Chapitre 29

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Oscar a envoyé un serviteur chez le styliste afin qu'il se charge de ses vêtements. Entre temps, il est allé jeter un œil au manoir pour tromper son ennui, ne pouvant se détendre convenablement dans son uniforme.

Son attitude envers Aria s'était adoucie en raison de divers malentendus.

Elle aurait pu continuer à parler jusqu'à ce que le domestique soit revenu, mais à ce moment-là elle a dû se retirer. Mieux valait-il garder le silence plutôt que d'entamer des conversations inutiles.

"S'il vous plaît, reposez-vous tranquillement."
"Oui, vous aussi."

Les yeux d'oscar rivés sur le dos d'Aria, l'homme se dirigeait vers le troisième étage. À bien des égards, il était naturel de prêter attention à elle qui ne ressemblait à aucune rumeur entendue. Même s'il n'avait aucun attrait pour le sexe opposé, cela était suffisant pour attirer son attention en tant que personne.

Oscar pensait au sourire captivant d'Aria qu'il avait vu dans le réfectoire. Ce n'était pas un regard qu'elle aurait dû être capable de faire à son âge. Il lui semblait d'ailleurs qu'elle ait perdu ses mots pendant un moment à cause de son beau visage qui l'attirait spontanément.

À côté de cela, le simple fait que personne ne l'ait appelé après l'heure du déjeuner passée, ou qu'elle soit allée arroser le jardin seule, ou bien encore que ses yeux se soient emplis de larmes après une petite erreur ; tout cela l'a fortement troublé.

"Mais comment est-elle ? Les deux versions sont-elles véritablement réelles ?"

Il pouvait la voir se retourner lorsqu'il s'approchait de l'escalier. Il ne savait pas si par coïncidence, mais d'une manière ou d'une autre, ses yeux croisaient ceux d'Aria... Elle lui lançait un regard interrogateur.

Le regard fragile qu'il venait d'observer, avait soudain disparu... À présent, elle avait le même qu'au réfectoire. Un regard étrange.

Oscar secouait la tête en se demandant : "Que ferai-je d'une telle pensée ?"

C'était une conjecture inutile qui ne l'aidait en aucun point. Leur relation prendrait fin dès qu'il enverrait quelqu'un lui rendre ce mouchoir.... Du moins, il le croyait.

Mielle et Cain sont rentrés au manoir, peu de temps après être sortis. Ils auraient voulu sortir avec Oscar et son absence était comparable à un paquet cadeau sans contenu, ça ne servait à rien. Dans ce court laps de temps, Mielle avait acheté plusieurs articles, y compris un petit présent pour l'offrir à Oscar.

Cependant de peur que ce dernier ne rejette son cadeau, Cain a agi à la place de la demoiselle. Oscar venait de sortir du bain, les cheveux encore légèrement humides. Lorsque Cain l'a vu, il a immédiatement penché la tête, confus.

"J'étais mal à l'aise."
"Tu t'es lavé à cette heure de la journée... parce que tu étais mal à l'aise ?!"

Cain redirigea son regard vers la fenêtre ensoleillée, il n'était que trois heures de l'après-midi. Il ne pouvait pas comprendre comment Oscar aurait pu être mal à l'aise au point d'avoir besoin d'un bain à cette heure.

"On m'a même apporté des vêtements neufs."
"Oh ! C'est vrai, tes vêtements sont différents."

Oscar était vêtu dans son style de vêtements préféré. Cain haussait alors les épaules, pensant qu'il avait ordonné à un serviteur de lui apporter de nouveaux vêtements. Il savait qu'il n'y avait aucun modèle de ce genre parmi les vêtements destinés aux invités, et choisis par la famille du comte.

"Prends ça."
"Qu'est-ce que c'est ?"
"N'avais-tu pas mentionné avoir perdu ton stylo plume ? J'ai acheté celui-ci quand je m'en suis souvenu."

Lorsqu'Oscar ouvrait la boîte fantaisie que Cain lui avait offert, il vit d'un seul coup d'œil que la fine plume était d'une qualité supérieure à l'ancienne qu'il avait perdue, et qu'elle lui aurait coûté le double.

The Villainess Turns The Hourglass (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant