre-temps, le mouchoir brodé de Sarah a été remis à Mielle. Elle n'a pas réagi à la broderie du lys, qui était si belle qu'on aurait dit qu'un papillon allait s'en échapper à tout moment. Cela entraîna une augmentation du nombre de visiteurs dans sa chambre. Pendant des jours, Aria rit en silence en regardant tous ces invités peu familiers rendre visite à Mielle.

'Peu importe à quel point tu essaies, ça ne sert à rien. Il est temps pour toi d'en faire l'expérience.'

Dans le passé, Mielle aurait pu être supérieure à elle puisqu'elle avait tout appris à l'avance, mais maintenant, c'est différent. Depuis que Dieu a donné à Aria les souvenirs de son passé et un nouveau futur, elle était maintenant capable de faire subir à Mielle la douleur qu'elle avait enduré dans le passé.

***

Aria, qui avait maintenant appris à marcher avec grâce, était maintenant si élégante qu'elle serait immédiatement capable de s'intégrer à la haute société si elle devait sortir. Compte tenu de son âge, elle serait plutôt bien accueillie. Comparée à ses camarades du même âge, elle méritait les éloges de sa croissance.

C'était la comtesse, la mère d'Aria, qui était la plus fière. Elle était très fière de sa petite fille, qui était auparavant un désordre, pour sa croissance et son changement.

Elle ne se demandait pas pourquoi elle avait soudainement changé, car cela aurait été hypocrite et peu sûre d'elle d'avoir de telles pensées dans sa position actuelle. Elle souhaitait simplement qu'Aria apprenne plus qu'elle et qu'elle soit mariée dans un foyer meilleur que le sien, devenant ainsi une marquise ou une duchesse, peut-être.

"Qu'en pensez-vous ?"

"Si vous faites référence au Marquis Vincent, il a un prétendant potentiel."

C'était précisément son professeur. Déjeunant dans le jardin pour la première fois depuis longtemps, la mère et la fille discutaient autour d'un thé vert servi avec un dessert. La comtesse interrogea Aria à plusieurs reprises sur les maris potentiels, mais Aria se souvenait à chaque fois des femmes qu'ils épouseraient plus tard. Bien que ce ne soit pas comme si elle ne pouvait pas les enlever, elle n'avait pas pensé à les vouloir en premier lieu, donc elle les a toutes rejetées.

La comtesse, insatisfaite de sa réponse, la réprimanda. "Le meilleur partenaire n'existe pas. Tout dépend de ceux qui essaient. Regarde ta mère."

Elle était le fruit de ses efforts. Aussi belle soit-elle, il n'était pas facile de faire fondre le cœur glacé du comte. On peut dire que personne n'avait travaillé plus dur qu'elle. Aria rit faiblement et dit : "Je suis encore jeune. Je n'ai que quatorze ans."

"Tu vas bientôt avoir quinze ans. La jeunesse d'une femme passe très vite."

Bien que la comtesse n'ait que trente-deux ans, elle fixait l'air comme si elle réfléchissait à sa jeunesse.

Elle avait été abandonnée dans la rue alors qu'elle était bébé et avait grandi en faisant toutes sortes de sales besognes. Elle était entrée dans un bordel avant le début de ses règles mensuelles et avait gravi les échelons, recevant d'innombrables clients.

Il n'y avait qu'un seul moyen d'échapper à cet enfer, et c'était d'attraper un homme riche et puissant. En dehors de cela, il n'y avait pas d'autre moyen pour elle d'être sauvée. Elle l'avait compris à l'âge de 15 ans. Par la suite, elle avait utilisé tous les moyens et toutes les méthodes possibles, et jouait la coquette auprès des personnes de pouvoir, dont certaines lui promettaient un amour ardent, mais ne revenaient jamais après une seule rencontre. À dix-sept ans, elle a rencontré un homme qui voulait la faire sortir de la maison close. C'était un baron qui gérait un tout petit terrain, mais pour elle, qui n'avait rien, il était comme un dieu.